chapitre 54

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- Tu me fais quelques photos ? me demande alors Céleste tandis que j'étais en train de bronzer depuis plus de vingts minutes déjà.

Je me redresse et m'empare de son téléphone qu'elle me tend. Elle prend alors la pose et le soleil reflète sur ses cheveux et son corps, la rendant encore plus somptueuse que d'habitude.

- Tu en veux combien ?

- Une vingtaine.

Je continue donc à la photographier et c'est alors qu'Ana arrive et commence à poser avec elle. Les filles rient et s'amusent à faire des poses provocantes toutes les deux tandis que je les photographie. Zach les regarde le sourire aux lèvres tout en s'emparant de sa serviette pour se sécher.

Lorsque l'instant photo est terminé, je lui rends son téléphone et elle commence à les trier tandis que je me tourne vers mon pote.

- Alors, elle est bonne ?

- Oh Exton, tu me connais jamais je n'oserai dire ça de ta copine. L'eau est très bonne, par contre, dit-il.

Je lui frappe l'épaule et on rit.

- Tu viens te baigner ? je propose à ma fausse petite amie.

Elle hoche la tête et nous nous dirigeons alors vers l'eau.

- Tu crois qu'il y a des requins ? demande-t-elle alors.

- Surement.

Son visage change d'expression et elle se fige.

- Sérieux ??

- Bah ouais, c'est la Floride quoi.

Elle grimace mais nous entrons quand même dans l'eau. Et assez vite, puisqu'il fait chaud et qu'elle est chaude.

- Tu sais nager ? je lui demande alors.

- Quelle question ? C'est comme demander si je sais faire du vélo.

- Et tu sais faire du vélo ?

Elle grimace.

- Non, mais je sais nager.

Je secoue la tête en me moquant d'elle tandis qu'elle plonge la tête sous l'eau et la ressort par la suite. Même au naturel, elle sort du l'eau. Elle possède une beauté qu'il est rare d'observer chez les autres femmes. Bien qu'Ana soit une très jolie fille, je trouve qu'elle ne lui arrive même pas à la cheville.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? me demande-t-elle en ajustant son maillot.

- Je me demandais comment une fille comme toi avait pu sortir avec un type comme William pendant autant de temps. Je suis persuadé que beaucoup d'hommes bien plus connus que lui qui auraient pu satisfaire ton père t'ont déjà fait la cour.

Elle hoche la tête.

- Je crois que je ne me suis pas rendue compte de la méchanceté et des vices de William jusqu'à ce qu'il me cogne dans la limousine d'où je me suis échappée pour aller me réfugier dans le bar où on s'est rencontrés par la suite. C'était mon déclic. Disons que tu es tombé à pic.

- Je suis toujours l'homme de la situation, je me vante.

Je suis aussi l'homme de la situation quand il s'agit de tuer mon meilleur ami...

Je secoue la tête et me concentre à nouveau sur Céleste. Elle m'observe comme si elle comprenait que mes pensées venaient de me happer.

- Tu sais quoi, pour une fois je ne vais pas me moquer ce ce que tu viens de dire, car dans ce cas précis notre fausse relation m'a sûrement sauvé la vie. Je crois que je me serais jetée par la fenêtre si j'avais dû rester avec William. Mon père n'a rien voulu entendre quand je lui ai dit ce que William m'a fait et il voulait que je me remette avec lui malgré les bleus et les cicatrices.

- Ton père est un connard, je lance en passant un bras autour de ses épaules.

Elle soupire, et me jette un coup d'œil.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Il y a les cameras, souris.

Elle ne dit plus rien et commence alors à se rapprocher de moi de manière naturelle. Les paparazzis continuent leurs photos.

- Et si on leur offrait de quoi nous mettre à nouveau en couverture des journaux people ? je lui propose.

Un sourire parcourt ses lèvres et elle acquiesce. Alors, je la tourne vers moi, rapproche mon visage du sien et l'embrasse avec ferveur...

FaçadeWhere stories live. Discover now