Chapitre 33

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(Bryan)

Alors que j'étais affalé sur le canapé encore en pyjama, on frappa à la porte. Je ne bougeai pas d'une semelle. J'attendais que la personne qui s'acharnait contre ma porte d'entrée s'en aille, mais au bout de dix minutes, je finis par me lever et ouvrir la porte. Des hommes armés me menottèrent et me firent monter dans leur voiture de police. Tout se passa si vite, que je n'eus même pas le temps de réaliser :

«  Bryan Duffield vous êtes en état d'arrestation »

Je ne comprenais pas pourquoi ces hommes m'embarquaient ! J'avais suffisamment payé les pots cassés il y a trois ans alors pourquoi rouvrir l'enquête ! J'étais déjà passé devant le juge pour le viol d'Alice. Ma mère leur avait donné 250 000 dollars suite à l'héritage de papa pour que j'évite de me retrouver en détention pour mineur. Pourquoi revenir trois ans après alors que l'affaire était réglée, classée et presque oubliée ? À moins que ce ne soit pour une tout autre raison...

Je ne comprenais pas !

Alors que j'étais menotté à l'arrière de la voiture de police, mon téléphone vibra. Je bougeai comme je pouvais pour le faire tomber de la poche de ma veste. A ma plus grande surprise, un message de Jake ou plutôt Hugo s'afficha : «  Echec et Mat Duffield ! »

Je l'imaginais derrière son écran à devoir sourire comme un abruti et à jubiler. Quel connard !

Les flics me firent entrer dans une salle où de l'autre côté d'une vitre se trouvait Hugo avec une tête de pauvre lapin apeuré malgré la gueule de bois qu'il avait. Le flic prit la parole :

-         Monsieur  Duffield, ce jeune homme a porté plainte contre vous pour violence physique, et vu l'état de son visage, vous êtes en état d'arrestation.

Ma gorge se serra. Ce type était complètement cinglé. Son œil au beurre noir avait disparu depuis longtemps mais en effet il présentait d'autres blessures d'une gravité extrême sur le visage. Il était fou au point de s'être frappé et mutilé seul ! J'étais pourtant persuadé que hier soir son visage était aussi parfait que la peau d'un bébé.

-         Va te faire soigner pauvre type ! tu t'es frappé seul espèce d'enfoiré ! grognai-je

-         Il est violent je vous le jure monsieur, faites quelque chose. Il y a trois ans il a violé sa petite amie, maintenant il a défoulé sa haine et sa frustration sur moi, qui sera sa prochaine victime ?

J'avais une rage incontrôlable ! Sa tête faisait de la peine à voir. J'avais une envie folle de le frapper pour de bon cette fois. Il valait mieux pour lui que je sois incarcéré pour le moment parce que sinon je crois que j'aurai contribué à sa mort.

Hugo sortit de la pièce et des officiers me mirent dans une cellule provisoire. Il avait gagné ! Il avait réussi son coup ! J'étais maintenant loin de Mila, loin de tous et j'allais crever ici entre ses quatre murs dégueulasses à cause d'un pauvre type complètement détraqué !

Je repensais à tout ce que j'avais pu faire, à toutes les erreurs que j'avais commises dans le passé, à mon père qui était parti trop tôt, à ma mère qui avait fait tout son possible pour que je ne manque de rien et à Mila, celle pour qui je ressentais quelques chose d'indescriptible et que j'avais embrassé la veille.

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Je posterai les prochains chapitres dans la semaine ou le weekend prochain au plus tard car wattpad beug à mort et je n arrive pas à publier d autre chapitre....

Coupable malgré moi [terminé]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora