Chapitre 7 : Quand mesonge rime avec désir

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Hello my loves,

Beaucoup de boulot ces derniers jours, semaine très chargée et j'ai pas eu le temps de me poser pour écrire...

J'espère que la suite vous plaira, vous m'avez manqués !


Maddie


J'ai rien dit de tout le trajet.

J'avais conscience que j'avais fais ma pute aujourd'hui. Mais j'avais fait exprès pour m'amuser un peu, pour voir ses réactions, et j'avoue que j'avais éprouvé un certain plaisir en le voyant devenir fou quand d'autres regards se posaient sur moi. Pourtant, moi je n'avais d'yeux que pour lui. Mais il était aveuglé par sa jalousie pour voir que tout ça n'était qu'un vulgaire amusement. N'importe quel homme lucide le comprendrait. C'est sa vie que tu portes Maddie, il est con ou quoi ?

Oui il est vraiment con.

Parce qu'à chaque fois que j'ai l'impression d'avoir un peu le contrôle, à chaque fois que je pense que les choses sont redevenues "normales" entre nous, il trouve toujours le moyen d'être blessant. D'être méchant. Et ça remet tout en doute dans mon cerveau. Parce qu'au final, je n'arrive pas à savoir ce qu'il se passe réellement dans le sien.

Alors je me suis jamais sentie aussi conne que pendant cette demi heure bloquée dans le trafic californien avec lui. Qu'est ce que j'avais cru en achetant cette lingerie dans ce magasin ? Je m'étais laissée emporter par je ne sais quel élan de courage. Qu'est ce que je m'imaginais ? Qu'on rentrerait tranquillement à l'hôtel et que j'enfilerai ma petite tenue pour lui faire un show ? J'avais envie de m'insulter. Je me suis jurée de tout jeter une fois arrivée dans ma chambre.

J'étais énervée, plus que d'habitude. Parce qu'outre ses mots insultants, il continuait à me mentir. Je voyais bien que quelque chose ne tournait pas rond. Mais il continuait à ne pas vouloir me dire la vérité. Pourtant je l'avais vu vérifier à plusieurs reprises que son arme était toujours là, j'avais capté qu'il jetait des coups d'oeil dans toutes les allées du centre commercial. Et je savais qu'il avait checké si la voiture n'était pas piégée. Mais alors pourquoi est ce qu'il ne voulait rien me dire ?

Pour la première fois j'avais l'impression qu'il ne maîtrisait pas la situation. Lui qui d'ordinaire imposait le respect et l'autorité, avait plus l'air perturbé qu'autre chose. Mais je voulais éviter une énième foudre de sa part, alors j'ai gardé ma réflexion pour moi.

Tout à coup, son téléphone s'est mis à sonner me tirant de ma rêverie.

Il a rapidement regardé le numéro non enregistré qui s'affichait à l'écran et il a décroché. Ce fut bref. J'entendais une voix à l'autre bout du combiné mais je ne parvenais pas à comprendre ce qu'elle disait. Il a répondu en italien. Une seule phrase. Et il a raccroché. J'ai pas pu m'empêcher de me tourner vers lui pour guetter sa réaction. Même si je ne voulais pas lui témoigner d'attention après notre dispute, j'avais bien senti que quelque chose n'allait pas. Et je ne me suis pas trompée.

Ses doigts se sont serrés si forts autour du volant que ses phalanges ont blanchies instantanément. Sa mâchoire s'est figée dans un rictus diabolique et j'ai cru qu'il allait exploser. Sa supériorité était de retour. Parce que je crois que je n'avais jamais eu autant peur de lui qu'à ce moment précis.

Mais sa voix à brisée le silence glacial qui nous entourait.

- On doit partir demain.

Sa voix à claqué dans les airs et est restée suspendue quelques instants le temps que je reprenne mes esprits. J'ai retenu le rire nerveux qui montait en moi, consciente qu'il n'allait pas apprécier mon petit ricanement.

Les rois de la villeWhere stories live. Discover now