Je m'appelle Lyra Deauclair. Je suis prof d'histoire dans un lycée. Suite à un coup du destin et la poursuite d'un Lapin Blanc imaginaire je me suis retrouvée propulser 500 ans en arrière, en plein Joseon.
J'y ai rencontré de nombreuses personnes...
Quand j'atteignis le palais, Lee Hyeon m'attendait déjà. Je lui passais devant sans même lui adresser un mot. Si j'apprenais de nouvelles mauvaises nouvelles, je risquais de faire diminuer drastiquement le nombre de mes serviteurs. Il en était hors de question, le personnel compétent n'était pas facile à remplacer.
Alors que je passais à côté d'une servante, je lui lançais.
- Apporte moi quelque chose de fort mais pas d'alcool de prune. D'ailleurs faites disparaître tous les alcools de prune que nous avons. Je ne veux même plus en sentir l'odeur! Grondai-je en continuant ma route vers la "salle du trône".
Lee Hyeon sur les talons, je m'assis nonchalamment sur ce qui faisait mon trône, un creux dans la roche.
Le simple fait de penser à l'alcool de prune me ramenait, cinq cent ans en arrière. A l'époque où je décidai de renouer avec le monde qui avait vu naître ma mère et brisais ainsi les chaînes qui me reliai à mon détestable paternelle.
La pluie tombait depuis des heures et les quatre gardiens que m'avait assigné le roi Jinzi, ne me lâchaient pas d'une semelle. Braves chiens. Ils me suivaient mais ne se révélait pas. J'ignorai qui mon indigne paternel avait soudoyé pour me suivre mais hors de question que je les laisse continuer plus longtemps.
- Comptez-vous rester caché indéfiniment, bande d'imbéciles sans cervelle? Criai-je au ténèbres environnante.
- Nous ne faisons que remplir notre mission. Un bâtard comme toi ne mérite même pas ce genre d'attention. Cracha Heise (noir).
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- Ne dis pas les choses comme ça, Heise. Dit la personne qui l'accompagnait. Hui (Gris) n'a pas choisi de naître ainsi. Contentons-nous de faire ce que l'on nous a ordonner.
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Je reconnaissais le pragmatisme de Bai (blanc) alors que le duo sortait des ombres à ma droite.
Hui, ce nom m'insupportai. A croire que mon père avait poussé l'humiliation jusqu'au bout. Ce nom me rappelait que je n'étais qu'un impur. Le mélange de deux sang bien différents.
