Me and the Devil : Sebastian Pallow (FR)

CHAPITRE 42 : Voler

(Un autre chapitre cher à mon cœur et bien sûr une chanson pour l'accompagner. Hearing - Sleeping At Last)

......Sebastian avait été trop excité par la perspective de voler et m'avait rapidement pris la main, m'entraînant dans les escaliers, à travers les couloirs et nous faufilant jusqu'à la pelouse du château. Je craignais que ma paume ne transpire contre la chaleur de la sienne, mais même lorsque nous nous sommes arrêtés devant une grande cabane en bois, il ne m'a pas lâché. J'y ai vu un bon signe.

Ses yeux parcoururent le terrain, plissant les yeux dans l'obscurité, et sa voix devint un murmure - juste au cas où.

"Ecoute Barlowe, je sais que tu es en passe de devenir la plus grande Auror du monde et tout ça, mais j'ai besoin que tu regardes ailleurs - pour ce soir..." Il haussa les épaules alors que je le regardais avec méfiance. "Nous avons besoin d'emprunter deux ou trois choses."

"Oh là là."

Avec une dernière pression, il lâcha ma main et fouilla dans l'intérieur de sa robe, récupérant sa baguette et la plaçant près de la serrure de la porte.

"Alohomora" Son murmure chatouilla les cheveux de ma nuque.

Les gonds grincèrent tandis que la serrure s'enclenchait et s'ouvrait en pivotant lentement vers nous. Sébastien tendit un doigt dans ma direction, puis s'enfonça dans l'obscurité, le seul signe de sa présence étant un léger bruissement de tissu provenant de l'intérieur de l'abri.

Il émergea quelques instants plus tard, deux balais de bois en lambeaux dans les mains, et sourit fièrement.

"Votre char, ma dame." Il me tendit celui qu'il tenait dans sa main droite et je l'acceptai avec hésitation.

Refermant les portes de l'abri derrière lui et refermant la serrure, il accrocha son balai sous sa jambe et me regarda avec impatience. La faible lumière de la lune dansait sur les cheveux de sa tête et rebondissait sur les dents de son sourire.

Je restai figée.

"Barlowe ? Tu vas bien ?"

Je fis un signe de tête et me déplaçai pour enfourcher mon balai, mais je fléchis les doigts contre le bois, les pensées de mon corps tombant dans l'air et dans les arbres en contrebas effleurant les bords de mon cerveau.

Sebastian était descendu de son balai et se trouvait à mes côtés, la main tendue. "Donne-moi le balai, Barlowe."

"Je suis désolée, je peux le faire... Je... euh... je-"

Son seul sourcil levé m'arrêta en plein milieu de ma phrase et ses doigts se dirigèrent à nouveau vers mon balai. Je l'enjambai à nouveau et plaçai le manche dans sa paume tendue.

Il fit ensuite un pas vers la remise et appuya le balai contre le mur avant d'enjamber son balai et de se placer près de l'avant. Il tourna la tête pour me regarder par-dessus son épaule, le sourire de travers et tout le reste.

"Monte".

Mes deux sourcils se sont levés et j'ai laissé échapper une bafouille incrédule.

"Pas question."