PARTIE. 16

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_ Tu ne m’attends pas ?

Je me faisais des idées ou ce gars était vraiment en train de me charmer en me faisant les yeux doux avec ses dents de lapin.

_ Pourquoi tu n’as pas de mains tu attends à ce que je te donne à manger ?

Il fallait le voir sourire jusqu’aux oreilles

_ Oui j’aimerai bien que tu me donnes à manger

_ Ne souhaites pas cela car le jour où je t’alimenterai c'est que tu seras sans doute malade.

Il ne dit plus rien et m'accompagna en silence même si ces yeux semblèrent émettre autre chose.................................


Le week-end ou la fin de semaine est une période hebdomadaire d’un jour pour ceux qui travaillent le samedi ou deux jours, généralement le samedi et le dimanche, pendant laquelle la plupart des gens sont ou aspirent au repos. Après une dure semaine de travail stressante ou chaotique, passer un bon weekend, c’est ce qu’on souhaite tous. Qui n’attend pas le weekend avec impatience ?

Qu’importe la personne, sa profession et son statut au travail, que l’on travaille pour son propre compte, que l’on soit PDG, DG, DHR, Assistant, secrétaire ….., même s'il y a plein de choses qui sont bien pires que le lundi, sitôt la semaine commencée, on a déjà hâte d’être à vendredi soir pour se reposer et se détendre. Après l’effort le réconfort. Et après une semaine épuisante, le week-end est sensé nous permettre de bien nous reposer, de nous ressourcer, et de reprendre des forces. Pour redonner du sens à vos weekends, et faire en sorte qu’ils soient toujours une oasis de détente et de relaxation, ils tous les trois leurs modes pour y parvenir.

Chez le docteur Diallo, pour lui c’était l’extinction des appareils électroniques. Il posait téléphone, ordinateur, tablette loin de lui une partie du weekend. Ne pas être bombardé par des notifications, des emails ou des news rendait agréable son repos car il avait l’esprit tranquille. Il se déconnectait totalement pour mieux apprécier ces deux jours de repos bien sûr à condition que ses enfants le lui permettent. Dans le cas contraire, il prétextait des supervisions dans ses vergers auprès de sa femme pour pouvoir se reposer loin des cris, des hurlements de sa famille. C’était connu et reconnu, le simple fait de se rapprocher de la nature apaise une personne, réduit son anxiété et améliore son humeur. Hors de Dakar, dans la zone rurale, loin des bruits assourdissant des klaxons de voiture, des pots d’échappements, de la surpopulation étouffante, l’air frais lui procurait énormément de bien. Juste une ballade à travers les arbres, les plantations suffisait à le rendre zen. Rarement il lui arrivait d’y amener les garçons pour permettre à sa femme de souffler un peu. Là-bas ses petits bonhommes passaient leur temps à courir après les poulets et les moutons. Ils prenaient un grand plaisir à aider les employés de la ferme avant que ça ne finisse en catastrophe. Pour ramasser les œufs, ils jouaient à qui en aura plus et résultat dans une course, ils faisaient tomber le contenu de leur panier ou marcher sur des œufs. Pour enlever les mauvaises herbes, ils déracinaient dès fois les plantes qui sortaient juste de terre.  Et bien sûre  les employés de la ferme, déclinaient toute aide venant de leurs parts mais c’était sans compter sur la ténacité des garçons.
Lorsque David venait les weekends sans les enfants, ils louaient le seigneur. 

Si leur père ne les amenait plus, c’est parce que son escapade n’était plus dernièrement passibilité mais plutôt une séance se de surveillance. Tel un téléphone arabe, de bouche à oreille, ses fils racontaient leurs aventures à leurs cousins qui eux aussi s’incrustaient. Et les neveux de sa femme n’étant pas des moindre, pour y aller il n’amenait plus son 4X4 mais plutôt la monospace ce qui était un calvaire à cause des routes là-bas qui n’étaient que latérite ou sentier battu. Une fois le régiment arrivé, il fallait les surveiller à chaque mouvement. Amidou et Yéro les  fils de Bakary essayaient de monter aux arbres, Bakary le fils d’Alima attrapait les poules pour les faire envoler, Abou le fils de Kadia s’essayait au jeu de lance pierre sur ses béliers pure race qu’il affectionnait beaucoup, Seydina Ahmed le fils de Sory essayait de copier ses ainés et pour la plupart du temps, à l’unisson, ils s’armaient des tuyaux d’arrosage pour une bataille d’eau. De ce fait, il retournait toujours à Dakar plus fatiguer avant de décider à ne plus y amener ses fils.

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant