4 | Chapitre 22

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Lundi 15 novembre 2021

Monaco, 11h00

PDV de Julia

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PDV de Julia

Qui dit lundi, dit le début de mon week end. J'ai rangé mon ordinateur hier soir après le Grand Prix et ne le rouvrirait que mercredi. Pas un jour avant.

Pascale a pris sa matinée pour pas que je reste seule à l'appartement en attendant Charles. Ce n'est pas pour une question de sécurité, car maintenant, je suis bien protégée. Mais pour ne pas me laisser seule toute une matinée.

Je pense qu'elle a peur que je déprime, ce qui est adorable. Pascale est une maman formidable, j'espère que ses fils ont sont conscients. J'aurai tellement donné pour avoir mère si bienveillante et présente.

Pascale: Tu penses qu'on lui fait des carottes ou des poireaux ce midi ? elle me montre les légumes

Moi: Poireaux, il en mange presque jamais

Pascale: Parfait

Depuis que je suis ici, et à chaque fois que je la vois depuis la naissance de Jules, elle fait toujours elle même le repas de mon fils. Elle fait attention à n'acheter que des aliments bio, frais, de saison et très souvent du marché. Elle est tellement attentionnée, ça me fascinera toujours.

Moi: Je vais t'aider, qu'est ce que tu vas mettre avec ?

La mère des fils Leclerc débute alors son explication et me révèle même ses petits secrets. Le cours de cuisine a d'ailleurs l'air de fasciner Jules qui nous regarde avec de grands yeux pendant que nous commençons à couper les légumes.

Pascale: On fait réduire, et on passera tout au mixeur

Depuis la cuisine, on entend la porte d'entrée s'ouvrir, nous faisant sursauter toutes les 2. Pendant une fraction de secondes, la peur me paralyse jusqu'à ce que je me rappelle que l'immeuble est entouré de sécurité et qu'il n'y a pas de risque. Puis, je me rappelle que Charles devait arriver à ce moment là.

Alors, je lâche mon couteau, marche rapidement jusqu'à l'entrée à l'autre bout de l'appartement. La porte se referme juste quand j'arrive.

Le visage de mon monégasque se relève dès que j'arrive. Son sourire s'élargit et affiche ses fossettes. Et à cet instant, je me rappelle à quel point je suis bien avec lui. Mes angoisses se sont envolées, mon estomac a arrêté de me torturer.

Je traverse rapidement les quelques mètres qui nous séparent. J'entoure son cou de mes bras, hume son odeur, plonge ma tête contre sa peau. Ses mains me serrent contre lui, une dans le creux de mon dos, l'autre dans mon cou. Je crois que mon coeur est prêt à exploser.

Charles: Tu m'as manqué

Je le sens respirer contre mon cou, son souffle chaud vole sur mon épaule, fait frissonner ma peau le long de ma colonne vertébrale. Il glisse une main sous mes fesses, me soulève pour me porter et m'accrocher à lui. Il dépose des baisers le long de mon cou,  jusqu'à ma joue.

La peur au ventre ~ Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant