Chapitre 34: stop

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Je déteste le matin. C'est le pire moment de la journée. Et une fois de plus, Jo entre dans ma chambre pour me réveiller.

- Aller, debout, c'est le premier jour des vacances, me dit-elle en me secouant.

- Mais Jooo, c'est justement les vacances laisse moi dormir, je lui répond sans ouvrir les yeux .

- Pas d'excuses, lève toi, dans 10 minutes je reviens et je t'emmène de force jusqu'en bas. Que tu sois prête ou non.

Puis elle s'en va comme elle était venue.

Comme je suis prête un peu avant, je sort de ma chambre et j'attends Jo devant ma porte. Marc était obligé de sortir à cet instant.

- Eh salut Nina, Noemy et Ben m'ont raconté ce qu'il s'est passé hier. Vous avez eu une de ces chance, toi et Zach.

- Sans eux et Neven, moi je serais sûrement plus là en train de parler avec toi. Et je ne veux pas savoir en serait Zach.

- Ton plan vous à sauvé, continue-t-il mais pour que personne d'autre ne l'entend, J'espère juste que tu ne devras plus faire de truc comme ça, parce que c'était dangereux.

- Sauf que si je ne l'avais pas fait, Ben, Noemy et Neven ne nous auraient pas aidés.

- Mais tu as failli mourir. S'ils étaient arrivés seulement une minute plus tard, ils auraient seulement retrouver Zach, toi tu serais soit morte, soit avec Lucien, et je ne sais pas laquelle de ces deux options aurait été pire: te voir morte ou te savoir avec Lucien, s'emporte-t-il d'un ton tranchant.

- Et quoi? T'aurais fait quoi à ma place?, je demande sèchement, On ne sait pas ce qui aurait pu se passer donc vas-y, dit moi ce que tu aurais fait si ta vie, celle de ton frère et celle d'un de tes meilleurs amis avait été en jeu. Et puis pourquoi tu t'emportes comme ça? Ça ne te concerne en rien.

- Je..., au moment où il allait me répondre, j'entends la porte à côté de moi s'ouvrir, On en reparlera.

Il tourne les talons et s'en va.

- Oula, ça avait l'air tendu ça, ils s'est passé quoi?, me demande ma meilleur amie.

- Rien de très important, je crois. Il faut que je te dise un truc encore.

- Du dossier? J'adore, c'est sur qui?

- Pas vraiment, non, dis-je en riant, C'est sur personne en particulier. Hier soir, en repartant de l'infirmerie, Lucas et moi avons croisé quelqu'un. Un nouveau, et il a un an de plus que nous.

- Il vient d'où? Comment ça se fait que ses parents ne l'ai pas envoyé ici dès ses 10 ans?, me demande-t-elle, curieuse, lorsqu'on commence à descendre les escalier.

- Justement, j'y viens: il vient d'un orphelinat. Ça veut dire que ses parents l'ont volontairement abandonné, ou qu'ils sont mort.

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