Une douce lumière; cette fois si, elle lui semblait plus douloureuse. Elle inondait sa vue noire, prenait tous l'espace, jusqu'à le faire disparaitre. Ses jambes semblait échapper à la gravité; cette enveloppe corporelle ne semblait plus être la sienne. Il ne s'entait rien, ni lui ni son environnement. L'impression de n'être devenus qu'un grain de sable dans cette immensité désertique.
Il savait.
Il savait que maintenant qu'il était tous réunis, au complait, il devait revenir. Il le lui avait promis.
Mais pourtant.
Il avait beau savoir que le marché était fini, il ne pouvait s'y résoudre.
Cette lumière qui semblait l'attirer vers un avenir paisible loin de la douleur, ne pouvait se comparer avec le bonheur qu'il avait, ici. Il était moindre, vague, ridicule.
Il devait rester. Il ne devait pas partir.
Ou plutôt; Il voulait rester. Il ne voulait pas partir.
Pourtant, il sentait cette voix; celle qui lui répétais sans cesse de sa voie rocailleuse et grave, sonnant comme le glas décisif;
"Il est l'heure"
L'homme au visage l'appelais; celui en noir devait le récupérer, l'empêchant de profiter, de ce qu'il lui avait offert pour les sauver.
