4 | Chapitre 18

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Lundi 8 novembre 2021

18h03, dans les airs

18h03, dans les airs

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PDV de Julia

Leo: Il faut absolument que tu rentres, Gildo a des emmerdes

C'est comme ça que je me retrouve dès 7h du matin, avec 3h de sommeil au compteur, dans le 1er jet en direction de Monaco.

J'étais censée rester sur le continent Américain jusqu'à la semaine prochaine pour le GP du Brésil ce week-end, mais mes plans ont changé. C'était vraiment une urgence.

Lorsque mon frère m'a appelé à 5h du matin heure Mexicaine pour me demander de rentrer, il s'en est suivi une longue discussion avec Charles. Notamment pour savoir qui allait garder Jules. Le problème étant que lui ne pourrait pas énormément s'occuper de lui le week end, et moi, je n'aurai pas plus de temps que lui.

Mais nous en avons tout de même conclu qu'il serait préférable que notre fils rentre avec moi. Gloria s'occupera de le garder quand mon frère et moi seront occupés. Charles n'était pas très rassuré à l'idée de nous laisser repartir tous les deux dans les circonstances étranges de ces dernières semaines. Mais nous n'avions pas d'autres solutions.

Moi: Ouais Gildo, je décroche l'appel FaceTime de mon cousin

Gildo: Salut ma Juju, t'es dans l'avion déjà ?

Moi: Ouais, j'arrive dans 2h

Gildo: Je suis vraiment désolé encore de t'obliger à rentrer, mais là c'est vraiment la merde

Moi: J'ai bien compris ne t'en fais pas, c'est pour ça que je suis déjà sur la route

Gildo: Je sais que tu ne voulais plus te mêler de la société familiale depuis la mort de ma mère, mais vraiment j'apprécie ce que tu fais pour moi

Moi: Je t'en prie, t'es ma famille, c'est normal. J'ai rendez vous au Fairmont à 21h. Je te tiendrai au courant, Léo devrait être là aussi

Gildo: Merci Julia

Mon cousin continue encore de me remercier une bonne dizaine de fois avant de raccrocher. En vérité, je ne lui en veux pas du tout. J'ai toujours suivi de loin les comptes de l'entreprise familiale, sans pour autant y mettre mon nez dedans. C'était évident que ce qu'il se passe actuellement allait arriver. Je ne suis pas surprise.

Je passe le reste du vol à étudier tous les dossiers, ainsi que de jouer avec Jules pour le maintenir éveillé. Ça permettra de lui faire faire une bonne nuit pour que Gloria n'ait pas à se lever 50 fois.

Avant l'atterrissage, je troque mon jogging pour une robe blazer kaki ceinturée. Je détache mes cheveux qui étaient en chignon et arrange ma très courte nuit en quelques coup de pinceaux. Lorsque nous atterrissons, j'échange mes Nikes contre une paire de talons noire à semelles rouges.

La peur au ventre ~ Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant