Chapitre 48 : Le Grand Sage

12 3 11
                                    

- Bon, j'y vais en première. Fis-en entrant dans l'eau. Si vous voulez que je vous frotte le dos c'est maintenant, Gwi. 

J'avais retourné la situation en quelques secondes. Je me mis dans l'eau jusqu'au épaules afin d'enlever la première couche de mon vêtement. Je ne déhabillerai pas entièrement mais il fallait quand même que j'ai accès plus facilement à certaines partie de mon anatomie pour pouvoir me laver convenablement. Je détâchais mes cheveux aussi. Hors de question de les laisser dans cet état. 

Gwi me regardais faire, impassible. Je n'aimais pas sentir son regard sur moi mais bon je l'avais bien cherché. Quel idée de me désaper ainsi même s'il n'allait pas voir grand chose. Et puis ce n'était pas moi qui avait commencer. Monsieur Abdos en Béton aurait pu se couvrir un peu plus devant une dame.

- Si vous continuez de me fixer comme ça, je risque de ressembler à une passoire.

- Vous comptez vraiment faire ça?

- Pourquoi pas? C'est ce que vous m'avez ordonné, non? Je fais d'une pierre deux coups. Je vous tuerez plus tard. Lui expliquai-je, en commençant à m'occuper de mes cheveux avec application. Où est le savon? 

- Décidement... Je ne sais vraiment pas quoi faire de vous. Lâcha t-il sarcastique tout en prenant l'un des flacons présent sur un plateau que Eun Sil avait du déposer sans que je la vois faire. Tenez. 

- Merci... Il y a de quoi frotter aussi? 

Il leva les yeux au ciel, tout en prenant une sorte de serviette. Mais cette fois, il me la balança en pleine tête. Je la pris et versai un peu de produit dessus. 

Il n'arrivera pas à m'énerver, je suis trop crever pour ça.

- Bon... Vous vous décidez à venir où je dois vous prendre par le col comme tout à l'heure? Demandais-je en frottant mes bras et les épaules avec énergie. 

J'avais au moins trois jours de crasse sur moi. Quand à mes cheveux... Je ne les avais vraiment laver qu'à deux reprise depuis mon arrivée, ici. Autant dire que jamais, je n'avais été aussi sale de ma vie. Alors que je repassais à mes cheveux parce que le premier passage n'avait enlever qu'une petite partie des saletés présentent dans ma tignasse. Je frottai le cuir chevelu et débarrassai les longueurs de la poussière, des feuilles et du sang séché. 

Gwi entra dans l'eau à son tour, mais je ne le regardais pas, trop occuper pour ça. 

- Pourquoi avoir garder le silence si longtemps? A propos de votre belle-mère.

Je levais les yeux de ma tâche, étonnée de ce brusque changement de sujet. Il voulait sérieusement taper la discute sur ce sujet? Maintenant? 

Allons bon... J'aurais tout vu. 

- Pour mon père. Il était heureux avec elle. Je ne voulais pas qu'il soit triste une seconde fois. Est-ce qu'il y a une autre serviette pour vous? 

- Non, il n'y en a pas. Dit-il en s'approchant lentement. Ce bon à rien ne s'est rendu compte de rien. Avec votre caractère fort, je suis étonné que vous n'ayez pas pris le dessus sur elle plus tôt.

Avant qu'il ne soit trop près, je lui pris les épaules pour le faire pivoter afin d'avoir son dos face à moi. Je n'allais pas réussir à me concentrer s'il continuait de me fixer comme si j'étais son goûté. Ce qui serait surement le cas avant la fin de la journée... 

- La raison est simple... Je suis trop gentille pour faire du mal aux autres. Repris-je en commençant à frotter ses épaules et son dos.

Et quel dos... Nom d'un chien, les muscles roulaient au moindre mouvement. Sa peau était lisse bien qu'en y regardant bien, je cru y voir des marques semblable à des cicatrices. La luminosité était trop mauvaise pour que je sois sûre de ce que j'avais cru apercevoir. 

Par une nuit sans étoile...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant