Chapitre 73

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- Sale petite ingrate, après ce que j'ai fait pour toi, comment t'as pu? Comme ça tu étais prête à aller le retrouver c'est ça? Après tout ce que je t'ai dit? Tu n'es qu'une sombre petite idiote, exactement comme ta mère, toujours à quémander de l'attention.

- Papa arrête, s'il te plaît arrête. Dis je alors que ses hommes m'attachent sur une chaise, j'ai les joues rouges et les larmes pleins les yeux.

- C'est toi qui a voulu cette situation, je t'avais pourtant demandé de rester tranquille.

- Je ne veux pas, tu comprends? je ne veux p... je ne ressens qu'une forte douleur à la joue et je comprends qu'une nouvelle fois, il vient de me gifler.

- Ferme la et tiens toi prête mais ne t'inquiète pas. Je ferai tout pour récupérer mon petit-fils. Lui au moins ne me décevra pas. Dit il en sortant suivi de ses hommes.

Mes larmes se tarissent au fur et à mesure que je me rappelle du regard d'Angel, oui il était là, à ce moment où nous l'avons dépassé, je l'ai vu.

Il est venu pour nous, je sais qu'il saura le retrouver.

***

Je ne sais plus combien d'heures se sont écoulées mais je me fais revenir à moi par un seau d'eau glacé et je ne peux m'empêcher de crier.

Ah je me suis endormi dans cet position inconfortable

- Calme toi, il est temps de te préparer notre patron vient d'arriver. Dit un des hommes qui m'avait attaché.

- Comment ça, votre patron? Je pensais que mon père était...

- Adam? Jamais de la vie. Nous gardons juste un oeil sur lui en obéissant au ordre du grand patron

- Du...du grand patron ? Mais c'est...

- Dépêche toi de te faire belle. Il nous attend. Dit il en détachant mes liens. Le patron aime les belles créatures. Termine-t-il et je le regarde dégoûté mais ne dit plus rien.

Je me dirige vers les pièces qu'il m'indique et nous arrivons après les marches d'escalier dans la chambre qui m'a été alloué à mon arrivée.

- Tu as cinq minutes, prête ou pas, je te sors par la peau du cul. Dit il en ressortant de la chambre.

Alors c'est comme ça qu'on appelle le père d'Angel? Le grand patron? Mais qui est-il vraiment ?

Je serre fortement mon collier en forme d'étoiles et prend un grand bol d'air, je dois m'apprêter. Je n'ai pas vraiment le choix.

- Ça va aller Simone, il ne peut pas être pire que Angel, si?

Je me change rapidement et porte un leggings et un t-shirt ample mais léger, la dernière chose que j'ai envie c'est de plaire au père de mon... beurk de Angel.

C'est pas malsain ce genre de relation?

- C'est l'heure. Me préviens la voix d'homme à l'accent russe en entrant dans la chambre. Un signe de la tête m'indique que je dois sortir. Ainsi nous traversons les couloirs et descendons les escaliers pour rejoindre le rez-de- chaussée où se trouve la cuisine, les salons et le bureau de père.

Je le suis sans dire un mot et je sais où nous allons. Au petit salon de la dernière fois. J'ai bien compris que c'est là-bas qu'il reçoit ses invités.

La porte s'ouvre et c'est papa qui se lève en premier.

- Ah la voilà. Dit il avec un grand sourire mais plus je m'approche. Plus son regard me paraît vide.

Que se passe t-il papa? Qu'as- tu fait?

L'homme qui était de côté concentrer à boire son café, tourne enfin la tête vers moi et je suis pétrifiée par la ressemblance. Je n'arrive plus à faire un pas de plus, la porte derrière moi se referme dans un bruit sourd mais mon regard reste figé sur cette homme au regard ténébreux. Est-ce possible que deux hommes se ressemblent ainsi?

Oui il est plus vieux, mais il n'y a aucun doute sur l'identité de l'homme qui se trouve devant moi.

- Alors voilà la femme qui fait perdre tout bon sens à mon bâtard de fils? Dit il en se levant et en s'approchant de moi, aussi grand, le corps bien entretenu, même s'il y a un petit ventre qui déborde, malgré ses cheveux poivrés, il reste d'une beauté indéniable. Les photos que j'ai reçu ne vous font pas éloge et c'est yeux... Dit-il en serrant mon menton fermement pour que je relève la tête. Décidément Angel me ressemble plus que je ne le pensais. Dit-il dans un soupir. Sa mère aussi avait ce style de regard, rien à voir avec ce vert, mais Élisa avait un bleu tout aussi intense. Fini t-il de parler avant de retourner à sa place comme si de rien n'était. Je l'embarque avec moi. Dit il alors que je supplie mon père du regard en secouant de la tête.

- Et vous partez quand?

- J'ai rendez-vous avec mon fils demain très tôt. J'espère que ce bon à rien à enfin ouvert les yeux.

Angel? Non. Il a traité Angel de petit bâtard, mais là il vient de dire mon fils. Alors c'est deux fils sont au États-Unis?
Son accent est fort, très fort et sa voix est gurulente. Il n'inspire que terreur avec ses yeux noir qui vous transperce.

Maintenant je sais à quoi Angel ressemblera plus vieux et d'où vient l'aura terrifiante qu'il a toujours eu.

C'est de famille.

Seigneur, donne moi un bon et doux mari. Ça a toujours été mon souhait. Quand j'ai commencé à prier, et j'ai vu Angel changer sous mes yeux, alors j'espère qu'il ne sera jamais. L'homme détestable que j'ai sous les yeux.

Même si je ne le connais pas. Il me fait peur

- Tiens, comme nous l'avons convenu. Dit il en remettant une enveloppe à mon père. Je ne pensais pas que tu y arriverais. Fait il comme si je n'existais plus

- Vous avez été plus que généreux avec moi. C'est normal que je réussisse.

- Papa, de quoi il parle?

- Simone tu peux sortir, on te fera appeler .

- Papa je te...

- Elle n'est pas au courant ? Lui demande le père d'Angel avec un petit sourire suffisant. Comme je déteste ce sourire.

- Sergei non. Dit papa en secouant la tête en le regardant

- Quel plaisir aurais-je si je ne peux même pas lire la terreur dans ses magnifiques yeux? Ma chère enfant. Dit-il en me regardant. Ton père ici présent vient de conclure ta vente de plusieurs millions de dollars. Maintenant tu es à moi. Hektor ramène là dans sa chambre. Dit il assez fort pour faire entrer l'homme de tout à l'heure

- Papa non, tu n'as pas pu faire ça ? Papa. Je crie alors qu'une main s'enroule autour de mon bras. Papa dit quelque chose je t'en prie, tu n'as pas...

- Écoute Simone, je n'ai rien contre toi. Ce sont juste des affaires. Dit il et je reste sous le choc et ne me rend même plus compte quand cet homme me ramène dans cette soi-disant chambre.

La Maîtresse du milliardaire Froid Where stories live. Discover now