Chapitre 32

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Ne pas ressasser le passé et continuer d'avancer. C'est ce que j'ai fait, même si la douleur reste présente, je continue de faire comme si tout allait bien et va au travail.

Il y'a quelques jours, j'ai appelé ma mère pour la tenir informé de ma grossesse, je devais lui dire, elle a le droit de savoir ce que se passe dans la vie de sa fille

- Allo maman, j'ai oublié de te dire quelque chose. L'avais je appelé

- Ma chérie, ça va? Avait elle répondu

- Je suis enceinte. Un long silence s'était installé entre nous, un silence où j'ai eu le temps d'imaginer le pire scénario. Mais surtout les battements de mon coeur n'ont pas cessé de grimper crescendo

- Viens me voir. M'avait -elle dit.

- Ok, dès que je me libère. Et papa, tu as encore de ses nouvelles ? Demandais-je qu'à même par précaution.

- Non Simone, viens me voir. La conversation avait pris fin.

Il est déjà quatorze heures quand je ferme la bibliothèque pour aller manger un bout dans le Starbucks tout près. C'est juste de l'autre côté de la route

- Simone, Simone Lane? J'entends une voix fine derrière moi. Je me retourne et quel est ma surprise quand je tombe sur une femme éblouissante de santé qui semble s'être totalement remis.

- Élie ! Dis je très surprise. Qu'est ce que tu fais là ?

- Je passais dans le coin, non je blague, je suis venue te voir, t'aurais un peu de temps à me consacrer ? Elle porte un long manteau belge et une paire de talon noir vernis, c'est tout ce que me dévoile sa tenu pour l'instant.

Je hoche ma tête

- Bien sûr, suis moi, j'allais de ce pas manger, je meurs littérature de faim. Dis-je en avançant de quelques pas

- Je comprends. Dit-elle en regardant mon ventre moulé dans un pantalon jeans et un haut violet. Tu es déjà à combien de mois?

- Bientôt quatre. Dis-je avec un grand sourire. Une fois arrêté pour traverser la route, le petit bonhomme vert apparaît et accompagné d'autres personnes, nous traversons la grande route. Tu as complètement disparu la dernière fois, je ne pensais plus te revoir. Dis-je de l'autre Côté

- C'est de la faute de mon entêté de fils. C'est pourquoi je suis là, dès que j'ai pu me déplacer, je suis sortie de cette prison.

- Tu vis dans une prison? Dis je ne comprenant pas comment un maison pouvait être une prison

- Bien sûr que non, juste que je suis surveillée à longueur de journée, et ça me fatigue.

- Ça ne doit pas être évident pour toi, j'espère toutefois ne pas trop te fatiguer.

- Non voyons.

- Nous sommes arrivés, c'est juste là. Dis-je en montrant l'espace ouvert devant un petit restaurant et nous entrons.

Après avoir pris place, un serveur vient directement à notre rencontre et je passe ma commande, Élie se contente juste d'une tasse de café après avoir retiré son manteau dévoilant une robe rouge.

- Alors ça va? Je veux dire la santé ? Demandais-je.

- Oui et c'est une des raisons pour laquelle je suis ici à défaut du fait que je voulais te voir. Commence-t-elle. On m'a raconté ce qui s'est passé et je souhaitais te remercier du fond du cœur.

- Ce n'est rien, si je suis donneuse universelle, faut bien que mon sang serve à quelque chose non? Dis-je en souriant et elle ne peut s'empêcher de sourire.

La Maîtresse du milliardaire Froid Where stories live. Discover now