Chapitre 5 : Promenons nous dans les bois

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J'avais mal au crâne et partout en fait. Les événements me revinrent d'un coup. Je sentais tout mon corps se raidir au souvenir de ma chute.

Après quelques minutes sans bouger, de peur de me faire encore plus mal, je me risquais à ouvrir les yeux. Des feuilles mortes masquaient ma vue.

Des feuilles mortes? On est en plein été pourtant...
Mais je suis resté combien de temps sur le sol, moi?!

Je tâtais autour de moi. De la terre, meuble et quelques pierres.

Quelqu'un essaye de m'enterrer ou quoi?

Me redressant péniblement, ma tête me lançait un peu. Je la touchai doucement pour vérifier que je ne n'avais rien de grave.
A part ce mal de crâne, rien n'indiquait que je venais de tomber.

- Qu'est ce que c'est que ce bordel?

Mais seul le silence me répondit. Je bougeais mes jambes et le reste de mon corps pour me débarrasser des feuilles qui me recouvraient. C'est là que je remarquai que mes vêtements n'étaient plus les mêmes. Ils ressemblaient à des habits traditionnels coréens. Leur nom m'échappait pour le moment... Mes cheveux était plus long, beaucoup plus long et noir d'après la mèche que je tenais dans ma main.

Sacré changement par rapport à mes cheveux clairs.

Je levais les yeux pour voir un peu ce qu'il y avait autour de moi. Cela ressemblait à une forêt, au bas d'une pente. Le jour commençait à ce lever. Le ciel s'éclaircissait doucement.

Il ne faut pas que je reste là.

La première chose était de trouver quelqu'un qui pourrait me dire où j'avais atterri et qui j'étais. Du peu que j'avais pu remarquer mon apparence avait changé et l'endroit aussi. Je me redressai difficilement. Une fois debout, j'époussetai mes nouveaux habits avec application. Malheureusement, je ne pouvais pas faire grand chose pour mon visage. En effet, j'avais remarqué que je devais avoir quelques coupures au niveau de l'arcade droite et de ma tempe gauche.

Qu'est qui a pu lui arriver pour que je me retrouve dans cet état et dans cette tenue? Si c'est une mauvaise blague... Je vais décalquer la personne qui m'a fait ce sale coup!!!

En voulant remonter la pente que j'ai du dévaler la veille, je réfléchissais à tout cela. Ainsi perdu dans mes pensées je ne vis pas la racine devant moi. Mon pied se prit dedans et une douleur se fit sentir. Cependant j'étais presque arrivé en haut. Il ne faut pas abandonner si près du but.

Ce n'est qu'une fois que je fus sûre d'avoir atteint le haut et retrouver un sol plat et droit que je décidais de regarder ma cheville. Elle était enflé mais je pouvais remuer mes orteils et la bouger même si cela faisait mal. C'était surement une belle entorse ou un nerf de déplacé. Rien de bien méchant. Je chercherais un rebouteux en rentrant.
Cette résolution prise, je me relevais et je tentai de trouver le chemin principal de ces bois.

Je fini pas le trouvé au bout d'une bonne demi-heure. Pendant ce temps, je ne croisais personne. Je le suivit jusqu'à ce que le couvert des arbres laisse place à un ciel bleu sans nuage. En face de moi, un mur d'enceinte plus que familier me barrait la route.

Je suis de retour au village.

Je longeais les pierres m'appuyant de temps à autre dessus, quand la douleur était trop difficile à gérer. Finalement je débouchais sur la rue et la porte qui m'avait tant fascinée. Mise à par que maintenant, je me retrouver presque comme dans mon hallucination. Il y avait de l'animation, ici. Des vendeurs criaient pour attiraient les passants. Des gens en hanbok déambulaient dans les rue avec des éventails ou des livres. On pouvait aussi voir des hommes armés patrouillant tranquillement. Devant la porte, deux hommes montaient la garde, épée au côté, le menton relevé et la tête droite.

Par une nuit sans étoile...Where stories live. Discover now