3 | Chapitre 35

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Samedi 3 juillet 2021

Spielberg, 17h00

(⚠️⚠️ il y a eu 2 chapitres la semaine dernière, vérifiez que vous ayez bien tout lu)

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PDV de Julia

Moi: Bien joué loulou, Pierre me prend dans ses bras après avoir retiré son casque

Pierre: Ah je suis content là, P6, il tchecke les membres du staff qui viennent le féliciter par la même occasion. Ça va être dur de garder la position demain, mais je ferai ce que je peux

Moi: T'as déjà assuré ce week end, tu vas bien clôturer tout ça demain

Un grand sourire illumine son visage. J'adore voir Pierre fière de lui, avec son grand sourire d'enfant sur son visage. Même si il le cache souvent devant les caméras pour ne pas qu'on le pense trop confiant, ça me réchauffe toujours le cœur de le voir heureux.

C'est le deuxième week end d'affilé que le grand prix se passe en Autriche, sur le même tracé. Ça n'arrive pas souvent, voire même jamais. Mais bon, on se retrouve une fois de plus sur le Red Bull Ring, pour le bonheur de Lewis bien-sûr.

Je suis quand même retournée à Monaco le lundi matin, pour voir Jules. Ça me fait tellement bizarre d'être loin de lui aussi longtemps. J'ai passé les premiers mois de sa vie non-stop avec lui et je me retrouve presque tous les week end à l'autre bout du bout. J'ai vraiment hâte qu'il grandisse pour qu'il puisse venir avec nous. Il me manque beaucoup trop.

Charles: Julia, il dit sérieusement

Il bondit dans le garage Alpha Tauri ce qui surprend tout le staff et attrape mon bras pour attirer mon attention. Son visage est très sérieux, il n'a même pas eu le temps de se changer. Sa combinaison est encore nouée autour de sa taille. Mais son ton bien trop solennel m'inquiète, alors même si mon coeur a fait un bon dans ma poitrine, je suis scotchée devant lui en attendant qu'il poursuive. Il m'attire légèrement vers le côté du garage comme pour s'assurer que personne ne nous entende. 

Charles: Tu m'expliques ce que ton frère fout ici avec Jules ?

Ma mâchoire se décroche en même temps que mes yeux s'écarquillent. Mes bras, ne supportant pas non plus le poids de la nouvelle, tombent le long de mon corps. Le visage du monégasque devient immédiatement moins sérieux, comprenant visiblement que je n'étais pas au courant.

Charles: Je comprends pas, tu le savais ?

Il me faut quelques secondes pour assimiler l'information qu'il vient de m'apporter. Mon sang bouillonne dans mon corps et une immense vague d'un mélange d'inquiétude et de colère s'est emparé de mon corps. Mon bébé est tellement petit encore, je ne veux pas qu'il ait à subir le métier de ses parents.

La peur au ventre ~ Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant