L'argent.
Cette chose capable d'aider des vies, tout comme de les détruire.
Cette chose capable d'être une source de bonheur, tout comme elle peut-être source de malheur.
Cette chose pour qui l'homme est prêt à tout échangé, même son âme pour en acq...
- On l'achètera sur terre, si c'est la cas. Dit le bouffon en regardant sa montre.
Vous ne rajoutez rien d'autre. Un silence tomba à nouveau entre vous. Vous soupirez en regardant le paysage défilé, les pensée un peu ailleurs.
Après avoir entendu le passé de Mammon, les choses devenaient un peu plus clair pour vous. Notamment sur son comportement et ses agissements.
Non seulement, il avait été délaissé pendant plusieurs décennies lorsqu'il avait encore son statut d'ange mais en plus, il avait été déchu juste parce qu'il avait voulu suivre ses convictions et dont leur but n'étaient pas le moins du monde malveillant. Du moins, d'après ses dires.
Vous n'y étiez pas. La seule personne qui pouvait en témoigné était Lucifer, mais vous ne l'aviez vu qu'une seule fois depuis que vous êtes ici bas. Pendant la soirée qui a suivi votre première prestation. Mais le regard qu'il avait lorsqu'il vous l'avait raconté était trouble. De plus, de tout le long de son histoire il vous avait toujours regardé dans les yeux.
Il n'avait jamais baissé le regard, signe qu'il n'avait pas menti. Vous aviez crû voir de la tristesse dans ses yeux, mais pas des larmes. Pour lui et il l'avait bien dit, il me regrettait rien. Lucifer avait eu raison, depuis sa d'échéance, il n'avait jamais été aussi libre et vivant que lorsqu'il était piégé dans dans son secteur au paradis.
En ce qui concerne le changement de son ancien nom, il trouvait juste que ça faisait beaucoup trop angélique pour son tout nouveau statut de représentant de la cupidité et de l'avarice. Ce qui était totalement vrai, Sachiel ça n'inspire pas vraiment l'effroi et ça ne convient pas à un démon non plus.
Mais une question, vous turlupinait l'esprit. D'après son histoire, lucifer et lui étaient toujours ensemble lorsqu'il est tombé en enfer. Mais celui-ci est désormais marié à Lilith, qui était resté avec Adam quand tout celà c'est passé.
Comment on sont-il donc en arrivé là ? Lilith se serait-elle rebellé également ?
Possible. Asmodée devrait en savoir plus là-dessus. Mammon également vu qu'il est le principal concerné, mais vous aviez préféré éviter de le lui demander. Ayant un peu peur de sa réaction, au vu qu'il avait gardé encore ces photos, peut-être ressentait il encore des sentiments pour lui?
La limousine rentra dans l'ascenseur, pour l'étage numéro six, en gros le cercle de la luxure. Pour y retrouver fizzarolli et Asmodée, avant de franchir le portail vers la terre.
Mais quelle destination ?
- Nous allons où précisément sur terre ?
- Une île privée au Brésil.
- U-une île privée !?
- Ben oui. Fit-il en riant légèrement. Vacance veut dire s'éloigner un peu de tout, s'isoler en essayant de ressourcée tout en s'amusant. Quoi de mieux qu'une île coupé du monde.
" Hum... Ou alors, il y'a une autre intention derrière." Pensez-vous.
Quoiqu'il en soit, vous aviez tout de même hâte d'y être.
La limousine arriva enfin à la propriété du prince de la luxure. Mammon sorti du véhicule avant de tendre son bras pour vous y aider à faire pareille, chose qui vous surpris grandement mais vous fit plaisir. C'était Gérald qui s'occupaient de porter vos deux valises, juste derrière vous alors que vous avancez vers la demeure.
Les employés vous firent entrée, puis vous guident là où se trouvait le maître des lieux.
Fizzarolli qui était accroché comme à son habitude sur l'épaule du prince descendit, pour vous faire une étreinte que vous lui rendez joyeusement.
- Prête pour le départ ?
- Oui enfin plus où moins. Depuis que je sais que, c'est sur une île privée que l'on se rend.
- Ah bon?
- Mammon! C'était une surprise !
- Tu m'as dis ça à quelque moment toi?
Asmodée soupira en passant ses mains sur son visage, chose qui fait rire Fizz de même que vous.
- Bon on y va, avant qu'il me dégoûte des vacances. Dit Asmodée, un livre en main.
Il vous tourna le dos, puis récita un sort et une sphère lumineuse grandi sur le mur.
- Voilà le portail est fait. On peut y aller ! Dit-il en attrapant sa valise.
Fizzarolli pris également la sienne et suivi son maître qui s'engouffre déjà dans le portail.
- Ok. Gérald tu peux t'en aller et j'espère que tu n'as pas oublié les consignes ?
- Bien-sûr que non mon seigneur.
- Parfait, de toute façon je sais que je peux compter sur toi.
Le majordome fit ensuite une révérence, puis parti. Mammon se chargea de vos deux valises, puis emboîta le pas vers le portail avec vous juste derrière. Une fois traversé celui-ci se referma juste derrière vous.
- Pincé moi je rêve... Aïe !
- Ben quoi? tu as demandé que l'on te pince.
- C'était une façon de parler !
Mammon se contenta de rire, pendant que vous vous massez le bras en lâchant une injure, avant de reporter votre regard vers l'immense bâtisse juste devant vos yeux. Une véritable villa de vacances, qui faisait face à la mer.
- Et si on allait s'installer plutôt que de resté planté là. Suggéra Asmodée.
Sans rien ajouter, vous pénétrer dans la villa. De l'intérieur, celle-ci était encore plus magnifique. La lumière du jour s'y inflitrait parfaitement, lui donnant une atmosphère plutôt chaleureuse. Vous et fizzarolli observaient le lieu comme des enfants qui venaient à peine de naître. Chose qui fit rire Ozzie mais qui agaça Mammon.
- Vous allez pouvoir faire le tour, quand on aura déballer les valises. Déclara le bouffon en montant les escaliers juste derrière Asmodée.
Fizz et vous suivez les deux princes à l'étage. Il y avait plusieurs portes close. Asmodée s'arrêta devant l'une d'elle et Mammon devant une autre juste en face. Fizz et vous comprenez que pour le moment, c'est ici que vos chemin se sépare.
- On se voit tout à l'heure.
- Ok!
Il suivi Asmodée dans leur chambre et vous faite de même avec Mammon en refermant la porte. Celui-ci avait posé vos valises sur le lit et commençai déjà à défaire la sienne.
- On va partager la même armoire.
- Il semblerait bien.
- Alors, je m'occupe de ranger nos affaires. Sinon se sera le bordel.
- Hum, comme tu veux. Moi je vais prendre l'air.
Il sorti par la suite, vous laissant rangé tranquillement.
- Hé bien pour des vacances, ça commence bien. Soupirez vous en ouvrant votre valise.
.......À suivre......
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