PARTIE. 47

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_ Photocopie toi aussi il se fait tard en plus j’ai laissé Fall puissance tout seul et je sais qu’il ne dormira pas tant que je serai là. Avec cette argent tu pourras prendre le bus et rentrer demain matin. De toute façon tu es chez ta sœur. On se voit demain d’accord ma chérie ? Passe une bonne nuit.

_ Je ne vais pas passer la nuit ici maman je te préviens et je n’ai que faire de tes belles paroles photocopie akk duplicata la yémalé nakk (Photocopie ou duplicata ça m’est égale)

_ Alors j’aimerai bien voir comment tu feras pour rentrer à cette heure-ci. Tu n’as qu’à voler jusqu’à la maison si tu veux moi je rentre à demain…… Allons Elisa.

_ C’est ce qu’on verra ! Aller où ? Est-ce toi qui as invité Elisa ? Elle est venue pour toi ? 

_ Mina toi aussi j’ai laissé ma fille seule et j’avais dit à Roger que je serai rentrée avant 22h. Et puis je suis fatiguée Mina n’oublie pas que je suis enceinte……..

_ Elisa tu ne bougeras pas d’ici sans moi ce n’est même pas discutable. On est venue ensemble on repartira ensemble.

_ D’emmerdez vous  moi je m’en vais…… Les laissa Oumou sans remords.

Toutes les deux regardèrent le car s’éloignait au fur et à mesure avant de disparaitre totalement de leurs champs de vison pour s’échanger un regard et éclater de rires. Fatma, son mari et quelques autres personnes présentes ne comprirent guère leurs réactions mais elles savaient bien.

_ Venez à l’intérieur je vais vous prêter des habits pour que vous puissiez vous changer ! Leur proposa Fatma

_ Fatma min mbalani Yalla ma andoudé doum sa yidi noutoda gallé ma bido né walnami do fofe mbodiata é diomoune ada adimi none no féwi soumi wima mi walani tane mi walani.
(Fatma on ne passera pas la nuit ici saches le. Mieux vaut que tu retournes chez toi. Quiconque voudra me faire passer la nuit ici ne s’en sortira pas indemne et tu me connais très bien si je dis que je ne passe pas la nuit ici c’est que je ne passerai pas la nuit ici.)  

Quand Zahra s’exprima en peulh Fatma su que rien ne pourra la faire changer d’avis. Rare, il était très rare que Néné s’exprime dans sa langue maternelle que beaucoup pensent qu’elle ne le comprend pas.

_ Dioni no mbadata (Maintenant que vas-tu faire ?)

_ Ndoussémine ha tali to tane mamine mate débrouiller (Accompagnez nous jusqu’à la route  seulement on se débrouillera)

_ Ené siri (Est-ce sure ?)

_ Né siri mamine nodou gorko mako ara mine (C’est sure on va appeler son mari pour venir nous chercher)

_ Wadé garé padémo nder (Alors venez l’attendre à l’intérieur)

Zahra la jaugea avant de sourire.

_ Yalla ma watedé no youma wadi ni ya hadiouma sadi yidi diam ko diengui diengui handé Marsat mbalo yanemi (Mieux vaut faire comme ta mère a fait. Vaque à tes occupations si tu veux la paix. Qu’importe l’heure ce soir je dormirai à Marsat...)

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Tel un bébé, elle se faisait câliner comme d’habitude par son mari. Depuis qu’il la savait enceinte, Bassirou prenait soin d’elle comme d’un nouveau-né. Il suffisait qu’elle se plaigne de douleur pour que ce dernier se transforme instantanément en aide-soignant. Ayant passée la journée chez sa paternelle, Nafy était rentrée exténuée se plaignant de douleurs aux pieds. A seulement deux mois de grossesse, Nafy avait pris plusieurs kilos et se laissait aller totalement. Déjà qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, maintenant elle était devenue plus étourdie que jamais ne se préoccupant de rien. 

REBELLE Where stories live. Discover now