Chapitre 62 : La fin

1.8K 97 27
                                    

Chères lectrices, chers lecteurs,
Nous y sommes.
C'est avec beaucoup d'émotion que j'écris ce dernier chapitre.
Après 2 ans et demi de travail, entre coupés de longues pauses (et j'en suis désolée), il est temps pour moi de mettre un terme à cette romance pour, pourquoi pas, poursuivre vers d'autres horizons.
J'espère que ça vous plaira, en tout cas, vous allez me manquer.

Tendrement,
Sandra



5 mois plus tard

Maddie

On dit que l'amour est la plus belle chose qu'il puisse exister au monde, et laissez moi vous dire une chose : c'est la vérité.

L'argent, le pouvoir, la notoriété, tout ça ne vaut rien à côté du sentiment d'aimer et d'être aimé. Quel goût a la vie si elle n'est pas partagée avec l'être aimé ?  Dîtes moi qu'est ce qui fera battre votre cœur autant que le regard de votre moitié ? Qu'est ce qui le réchauffera autant que son sourire ? Allez-y, cherchez.

Quand vous l'aurez compris, alors vous pourrez vous dire que vous avez réussi votre vie. Parce qu'après tout, il n'y a rien de plus important.

Et petit coeur fragile s'était dédoublé à l'instant où la sage femme m'avait déposé une petite boule de vie dans les bras. Une minuscule main avait serré mon index, et les yeux pleins de larmes, j'avais observé ce petit être si parfait et le monde s'était arrêté de tourner. J'ai eu l'impression d'être vraiment née à ce moment là. Mon fils dans les bras, ma vie prenait tout son sens. Comme si ça avait toujours été ma destinée.
Et mon coeur déborda encore plus d'amour lorsqu'une main tatouée était venue nous entourer et que ses lèvres s'était posées sur les miennes, avant d'embrasser le front de notre enfant.

Notre enfant.
Angelo Adrian Ventura.

Des boucles blondes et le même regard océan que son père.

Un ange tombé du ciel venu nous rappeler que malgré nos erreurs et nos passés troubles, la vie restait belle malgré tout.

C'était étrange de le voir avec notre fils dans les bras. Et les choses les plus simples devenaient les plus sexy quand c'était lui qui les faisait. Un biberon à 6h du matin les cheveux décoiffés, ses mains habiles qui prenaient soin de choisir ses vêtements avant de l'habiller, ou encore lorsqu'il poussait la poussette le long de la plage. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie. Comme si, lui aussi c'était sa destinée.

Quand à moi, j'étais juste comblée. Mon coeur de maman et de femme débordait d'un amour inconditionnel pour ces deux personnes.

Nous étions toujours en Californie, et quelque part je redoutais notre retour à New York, comme si il allait cela signifier que notre bulle d'amour n'existerait plus.

- On est pas obligés de rentrer tu sais, m'avait-il dit ce soir là en me rejoignant dans le lit.

Il m'avait attirée contre lui et ses mains avaient caressé mes cheveux avant d'ajouter :

- Je vois bien que quelque chose te préoccupes. Si c'est ça, tu n'as qu'un mot à dire et on restera là. Marco peut très bien continuer à-

Mais c'était inévitable et je voulais certainement pas être la raison pour laquelle il abandonnerait tout. Alors j'avais relevé la tête vers lui pour capturer ses lèvres douces dans les miennes, lui coupant la parole. Tout était plus tendre et apaisé depuis la naissance de notre fils. Comme si nous avions enfin réussi à trouver la paix.

Les rois de la villeWhere stories live. Discover now