PARTIE. 42

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_ Toi qui ne voulait pas payer mon addition tu réserves le resto tout entier pour quel raison ? Tu connais ces gens ou parce que c’est ta manière de m’épauler pour m’être fait rembarré ? Waouh elle a même un tatouage ! Regarde-moi ce malin lui serra la taille……………

Il laissa planter son cousin là avant de  les poursuivre hors du resto en retenant de justesse la main de son ex assistante.

_ Amina attend ……..

_ Wa  lilane nii ah légui doff yagui thii birr gnigne gni di fath séni sokhla hamgua lane lalay yeuguel gua bayi sama loho légui.
(Mais qu’est-ce que c’est que ça ah maintenant les fous sont parmi les gens sains d’esprits et font tout comme eux. Je n’ai qu’une chose à te dire c’est de laisser ma main tout de suite.)

Il n’en croyait pas ses yeux, Amina le traita comme un aliéné qu’elle n’avait jamais connu de sa vie. Trop monopolisé par Amina, il sentit juste sa joue picotée pour se rendre compte qu’elle venait de le gifler….

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_ Wa Néné gallé dagay ligué yi nii hana dou tay la Galass di wahtane si (Mais Néné Gallé tu vas vraiment allée bosser n’est-ce pas aujourd’hui que Galass doit venir parler mariage)

_ Lidé kène mousso ka guiss (ça nul ne l’a jamais vu)

Je regardai Houreye et ma mère s’offusquer mais je n’en avais que faire de leurs mines, de leurs mots et surtout pas de celui qui devait venir et de ce qu’il avait à dire. A vrai dire je  ne voulais pas même y penser. Je ne parvenais toujours pas à croire que moi Amina Zahra Fall avait donné le feu vert à Galass pour devenir madame Ndiaye.

Souvent on prend des décisions que l’on regrette juste après les avoir prises et c’est ce qui m’était arrivée. L’autre penseur avait raison de dire que les mots sont des balles : qu’une fois sortis plus de retour en arrière possible.

Cette nouvelle année avait débuté du mauvais pied pour moi. Pour cette nouvelle année, les problèmes s’enchainaient sans répit : un véritable karma dont la seule conjuration semblait être Fallou Ndiaye. Après mon licenciement et l’attitude dévastatrice de mon ex patron, je ne croyais que plus rien de pire ne pourrait s’ajouter à la liste en tout cas pas de sitôt jusqu’à la convocation de Police et l’énorme frasque de Sylvestre Lopes chez moi.

Comme prévu avoir passé la journée du nouvel an à Guédiawaye, le soir je m’étais rendue chez Elisa. Pour mon anniversaire, elle avait organisé un succulent diner regroupant nos amis en commun y comprit Galass qu’elle rencontra à l’occasion officiellement.

Galass en voilà une personne très collante : une queue dont on ne peut se départir. Juste pour m’extirper de chez eux, je n’avais eu d’autre choix que de mentionner mon anniversaire chez Elisa mais monsieur Ndiaye profita de l’occasion pour s’incruster en plus de se lamenter.

_ Zahra pourquoi ne m’as-tu rien dit ? J’ignorai que c’était ton anniversaire aujourd’hui. Je suis ton petit ami et je suis censé savoir ça c’est la moindre des choses. Te faire une surprise, une fête, un cadeau…….

_ Pour le cadeau ce n’est pas trop tard hein ! 

Il me regarda comme si je venais d’une autre planète avant de sourire en tournant la tête de gauche à droite.

_ Attends moi je vais prendre une douche puis on y va !

Plus collant que lui tu meurs. Je ne m’étais même pas fatiguée à lui dire non que ce n’est pas la peine de venir. Le connaissant suffisamment quoi que je puisse dire, il n’en fera qu’à sa tête surtout s’il s’agit de moi.

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant