Chapitre 17: la bataille des rosiers sanglants

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— Aujourd'hui, comme promis, la révolution Elfe, commença le professeur Zing. Donc, comme vous le savez déjà, jusqu'à la bataille des rosiers sanglants, la population Elfe était au service des autres races et ce dans tous les pays. Ils travaillaient aux postes les plus ingrats avec pour seul salaire d'être nourrit. Il y a 25 ans, certains Elfes se sont auto-proclamés Conseil Elfique Dirigeant. Ils ont réclamé pour leur espèce: un territoire, l'abolition de leur esclavage et la reconnaissance en tant que race indépendante et égalitaire en droits par rapport aux autres. Des réclamations qui parurent légitimes à certains dirigeants qui ont signé l'accord, mais pas tous. En effet, si la démocratie de Zibor ainsi que le royaume d'Asilan ont signé, ce ne fut pas le cas des empires Mendrids, Bolirme et Bilel.

— Pourquoi, demanda Mong sans lever la main?

— Asilan n'avaient pas besoin d'esclaves. Les Asimes ont des pouvoirs qui leur permettent de faire les tâches ingrates facilement et il n'ont pas besoin de « premières lignes » lors des batailles rangées. Ils ont, le plus souvent, recours aux assassinats. Le roi Kimko ne voudrait pas perdre d'éventuels porteurs dans une guerre. Les Zarwing, quand à eux... J'aimerai vous dire que c'est par altruisme, mais c'était simplement par peur. Nous n'étions, à l'époque, de médiocres combattants et en sous effectifs pas rapport aux Elfes. Mais les Mendrids! L'esclavage des Elfes était la base de leur système, et de leur puissance.

— Et du coup, comment une poignée d'Elfes a pu vaincre les deux empires Mendrids, demanda l'un d'eux derrière Mong?

— Les premiers temps, il n'y a pas eut de confrontation proprement dit. La guerre se présentait surtout sous la forme de guérilla. Des petites actes isolés comme l'attaque de convois de marchandises, la détériorations des armes de siège, empoisonnement des cours d'eau... Des tentatives de renversements auxquels les deux dirigeants Mendrid décidèrent de mettre un terme lors d'un massacre de masse. Ils savaient que les Elfes rebelles s'étaient réfugiés sur une île à l'Est de Bilel. Ils y envoyèrent deux corps d'armées. Les Elfes, malgré l'aide de la magie noire qu'ils s'étaient procurés, n'avaient aucune chance. La bataille fut un carnage, le carnage des rosiers sanglants. Deux milles Mendrids et quatre cents Elfes périrent ce jour là. L'île fut établie en tant que territoire Elfe et les deux empereurs abdiquèrent.

— Mais comment, demanda Lise? C'était du trois contre un, comment les Elfes ont pu gagner?

— Certains attribuent leur victoire à la magie noire, répondit Monsieur Zing avec un sourire qui laissait présager qu'il n'en faisait pas partit. Mais d'après les témoignages, ils n'en auraient pas eu assez pour faire de tels dégâts. Apparemment, ils auraient eu un autre coup de pouce.

— Un coup de pouce, répétais-je?

Pour la première fois depuis que j'avais cours avec le professeur Zing, il ne put me répondre. Il n'en parut pas gêné pour autant. Il y avait quelque chose qu'il ne savait pas et ça semblait le passionner, le fasciner même. Il tenta tout de même de se justifier.

— Aucun Mendrid n'a survécu pour rendre un témoignage. Quand aux deux cents Elfes présents qui étaient en état de raconter, soit ils promirent qu'ils ne dénonceraient pas leur sauveteur, soit ils rapportèrent des propos totalement incohérents sur une lumière blanche aux ailes de chauve souris ou de dieu venu du ciel. La magie noire avait provoqué quelques dégâts majeur sur leur santé mentale. Alors non, personne ne sait à part peut-être ce mystérieux sauveteur lumineux... Donc, commençons par examiner la correspondance entre deux Elfes qui projetaient d'attaquer un convois sur le chemin de Cassant, ouvrez vos livres page 45. 

Emmerson école pour futurs Guerriers, Mages et DiplomatesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant