Chapitre 35 : La vie de rêve

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Hello mes beautés,

Désolée pour mon absence cette semaine, j'ai eu énormément de travail et c'était impossible pour moi de continuer à écrire.

Je vous laisse avec la suite...

XOXO

Leandro


Le lendemain matin, une horrible migraine me sciait le crâne. J'avais abusé sur l'alcool, je savais que j'aurai pas du boire autant compte tenu de mon état.
Physiquement, ça allait, même si mon corps portait toujours les marques des balles et des contusions. Quand ses yeux s'étaient posés dessus, je m'en était immédiatement voulu de lui infliger cette peine. J'aurai voulu lui cacher le plus longtemps possible, mais c'était impossible.

Je caressais ses longs cheveux dorés en attendant qu'elle se réveille. Avant qu'elle ne s'endorme, je lui avait dit que je serai là, alors je devais tenir parole. Même si je mourrais d'envie de parler avec les gars ce que j'avais vu hier soir.
J'étais sur de pas avoir rêvé. C'était bien la même voiture que j'avais vu à l'arrière de la boîte et garée dans la rue en rentrant. Garée devant chez eux, pensais-je. Je repensais à ce type, Santo comme elle l'avait appelée la voix tremblante. Je revis la démarche qu'il avait adopté en sortant de la maison, les tatouages sur son corps et son attitude désinvolte et insolente. J'aurai du me douter qu'il appartenait certainement à la même catégorie que moi. Parce qu'au plus je me repassais le film, au plus les détails me sautaient aux yeux. Des choses auxquels les gens normaux ne font pas attention. Les cicatrices sur ses avant-bras, les ongles rongés par le stress, sauf celui de l'auriculaire, anormalement long comparé à ses voisins. Et son regard plein d'assurance et de défiance. Comme si... comme s'il n'avait pas peur de moi.

Auriez vous peur de votre propre reflet dans le miroir ?

Un léger bruit me sorti de mes pensées pendant que je la regardais se blottir un peu plus au creux de mes bras. Mes doigts effleurèrent sa peau bronzée et décrivirent des petits cercles sur ses épaules. Elle grogna doucement, ce qui me fit sourire.
Elle m'avait terriblement manquée. Tout. Son odeur, ses mimiques, la lueur dans ses yeux jaunes. Je me suis soudain mis à envier les gens ayant une existence normale, ceux qui se lèvent le dimanche et vont chercher des viennoiseries à la boulangerie du coin. Ceux qui se préoccupent seulement de savoir dans quel lieu ils iront se balader le même après-midi. Ceux pour qui la vie est simple et heureuse. Alors je me promis de chérir chacun des petits moments qui me rapprocherais de cette vie là.

Elle se frotta doucement les paupières et ouvrit lentement ses yeux encore endormis.

- Bonjour Amore, lui dis-je en déposant un baiser sur le bout de son nez

Elle me dévisageait comme si elle voulait s'assurer que tout ceci était bien réel. A la manière dont elle scrutait chaque parcelle de mon visage, je compris que je lui avais manqué moi aussi.

- Je pensais que je rêvais toujours, dit-elle en étouffant un bâillement.

Elle se lova un peu plus contre moi et alors que je la faisais pivoter légèrement pour la positionner dos à moi, mes mains glissèrent vers son ventre et marquèrent une pause. Je voulais pas être invasif, mais c'était plus fort que moi. Comme si elle m'autorisait à y rester, sa main vint se poser sur la mienne et ses doigts se lièrent aux miens.

- Comment... il va ? me risquais-je à demander.

Elle regarda par dessus son épaule, une lueur de malice dans son jaune. Une fossette s'était creusée dans sa joue et sans voir entièrement son visage je devinais qu'elle souriait.

Les rois de la villeWhere stories live. Discover now