Chapitre 4

6.9K 568 11
                                    

Ça fait une semaine qu'il est parti, une semaine que je ne l'ai pas vue, il me manque mais c'est comme ça. Nous avons passé une nuit intense comme je l'avais imaginé et à chaque fois que l'envie de quitter le lit le prenait, je l'embrassais et demandais encore, toujours plus.

J'avais besoin de lui même si lui ne l'avait pas.

Au petit matin il n'était plus là, je m'étais réveillé seule, nu, enroulée dans le drap blanc sur le grand lit kize trois place.

Nous sommes samedi et j'ai décidé d'aller m'amuser en boite de nuit, je dois arrêter de penser à lui, je dois apprendre à vivre sans lui. Il a beau me rappeler ma place, il me suffit juste d'être dans ses bras pour tout oublier. Une nouvelle boîte très sélecte vient d'ouvrir dans un coin branché de la ville, grâce à plusieurs contacts Rose et moi avons réussi à avoir les pass gratuits et pour couronner le tout, nous sommes en Vip. 

Vêtu d'une simple robe noir qui moule plutôt bien mon corps et d'une paire de talons de la même couleur, je sors confiante de ma voiture que je me suis offerte l'année dernière pour mon anniversaire une classe A. Rose quant à elle porte une robe rouge très tentatrice par sa grande ouverture sur le dos.

Nous entrons et sommes conduits vers notre table en hauteur, une bouteille de champagne relativement chère est posée sur la table sous le regard de quelques hommes présents.

Un verre dans chacune de nos mains, nous nous souhaitons une bonne soirée avant de commencer à déguster notre flûte. Les souvenirs d'étudiants, d'anciens camarades ou d'un professeur qui nous auraient marqués s'enchaînent d'un ton joyeux.

Les musiques défilent jusqu'au moment où une musique que Rose et moi dansons avant est lancée. 

Elle se lève et se met à danser sur place avant de m'inciter à faire pareil que j'accepte avec plaisir ponctué d'un rire.

Nous dansons encore et encore sous nos rires, nous nous collons et nous déhanchons du mieux que nous pouvons avant de prendre place sur nos chaises épuisées par la musique et la joie. 

Il n'a fallu que quelques minutes pour qu'une autre bouteille de champagne soit posée sur notre table.

- C'est de la part du monsieur assis sur cette table mes demoiselles. Nous dit le serveur avant de s'éclipser. 

Nous regardons le dit endroit qui est assez à l'écart et j'observe un homme plutôt bien habillé, blond, dans la trentaine, lève son verre d'une liqueur à notre santé accompagné d'un sourire craquant à tomber. 

Rose et moi, nous nous apprêtons à lever également nos verres quand je regarde les personnes assises près de lui et c'est là que je bloque, ma main cale en l'air et mon regard reste bloqué sur lui. 

- Simone, un problème? 

- Je… heu… je …

- Simone?

- Je… non non. Dis-je en détournant le regard.

Il est là,  ici, son regard perçant entrain de nous regarder au même titre qu'il boit dans son verre.
 
J'ai juste une envie de m'envoler. Je me retourne une nouvelle fois et il ne nous regarde plus, mais je peux remarquer un sourire, non deux. Celui des frères Baker, ils sont également là. 

- Tu es bizarre, tu les connais ? Me demande Rose.

- No…

- Hé Simone, ma belle? Qu'est ce que tu fais là ? 

Je surprend la voix rauque de Ethan se rapprocher, j'ouvre les yeux sur le choc.

Il n'a pas osé?

Quelques secondes après, deux hommes viennent s'asseoir de part et d'autre de moi, Nathan met son bras derrière moi, sur ma chaise. 

- Salut belle demoiselle, je m'appelle…

- Nathan Baker et vous, vous êtes Ethan Baker, les célèbres propriétaires de la marque ENATHAN. Dit elle surexcité. 

- À ton service. Dit Ethan et je lève la tête pour le regarder.

- Comment vas-tu Simone ça fait un bail?

- Je… hum hum hum je vais bien. Je … Je vais aux toilettes, excusez-moi. Dis-je avant de me lever à tout va. Ils ont prévu des toilettes pour les Vip, pour qu'on n'ait pas à descendre.

J'entre directement dans les toilettes et m'enferme dans une des cabines avant de souffler. 

Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi sont-ils venus? Qu'est-ce qu'ils font là?

Et lui? Il disparaît pendant une semaine et je le retrouve là.

J'entends des pas raisonnés sur les carreaux et une porte se fermer.

- Sort de là. Dit il de sa voix dur que je reconnaîtrais entre mille.

Je soupire une dernière fois et sort de la cabine. J'entre mon regard dans les sien et il me détaille de la taille au pied avant de soupirer 

- Bonsoir? Dis je pour briser la glace, il est en colère je le sens. Une tension pesante règne dans cet pièce, j'ai juste envie de disparaître.  

- Qu'est-ce que tu fais là?

- Ça ne te regarde pas. Dis-je en évitant son regard croisant les bras.

Ses pas se rapprochent rapidement de moi et sa main s'enroule autour mon bras.

- Je crois avoir mal entendu, je t'ai demandé ce que tu fichais là à te déhancher comme la pute que tu es? Tu aimes attirer les regards c'est ça ?

- Tu me fais mal

- Réponds-moi. 

- Je m'ennuyais toute seule à la maison depuis ton départ, alors j'ai décidé de m'amuser un peu.

- Je pensais avoir été assez clément avec toi durant toutes ses années, à partir d'aujourd'hui, je peux te garantir que c'est la dernière fois.

‐ Angel, tu me fais mal. Dis je une nouvelle fois la voix plantif et il retire ses mains pour me regarder avant de regarder mon bras devenue violent, presque noir.

- J'espère que je me suis bien fait comprendre, maintenant rentre à la maison et attend moi.

Je suis a bout, il n'a pas le droit de me parler de la sorte, j'ai le droit de faire ce que bon me semble

- Je… je ne peux plus continuer comme ça. 

- Qu'est ce que tu viens de dire?

- Je… toi et moi, je ne peux plus, je … je souffre beaucoup trop.

- Tu ne comprends pas ce que tu dis, apparemment, tu n'as pas juste beaucoup bu, tu as aussi perdu la tête. Dit il en sortant me laissant seule troublé et perdu.

La Maîtresse du milliardaire Froid Where stories live. Discover now