Il ressentit a nouveau ce vide. Un vide intense, qui l'empêchait de bouger.
Son corps lui semblait partir, happer par cette nouvelle obscurité. La douleur, plus intense encore, ce faisait ressentir.
Comme toujours, ses jambes, son coeur, ses poumons; tous lui sembla lâcher de la meme force.
Puis, en un clin d'œil plus rien.
Rien, plus de douleur, plus rien. Au fond de cette obscurité, une lumière semblait se dessiner.
La meme que la dernière fois, intense, et qui semblait l'attirer indéniablement. A quoi bon lui résister. A quoi bon combattre. Cette douceur qui inondais maintenant son coeur, chassait la douleur de son corp.
Il profitais de cette instant de répits, cette courte pose dans cette douleur indécente. Peut etre pouvait-il y aller, enfin?
Puis, sans prévenir, ses oreilles bourdonnèrent. Déranger de se calme soudain. De cette solitude familière. Il voulait retrouvé son bruit, sa chaleur, son chez lui. Ses amis.
Finalement, il n'était pas l'heure. Pas encore.
Bientôt.
Mais pour le moment il devait rouvrir les yeux. S'éloigner de cette lumière. Retourner a la douleur.
Sentant doucement la chaleur le quitté, cette douce paix s'évaporer, ses yeux s'ouvrir.
La douleur était encore plus insupportable, plus puissante que jamais.
Puis, a ses cotés, son téléphones afficha un contact. Un seul nom qui le fit sourire, et lui permis d'ignorer la douleur. Pour lui, pour eux, le temps n'était pas encore venu. Il lui restais des choses a faire.
Bientôt, mais pas maintenant.
