Chapitre 57

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Pdv: Angel


Elle dort encore, ses joues joufflus qui rougissent à chaque fois que je la regarde trop intensément, dévoilant sans aucun doute toutes les pensées perverses qui me traversent. Ses lèvres pulpeuses et rosées qui me donnent à chaque fois envie de l'embrasser encore et toujours. Ça fait un moment que nous avons arrêté de faire l'amour, ça devenait trop risqué pour le bébé et ça la fatiguait plus et la voir dans cette robe de chambre comme toutes les autres nuits me donne des envie peu catholique.
Heureusement je ne crois en rien.

Lui donner du plaisir est tellement facile, mais chaque fois qu'elle essaie de me prendre en bouche où de me masturber je refuse, plusieurs fois j'ai senti son regard sur moi mais elle n'a jamais rien dit.
Je me demande parfois si elle doute de moi?
Je ne veux pas la blesser mais je pense être capable de supporter deux mois sans sexe.

Je ne suis pas un accro. C'est juste elle qui m'excite.

Je la regarde dormir sur le côté, sa main posée sur son ventre. Ça fait maintenant un moment que nous vivons ensemble et je ne me suis jamais senti aussi comblé.

C'est femme me rend fou et maintenant je suis sur que je suis prêt à tout pour elle.

Quand je pense qu'il a fallu que je l'achète et faire d'elle ma maîtresse pour que je me rende compte de l'évidence.

Elle a toujours été là, depuis le premier où j'ai posé mes yeux sur elle, je l'ai toujours voulu, quitte à me comporter comme le plus gros enfoiré de ce monde.

Je l'ai voulu et elle sera toujours à moi.

Je me demande parfois ce que j'aurais fait si elle n'avait pas persévéré. Si elle n'avait pas cru en nous? Elle ne le sait peut-être pas mais elle est sans aucun doute la personne la personne la plus importante de ma vie et je passerais le restant de mes jours à réparer tout le mal que j'ai fait.

Je dois lui dire la vérité... non... je ne suis pas encore prêt

Et si elle le découvre .

Réussira-t-elle à me pardonner ?

Un soupir s'échappe de mes lèvres.

Tous ces derniers jours, je me pose de plus en plus de questions sur mon avenir, mais surtout sur l'avenir de mon enfant.

Vais-je réussir à être un bon père? L'amour paternel je ne l'ai pas connu. Je ne sais même pas à quoi ça ressemble et je suis...

- Humm. Je la vois se remuer, je laisse mes doigts sur sa joue et la caresse doucement. Angel. Dit elle dans un souffle

- Oui princesse

- J'ai mal. Dit-elle en fronçant ses sourcils les yeux toujours fermés et je n'est qu'une envie c'est voir ce vert qui me fascine.

- C'est le bébé?. Dis je en alerte, je la regarde attentivement et attendant qu'une réponse de sa part pour mettre le mécanisme en marche

- Je ne sais pas, j'ai des petites douleurs juste là, c'est déjà parti. Je vais rester couché, je suis encore fatiguée. Je vais encore un peu rester au lit.

- D'accord, je te fais un truc à manger. Dis-je en sortant du lit.

Ce n'est pas dans ses habitudes, Simone adore s'occuper de moi, et passer du temps avec moi. Alors si elle est dans cet état, je dois reconnaître que je me sens mal, je suis habitué à sa présence.

Je descends les escaliers et me dirige vers la cuisine et commence par me faire couler un café avant de servir un verre de jus de mangue pour Simone.

C'est son nouveau délire du moment, elle ne demande que ça, les œufs à la poêle la dégoûte et les confitures sont beaucoup trop sucrés d'après elle. Alors je sors uniquement ses céréales préférés et attend que mon nectar noir cesse de couler en regardant mes mails.

- Ah Angel. Je l'entend crier et je me précipite directement vers le bas des escaliers.

- Simone, qu'est-ce qu'il y a? Dis-je en la détaillant, elle souffre, ça se voit. Je monte doucement les escaliers.

- Je...je crois que je vais accoucher. Dit elle et je me précipite vers elle.

- Ok, je prends le sac et nous allons, c'est ça. Je répète les instructions.

- Ou...vite. Dit-elle en s'adossant contre le mur.

Je me précipite pour prendre le sac qu'elle avait préparé avec mère dans la chambre du petit et la retourne où je l'ai laissé.

- On y va. Dis je sûre de moi.

- Heu Angel, tu as rien oublié ?

- Les clés sont sur le...

- Tu portes encore ton pyjama et moi aussi Angel. Dit elle en soupirant et je me rends compte que je n'ai que mon bas depuis tout à l'heure. Ton but c'est de te faire mater?

- Je... Je m'arrête quand je me rends compte qu'augmenter ne servira à rien. Viens, tu peux prendre une douche?

- Je crois, les contractions sont encore supportables et c'est parti. Dit elle et une fois dans la chambre, je la déshabille et elle entre dans la douche. Je mets une longue robe au hasard sur le lit avec ses sous-vêtements et prend également les miens et je me change rapidement

- C'est bon. Dit elle avant de se plier en deux de douleurs une nouvelle fois.

- Faisons vite. Dis je.

Je l'aide à mettre ses sous-vêtements puis sa robe et enfin ses claquettes. Tout se fait machinalement, je ne suis même pas sûr de savoir ce que je suis entrain de faire. Tout ce que je sais c'est que je dois tout faire pour qu'elle soit le plus à l'aise possible et c'est aujourd'hui.

C'est aujourd'hui que mon fils verra le jour, aujourd'hui qu'on m'appellera papa, c'est vraiment un sentiment étrange.

Jamais je n'aurais cru que ma vie se passerait comme ça. Je m'étais imaginé pour Grace qu'on m'appellerait du boulot pour l'informer la nouvelle et que mon beau père viendrais me félicitations avant que je nous conduise vers l'hôpital car nous n'avions pas eu le temps pour ce genre de futilités et là je me rend compte de l'importance de ma place à ce moment.

Moi à ses côtés, ressentant toute l'angoisse et la panique qu'elle éprouve et le vœu que tout se passe bien.

En route pour l'hôpital, je n'arrête pas de lancer quelques regards à Simone, elle souffre ça se voit, elle a commencé à respirer par la bouche.

- Appuie sur ce putain d'accélération. Dit-elle entre les dents. Je te jure que si j'accouche dans cet putain de voiture, je te tue Angel Ritz. Dit elle et j'ouvre grandement les yeux avant de sourire. Qui m'avait même envoyé de jeter cette maudite pilule. Je l'entend dire et je ne peux m'empêcher de laisser le son de mon rire traverser mes lèvres. Arrête de aïe. Dit elle.

Oui qui t'avait envoyé? Mais c'est sûrement la décision la plus irréfléchie mais surtout cruciale qui a changé notre vie à tout jamais.

C'est cette décision qui a fait de nous les personnes que nous sommes aujourd'hui.

L'homme à tes côtés.

- Je suis désolé princesse, nous sommes arrivés. Dis-je en sortant rapidement de la voiture une fois garé devant l'hôpital. Une chaise, ma femme va accoucher. Dis-je aux urgentistes le plus naturellement possible.

Parce que oui cette femme, est ma femme, elle le deviendra bientôt.

La Maîtresse du milliardaire Froid Where stories live. Discover now