TOME II : FINAL

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_ Pourquoi es-tu sur la défensive ? J’ai juste besoin d’une confidente, de quelqu’un qui comprenne. Toi tu connais ta belle-mère. Tu sais tout par quoi je suis passé. Est-ce que ça vaut la peine d’essayer de créer un lien avec elle ? Si elle en profite déjà pour nous mettre en mal.

_ Je n’en sais rien Sir et je ne suis pas sûre d’être la bonne confidente pour cela. J’ai assez donné pour ma belle-famille. Maintenant ils n’ont qu’à me prendre ou me laisser comme je suis …………………

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Alfred Capus disait : “ Un égoïsme intelligent conduirait l'homme aux plus hautes vertus.”

Le dernier mot de la liberté, c'est l'égoïsme. L’amour en lui-même est un égoïsme à deux.  Mais être égoïste, c'est être vivant par soi-même. Etre égoïste, ce n’est ne pas tout rapporter à soi, c'est faire tout partir de soi, c'est être scrupuleusement original…………………...

_ Tu peux rentrer Ousmane et merci ! Soupira son patron avoir reçu son colis.

Son assistant tiqua. Ce n’était pas le genre du directeur général de se montrer aussi courtois envers ses employés ou quiconque d’ailleurs. Mais ces derniers temps c’est comme s’il s’était métamorphosé. Il était redevenu non seulement plus humain mais cordial. 

_ Je vous en prie monsieur ! Sortit ce dernier vraiment étonné

A la porte, Ousmane croisa le Directeur des ressources humaines qui avait l’air vraiment pressé. A l’encontre de son frère qui s’était assagi, ce dernier paraissait tout le temps irrité. Son habituel sourire chaleureux avait disparu pour faire place à une mâchoire carré serrée. Quant à ses yeux pétillants, ils perdirent de leurs éclats. On n’avait pas besoin d’être devin pour savoir que Bassirou Thiam traversait quelques soucis. Rien qu’à le voir, il semblait porter le poids du monde sur ses épaules.

_ Mais je t’attends depuis une dizaine de minutes et toi tu restes là à faire joujou avec des fringues. S’alarma Bassirou en voyant son frère déballer tranquillement des robes.

_ C’est pour madame Sy ! Je te trouve que si une belle femme est mal habillée, elle en est moins désirable. Tu ne crois pas que le rouge lui irait plus au teint que le pastel ? Rétorqua Sir en lui tendant deux robes similaires ¾ de couleurs différentes.

_ Alors pourquoi as-tu pris les deux ?

_ Juste pour plus de précautions mais je la prierai de bien vouloir mettre le rouge ce soir pour le dîner des Fiori Diallo.

_ Depuis quand Sir Hamdel Sy implore-t-il à plus forte raison pour des questions mode ? Rigola son petit frère

_ Depuis que ta femme et ta mère ont fait mis la merde dans notre ménage. Répondit Hamdel avec une pointe d’énervement dans la voix

Aussitôt le sourire de son petit frère disparu. Sur le coup il se braqua comme s’il était mal à l’aise.

_ Ne m’en parle même pas. J’espère qu’avec cette réunion de famille les choses seront réglées une bonne fois pour toute.

_ Parle pour toi ! Je suis le seul qui soit entrain de payer les pots cassés avec notre nouvelle pensionnaire.

_ Quoi qui puisse arriver on ne va pas laisser cette histoire affectait notre relation ni rien d’autre d’ailleurs.

_ Et pourtant tu laisses cette histoire affecter ta relation avec ta meilleure amie cela même après avoir su la vérité. Remit Sir soigneusement les robes dans leurs sacs

REBELLE Where stories live. Discover now