Je m'appelle Lyra Deauclair. Je suis prof d'histoire dans un lycée. Suite à un coup du destin et la poursuite d'un Lapin Blanc imaginaire je me suis retrouvée propulser 500 ans en arrière, en plein Joseon.
J'y ai rencontré de nombreuses personnes...
La lune était maintenant bien haute dans le ciel et les étoiles étaient plus brillante que ce dont je me souvenais à mon époque. En même temps, la pollution lumineuse en diminuait l'éclat. J'étais dans une clairière, seule et perdue parce que je ne savais pas où aller sans mon guide. Qui apparemment avait décider de partir en abandonnant son cheval et moi au passage.
L'inquiétude me fit frémir et je me mis à sursauter au moindre bruit.
- Ne panique pas, Lyra. Respire... Tout va bien se passait.
Je l'espère, vraiment...
PoV Gwi
Je me retournais doucement pour confirmer mes soupçons. Et en effet, l'un de mes gardiens se tenait en face de moi. Ils étaient quatre à m'avoir suivit quand j'avais quitté mon pays. Moi, le bâtard incapable, le sang impur.
Quatre chiens chargeaient de me surveiller. J'en avais déjà tué un dès mon arrivée, ici. Deux des trois restants avait décidé de fuir. Quand au dernier, que j'avais autrefois vu comme un ami, il se tenait là, son éternel sourire moqueur collé aux lèvres.
- Hong... Cela faisait une éternité. Trois cents, cinq cents ans?
- Ça fait longtemps que quelqu'un ne m'a pas appelé par ce nom. Et toi, Hui? Aurais-tu oublier le tien? Le pouvoir a t-il fini par te corrompre définitivement, mon vieil ami?
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Le fait d'entendre mon nom... Celui que m'avait donné mon indigne paternel avant de ce désintéresser totalement de moi, fis bouillir mon sang en un quart de seconde.
- NE M'APPELLES PAS, PAR CE NOM RIDICULE! Tu oublies où es ta place, espèce de traître!
- Du calme, GWI ! Je me suis contenté de faire ce que je pouvais pour m'assurer que sa Majesté m'assigne auprès de toi. Tu as commencé à traquer et à tuer alors qu'ils étaient tes amis, au même titre que moi. Ta paranoïa et ton égoïsme ont ruiné une belle amitié.
- C'est sûre que le bâtard du roi est incapable de se débrouiller sans chaperon! Sa Majesté comme tu le dis si bien, n'en a jamais rien eu à faire de moi ou de qui que se soit d'autre. Tout ce qui lui importe, c'est son trône. Quand à ces amis dont tu parles, la seule chose qu'ils voulaient c'était de se débarrasser de moi. Et tu n'es pas différent d'eux.
La tristesse voila les yeux de celui qui fut mon meilleur ami avant tout ça. Rien ne pourrait effacer ses fautes. Il avait été corrompu par ce roi qui n'avait de Père que le nom.
Où était ce Père quand ses courtisans me lynchaient dans un coin du jardin? Que mes frères me battaient ou insultaient ma mère?
Où était-il quand j'ai retrouvais le corps en cendre de ma mère, le matin ou elle décida d'en finir avec cette vie d'humiliation? Ou quand j'ai du rassembler moi-même ce qu'il restait d'elle après une journée passée sans que personne ne se préoccupe de moi ou de son sort tragique?
