REBELLE

TOME II: PARTIE. 31

Hello j'espère  que vous avez passé une bonne fête ainsi que vos proches et amis. J'en profite pour vous demander à tous pardon.
Meilleures pensées et voeux de bonheur et de santé en espérant que la prochaine sera encore meilleur. Que Dieu vous garde et vous protège. Et bonne chance à tous nos candidats que la réussite soit au rendez vous 😘

Comme si ce n’était pas suffisant, Kal’s quitta sa place pour venir faire un bisou bruyant à mon mari. Je nageais en plein délire là car mi lord lui avait souri. Ce n’était guère un rêve mais plutôt un cauchemar. Mon Dieu tuez-moi !!!!

………………………………………………………………………..

Weeru Koor en langue nationale Wolof, la période du jeûne, ou Ramadan est le 9ème mois du calendrier musulman. Moment de recueillement et de partage, le jeûne pendant ce mois constitue l'un des cinq piliers de l'islam. Au Sénégal, l'apparition du croissant lunaire fait souvent polémique créant tension dans certains ménages………….

A la Cité Fadia, non loin de la pharmacie Ndingala, au niveau de cette maison à quatre étages nichée à l’angle d’une ruelle, dans cet appartement de trois pièces situé au tout premier étage, mère et fils établissaient leur liste. Comme à l’accoutumée, à chaque période de cette année, maître Ndiaye faisait des dons à certains de leurs proches et entourages. Il s’agissait là d’un petit cadeau en espèces, afin de les aider à surmonter ce mois où paradoxalement les charges augmentaient pour certains. Une idée qui rentre dans le cadre de la solidarité pendant ce mois de partage.

_ Ramsès hana réne digua yoboul sama tourando enveloppam (Ramsès peut-être que cette année-ci tu apporteras l’enveloppe de mon homonyme) Lança soudainement Leyti à sa mère.

Rama Lo suspendu son geste pour observer son fils. Elle ne se rappelait plus exactement de la dernière fois qu’elle avait foulé le sol de la maison Leyti Fall tellement ça remonter à loin. Et dire qu’auparavant elle ne pouvait rester plus d’une semaine sans y aller ou qu’Oumou vienne la rendre visite. Mais ça c’était avant, le bon vieux temps à l’époque où elles étaient amies. Quasiment des sœurs, à l’image de leurs époux jusqu’à s’habiller pareillement lors des fêtes annuelles.

_ Chii amna problème nak ma toudou sama tourando rek guay plané nii. Tonton Leyti gentle pa là nak. Boudé mome nangouna gua deuguate madame. (Oh j’ai un problème. Il a suffi que je mentionne mon homonyme pour tu planes de la sorte. Il faut avouer que tonton Leyti est un vieux frais. Si c’est lui je suis d’accord pour que tu redeviennes madame) Plaisanta Leyti

Ce dernier était souriant comme d’habitude. Il prenait tellement tout à la légère que Rama ne comprenait comment son fils parvenait à s’en sortir avec sa profession qui exigeait rigueur et sérieux. La profession de son fils était loin d’être sa seule chose qui servait d’équation d’ailleurs. Il y avait aussi son mariage ou du moins Thioro Diongue celle qui lui servait d’épouse. Cette dernière était l’opposé de son fils. D’une jalousie maladive, hyper possessive, agressive : dès qu’il s’agissait de Leyti, sa belle-fille n’hésitait pas une seule seconde à sortir les griffes.

Toutefois Rama était loin d’être ce genre de belle-mère problématique dont on entend souvent parler. A part son comportement tyrannique envers son fils, elle n’avait rien d’autre à reprocher à sa belle-fille. Cette dernière s’occupait bien d’elle et la respectait grandement. De ce côté elle n’avait pas trop à se plaindre. Quoi qu’on puisse dire Thioro était une belle fille aimante et une mère attentionnée. Cependant Leyti étant son seul fils, son cadet à qui elle avait consacré toute sa vie surtout à la mort de son mari : elle ne supportait qu’aucun mal ne le touche. D’ailleurs cela demeurait le motif de dispute avec ses deux grandes sœurs qui accusaient leur mère de favoritisme.