Je m'appelle Lyra Deauclair. Je suis prof d'histoire dans un lycée. Suite à un coup du destin et la poursuite d'un Lapin Blanc imaginaire je me suis retrouvée propulser 500 ans en arrière, en plein Joseon.
J'y ai rencontré de nombreuses personnes...
Je crois bien avoir dormi tout le vol. Ce fut drôle de pensée qu'il était à peu près 11 heures à Séoul alors qu'en France les gens dormaient encore. En descendant de l'avion, je constatais que l'aéroport d'Incheon grouillait littéralement de monde. Une meute de fans de je ne sais quel groupe ou personne, faisaient le pied de grue devant la sortie n°2. Je souriais en pensant à ma cousine Corine qui était une inconditionnelle de la Kpop et du show-business coréen en général. Le chauffeur de taxi que j'avais réservé tenait une pancarte avec mon nom.
- Bonjour, miss Deoclair. Dit-il avec un sourire chaleureux. Il écorcha un peu mon nom mais je ne m'en formalisé pas.
Il s'appelait Park Jung Pio et était taxi depuis 15 ans. Il m'invita à le suivre. Quand nous eûmes atteint son taxi et charger le peu de bagage que j'avais amené, je montais à l'arrière. Cette semaine promettait d'être génial avec un temps magnifique.
Je pense que changer d'air était ce qu'il me manquait pour aller de l'avant. Cette exposition tombe vraiment à point nommée.
Le trajet se passa en silence. Je regardais les immeubles défilés, les coins de verdure ici et là semblaient idéaux pour les pique-nique en famille ou les pauses entre les rendez-vous professionnels ou amoureux. Les routes étaient vraiment très larges, loin de nos routes étroites en centre ville. Quand je fus à destination, il m'aida à récupérer ma valise et je le remerciais en lui donnant un petit pourboire.
J'entrais dans l'hôtel tranquillement, récupérait la carte de ma chambre et suivait les indications que m'avait donnée l'hôtesse d'accueil. Quand j'entrais dans la chambre, une odeur agréable m'enveloppa. Je ne sus mettre un nom dessus.
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Une fois mes affaires installées, je m'allongeais sur le lit et soufflais un bon coup. Il était midi et demi. Mes yeux se fermaient lentement et avant que le sommeil ne me gagne complètement j'eus juste le temps de soupirer.
Quand j'émergeais de mon sommeil, il était 18h30. Nom d'un chien! J'avais dormi toute l'après midi. Mon estomac grogna de colère devant l'affront que je lui avais fait en ne mangeant pas ce midi.
- Calme toi, Carlos. Allons voir ce que nous pouvons trouver.
Je descendais voir si il était possible de manger un petit quelque chose. On me conduisit directement dans la salle de restaurant. Je ne pu que baver sur le buffet. Il y avait de tout.
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