Chapitre 56 - Evan

693 53 1
                                    

C'est agréable d'être enfin à la maison.

Je suis rentré un peu plus tôt que prévu, ce qui explique que Zoé ne se soit pas attendue à ce que je la retrouve dans la cuisine à cette heure-ci. Mais je ne le regrette pas.

Pour dire vrai, j'aurais pu la retrouver dans n'importe quelle pièce de la maison et m'en satisfaire.

Nous avons rapidement pris nos marques tous les deux. Et je suis heureux de constater que malgré les semaines qui passent, les choses vont toujours aussi bien.

Elles vont même de mieux en mieux.

Le fait pour Zoé de se libérer de son secret a été extrêmement bénéfique.

Et il faut dire que les gars font beaucoup pour l'intégrer.

Ils ont prévu de révéler l'existence de Zoé à Mariana cette semaine.

Ni eux ni moi ne lui en avons parlé pour ne pas la stresser inutilement. Nous ferons le point ensuite.

Chaque chose en son temps comme on dit. Pour l'instant elle apprend à connaitre ses frères et découvre un peu qui était son père biologique. Avec ses bons et ses mauvais côtés.

J'apprécie leur honnêteté.

Ils auraient pu l'idéaliser ou au contraire ne mettre en avant que ce qu'il a fait de mal... Mais ils lui disent tout. Et j'ai le sentiment qu'elle aussi apprécie.

— Où est Abby ? demandé-je en picorant son cou de petits baisers tandis qu'elle peine à articuler sa réponse.

— Au... Lit... Elle est... Couchée...

Excellente réponse.

J'aime ma petite fille plus que tout au monde et elle aussi m'a manqué pendant mon absence, mais là tout de suite, je ne pense qu'à dévorer la magnifique femme qui se tient devant moi.

Ses mains posées sur le comptoir auquel elle s'agrippe, Zoé fait glisser ses jambes autour de ma taille pour m'attirer à elle. L'érection que cela provoque est monumentale.

Autant elle est adorable la journée, autant elle se transforme en véritable diablesse quand il s'agit du sexe et je ne vais pas dire que ça me déplaît.

Bien au contraire.

Et ce qui lui fait prendre son pied me fait automatiquement prendre le mien alors... Je déboutonne son chemisier, impatient de retrouver ce qu'il y a en dessous. Elle gémit de plaisir et il ne me faudrait déjà pas grand-chose de plus pour exploser.

Dire que son corps m'a manqué est un euphémisme.

— Tu es sûr qu'on peut faire ça ici ?

Je hoche la tête pour confirmer.

— Abby a le sommeil profond et je l'entendrais si jamais elle ouvre la porte de sa chambre.

Il n'en faut pas plus pour la convaincre et elle plonge l'une de ses mains dans mon pantalon, m'arrachant à mon tour un gémissement.

Maintenant que j'ai entièrement retiré son chemisier, je découvre un nouvel ensemble, toujours en dentelle, mais blanc cette fois-ci. J'avais adoré celui de la dernière fois et il me semble que je le lui avais bien montré à quel point. Peut-être est-ce pour ça qu'elle a renouvelé l'expérience.

À vrai dire peu importe la raison. Je me délecte de ce que je vois.

— Merde Zoé tu es... incroyable.

— Tu aimes ?

J'effleure sa poitrine du bout des doigts et elle se cambre en réponse, ses tétons durcissant à mon contact.

— J'adore

— Bien, parce que j'ai entièrement renouvelé mon tiroir à sous-vêtements et il va falloir que je te montre tout ça. De très près.

Elle chuchote les derniers mots à mon oreille et je peine à garder mon calme.

J'ai envie de lui faire des choses. Tellement de choses...

Je suis resté presque deux ans sans sexe, mais autant dire que depuis que Zoé est entrée dans ma vie, je rattrape le temps perdu.

Je lui montre la bombe de crème et elle affiche un sourire plus que satisfait.

— Comment tu veux qu'on s'y prenne ?

Elle décroche l'attache de son soutien-gorge, révélant ses seins nus. Je ne me lasse pas de la voir faire ça.

— Surprends-moi.

Je dépose un peu de crème sur leurs pointes et elle soupire. Puis je pars à leur rencontre, et les lèche l'un après l'autre.

— Oh mon dieu... C'est...

En temps normal, je prends déjà beaucoup de plaisir à faire ça, mais avec la saveur sucrée de la crème qui explose dans ma bouche, j'apprécie d'autant plus. Surtout quand je vois la façon dont Zoé se tortille sous mes assauts.

Je recommence l'opération en traçant une ligne qui descend le long de son ventre. Elle porte une petite jupe avec une fermeture éclair sur le côté qui me facilite grandement la situation quand j'entreprends de la lui retirer.

La minuscule dentelle cachant son intimité est un spectacle hypnotisant.

Mais je finis par trouver la force de retirer ce morceau de tissu qui me sépare d'elle et réitère l'opération en déposant un peu de crème entre ses cuisses.

Zoé est désormais complètement allongée sur le comptoir, telle une friandise.

Une friandise que j'ai vraiment hâte de dévorer.

Je prends mon temps malgré l'excitation qui me ronge. Et quand enfin je glisse ma langue en elle, je sens son corps se raidir et la vois poser une main sur sa bouche pour atténuer le bruit provoqué par la manifestation de son plaisir.

Je poursuis, savourant le mélange de la crème sucrée et de son goût à elle.

Elle est délicieuse, et dans tous les sens du terme.

Le fait qu'elle se montre particulièrement coquine est un bonus dont je n'aurais jamais osé rêver.

— Continues, souffle-t-elle.

Je n'ai pas l'intention de m'arrêter de toute façon. J'aime bien trop ce qu'elle et moi sommes en train de faire. Et je la connais suffisamment pour savoir qu'elle est sur le point de jouir.

Alors je continue, insistant sur son clitoris à chaque passage tandis qu'elle s'abandonne peu à peu.

Finalement après quelques minutes, Zoé se crispe et son corps est pris de légers tremblements lorsque son orgasme la submerge.

Je me redresse, caressant dans le sens inverse la ligne que je viens de tracer avec la crème.

Les yeux clos, elle semble être toujours sur le nuage de plaisir auquel je viens de la mener. J'adore la voir si détendue. Et savoir que j'en suis à l'origine.

Elle me tend la main pour que je l'aide à se relever.

— Un seul mot... Waouh.

— À votre service mademoiselle, dis-je en mimant une révérence.

Elle rit tandis que du bout des doigts elle attrape un peu de la crème restée sur le comptoir et la dépose sur mes lèvres avant de me jeter de nouveau un regard coquin.

— On ne va quand même pas gâcher ça !

Une seule nuitWhere stories live. Discover now