Chapitre 27 - Zoé

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J'ai laissé Evan m'offrir un orgasme du tonnerre sur le parking tout à l'heure, mais j'ai vraiment hâte qu'il recommence tandis qu'il me pose sur le lit avec délicatesse alors que je calme le rire qui m'agitait jusqu'alors.

Je n'en reviens toujours pas.

La probabilité que l'on se retrouve ainsi... Elle était infime.

Et pourtant, nous sommes là.

Je suis soulagée de savoir que le fait qu'il ne me contacte pas ne dépendait pas de sa volonté. Soulagée de savoir qu'il ne m'a pas prise pour une idiote.

Je ne sais pas pourquoi tout ça revêt tant d'importance à mes yeux.

Certes, Evan était ma première aventure d'un soir... Je suis comme qui dirait novice en la matière. Mais cette nuit que nous avons partagé... C'est comme si cela avait créé un lien entre nous.

Je ne sais pas comment décrire ça.

— Donc... Toi, moi, mon lit...

— Zoé Carpenter, es-tu en train de suggérer que toi et moi devrions faire quoique ce soit d'ordre sexuel ?

Je ris à nouveau et glisse ma main sous la ceinture de son pantalon.

— À vrai dire, je fais un peu plus que le suggérer.

Entre mes doigts, je le sens dur comme de la pierre et je frissonne déjà à l'idée de ce qui m'attend. Parce que je sais exactement de quoi cette chose est capable.

Evan ferme les yeux tandis que je déboutonne son pantalon d'une main et que la seconde s'agite sur son sexe.

Je suis excitée comme jamais et honnêtement je pourrais me contenter de ça tant il semble apprécier.

Mais les doigts de mon amant se glissent dans mes cheveux et il les détache d'un geste habile en tirant sur les quelques épingles qui maintiennent mon chignon.

Puis il dégage mon cou pour venir y déposer une trainée de baisers brûlants.

Cette fois, je ne suis pas sûre de pouvoir me contenter d'aussi peu parce qu'entre mes jambes, l'excitation est à son comble. Et une chose est certaine... Je veux jouir à nouveau.

Evan prend le temps de me savourer et promène sa bouche sur tout mon corps tandis que je m'abandonne complètement.

Mais alors qu'il arrive au niveau de mon décolleté, il s'interrompt et retire ma main de son pantalon.

— OK ma belle il faut vraiment que tu arrêtes ça maintenant.

— Un jour je te ferais jouir dans ma main. Ou peut-être ailleurs... dis-je en lui offrant un sourire coquin.

Je pose un doigt sur ma bouche pour lui indiquer à quoi je fais allusion puis le laisse glisser entre mes seins sur lesquels je m'attarde un peu.

— Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter que tu débarques dans ma vie ?

Je frémis d'impatience lorsqu'il fait glisser la fermeture éclair de ma robe le long de mon dos, me redressant légèrement pour qu'il la fasse passer par-dessus ma tête.

Son sourire est carnassier et son regard... affamé lorsque je me dévoile à lui en sous-vêtements.

— C'est encore mieux que dans mes souvenirs, dit-il.

À moi aussi, ça me fait cet effet-là. La première fois que nous avons couché ensemble, il y avait toute cette urgence et ce désir soudain qui nous était comme... tombé dessus.

Aujourd'hui, le désir est toujours là, mais la joie de s'être retrouvés vient s'y ajouter et rend les choses encore meilleures.

— Ce n'est pas juste que tu aies encore tous tes vêtements, lui fis-je remarquer.

Il sourit et retire son t-shirt en une fraction de seconde, dévoilant ses abdominaux ciselés.

Comment peut-on être aussi beau ?

C'est sans doute absurde, mais je rougis davantage.

Il reprend la valse de ses baisers et s'attaque désormais à ma poitrine après avoir retiré mon soutien-gorge, passant sa langue sur la pointe de mes seins, qui durcissent instantanément à son contact.

Je ne sais pas trop comment, mais son pantalon glisse rapidement au sol et je me frotte désormais contre sa jambe pour soulager un peu le désir qui m'anime.

Sa main saisit ma cuisse et s'immobilise.

— Laisse-moi m'occuper de ça.

— Toi d'abord.

Je glisse à nouveau ma main le long de son sexe et il soupire.

— Tu es une véritable petite diablesse, souffle-t-il.

Je l'oblige à se rallonger sur le dos et l'enjambe, de sorte à me retrouver à cheval sur lui.

Je sens sa longueur frotter contre moi et cela ne fait que m'exciter encore davantage.

Evan se redresse et continue à m'embrasser tandis qu'il m'attire à lui de nouveau.

— J'ai tellement envie de toi

C'est réciproque. Je meurs d'envie de l'avoir à nouveau en moi. Mon cœur bat à tout rompre et j'ai l'impression que la température dans la pièce est montée de plusieurs degrés. Ou bien peut-être que c'est juste la température de mon corps.

Il me fait à nouveau rouler sur le dos et vient se positionner juste au-dessus de moi, laissant planer ses lèvres au-dessus des miennes.

— Heureusement que j'ai ce qu'il faut cette fois-ci, dis-je en tendant le bras en direction de ma table de chevet où se trouve le restant du paquet acheté à Vegas.

Je fais glisser le boxer d'Evan le long de ses cuisses et attrape son membre pour y dérouler le préservatif. Je n'ai plus que ma petite culotte en dentelle blanche, mais je la retire rapidement à mon tour pour pouvoir lui laisser libre le chemin.

Ses doigts trouvent immédiatement mon intimité.

— Bordel, Zoé, tu es trempée.

Le mot est faible.

— À qui la faute ?

Ses doigts appuient plus profondément sur mon clitoris et je sens un premier frisson me traverser.

Je sais qu'il ne m'en faudra pas beaucoup plus pour jouir.

— Je vais me faire pardonner dans ce cas.

Il recommence et fait valser ses doigts sur mon sexe de plus en plus vite, avec une précision experte. Je voulais qu'il jouisse lui aussi, avant moi, histoire d'être sur un pied d'égalité, mais je suis bien trop faible pour le faire stopper ce qu'il a entamé.

Je ne parviens qu'à murmurer.

— On avait dit que tu serais le prochain.

Il glisse sa langue dans ma bouche dans un baiser passionné et accélère la cadence de ses doigts de sorte que j'atteins le maximum de mon plaisir en un nouveau temps record.

Quand il me sent trembler dans ses bras, il cesse de m'embrasser et m'offre un sourire satisfait.

— Maintenant, je peux être le prochain.

Je peine à me remettre de cet orgasme incroyable, mais je compte bien lui rendre la pareille.

Le seul avantage dans le fait d'avoir perdu mon boulot c'est que rien ne m'attend avant ce soir alors je vais faire en sorte d'en profiter. Toute la nuit.

Une seule nuitWhere stories live. Discover now