Chapitre 29 : Nouvelles du Nord

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Pov Gwi

Eun Sil n'était maintenant plus aussi effrayée qu'au moment où je l'ai attrapé par le bras. Bien qu'elle ne me dise pas tout, j'écoutais attentivement les informations qu'elle laissait échappé. Aussi insignifiantes soient-elles, tout en tenant de nouveau à l'appelait par ce "Mademoiselle" horripilant.

Elle me parla de l'enfance que Yung Sook, des mauvais traitements de sa belle-mère. Elle évoqua aussi l'accident qui avait causé la peur de mourir par le feu de sa maîtresse.

- Nous étions en promenade dans le village pendant la fête des lanternes. Mademoiselle était contente de pouvoir sortir, ce jour-là. Le père de Madame était souffrant, elle était donc absente de la maison et avait emporté quelques gardes avec elle. Il était plus facile d'échapper à la vigilance de ceux qui restaient.

- Je vois que vous aimez toutes les deux aller contre l'autorité.

- Les conditions de vie de Mademoiselle étaient trop rudes pour que j'aille m'amuser sans elle. Elle avait besoin de cette sortie. Ne serait-ce que pour faire comme toutes les jeunes fille du village.

- Continues.

- Ils vendaient des lanternes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Mademoiselle décida d'échanger une de ses boucles d'oreille contre l'une d'elle. Bien, je l'en dissuadais pour la payer de ma poche. C'était ma première paie autant l'utiliser pour lui faire plaisir.

- Je ne vois pas en quoi cela me concerne.

- Si vous me laissiez finir mon histoire sans me couper... S'indigna t-elle, en haussant la voix.

- Attention à ta langue, petite servante.

Je la transperçais du regard. Elle continua son histoire, tout en se tordant les doigts. Sa nervosité de nouveau à son maximum.

- Nous sommes allé rejoindre la foule pour lancer nos lanternes. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé. Est-ce que c'est moi qui me suis prise le pied dans une racine ou elle qui a était poussé par quelqu'un...

Son expression horrifié, me montra que Yung Sook n'était pas la seule à avoir souffert de cet incident.

- Nous sommes tombé. Moi sur la pierre et elle dans un flaque d'eau. Enfin c'est que nous avions cru à ce moment-là. Je lui ai proposé de rentrer pour ce changer mais elle a refusé. Quand est venu le temps d'allumer notre lanterne une étincelle atteignit une des parties trempée de sa tenue, l'enflammant dans l'instant.

De l'alcool renversé sur le sol, sûrement.

- J'imagine que la panique de la foule n'a rien arrangé à la situation.

- Personne n'a bougé pour l'aider. Certains ont regardé et les autres ont couru comme des poulets sans tête. Heureusement, qu'un abreuvoir et un seau étaient à proximité. Sans ça, je pense que les choses aurait viré au cauchemar.

- Les humains m'étonneront toujours. Avec leurs belles paroles sur l'esprit d'équipe et la cohésion de groupe. Au final, ils sont incapables de sauver des jeunes filles en train de brûler.

- Le fait d'avoir du lui vider un seau d'eau sale dessus pour éteindre le feu est le pire souvenir que j'ai.

- Les brûlures étaient graves?

- Non, heureusement que les vêtements qu'elle portait n'était pas en soie ou en un autre tissus coûteux sinon les flammes l'auraient plus gravement blessée. -Elle n'en garde qu'une cicatrice sur le flanc droit...

Par une nuit sans étoile...Where stories live. Discover now