Come back to me » h.s ─ TOME 2 (PARTIE 1)

Chapitre 97 : Tu t'es tapé ma fiancée.

NDA : Lisez le mot de fin, svp !

~~~~~

HARRY

Des coups donnés à ma porte me coupent dans mon écriture. Je fronce les sourcils en même temps qu'une voix s'élève de l'autre côté de la porte d'entrée.

- Styles ! Styles, ouvre cette porte !

Jesse.

- Putain... soupiré-je, déjà agacé.

Elle lui a parlé.
Et les problèmes commencent dès maintenant...

- Harry, ouvre cette putain de porte !

Et c'est ce que je fais. Jesse se tient devant moi, les poings serrés, la mâchoire contractée et le regard meurtrier.

- Tiens, Jesse.

Je tente un sourire qui se veut moqueur, mais il disparaît immédiatement lorsqu'une douleur traverse ma mâchoire sans que je ne m'y attende.
Putain, l'enculé vient de me foutre son poing dans la gueule.

- Ça ne t'a pas suffit de me foutre la honte le soir du réveillon avec tes cadeaux à la con ? Il a fallu en plus que tu te tapes ma femme ?!

Ne pas lui montrer qu'il m'a fait mal. Putain, il n'y va pas de main morte, ce fils de chien.
Mais je peux comprendre sa colère et n'ai pas le droit de lui en vouloir. J'ai couché avec la femme qu'il s'apprête à épouser. D'accord, j'aime Maëlle et elle semble m'aimer aussi, mais elle est en couple et avec lui. Si ça m'était arrivé à moi, je ne me serais pas contenté d'un gentil coup de poing dans la mâchoire — je l'aurais carrément tué.

- Je peux comprendre ta colère, Jesse, et...

Deuxième coup de poing dans la gueule. Je porte mes doigts à ma bouche et grimace lorsque je contaste saigner. J'inspire profondément pour ne pas péter les plombs et le regarde à nouveau.

- Et j'en suis désolé, poursuivis-je.

Je le suis réellement.

- Où elle est ?

Je fronce les sourcils, perdu. Il ne vient pas de l'appart de Maëlle, là ?

- Qui ça ?

- Ta petite femme. Elle est au courant que tu t'es tapé ton ex ? Quatre fois ?

Je vois rouge.

- Je t'interdis de lui en parler, connard.

- Oh ? Vraiment ? Tu veux encore m'interdire des choses après avoir baisé ma fiancée ?

- Jesse Metcalfe, si tu vas parler à Olivia, je...

- Tu quoi ? me coupe-t-il, provocant. Ce sont des menaces que j'entends-là, espèce d'enculé de tes morts ?

- Dégage de chez moi.

Il rit jaune.

- Sinon quoi ?

Je le saisis par le col, il ne scille pas.

- Sinon j'appelle la police, tout simplement, souris-je.

Il rit à nouveau.

- Vas y. Je me ferais un plaisir de leur rapporter ce que t'as fait hier soir, salopard.

Je le lâche et le repousse en arrière.

- Rentre chez toi, Jesse. Je suis sérieux.

Il me défie du regard et je comprends qu'il n'est pas prêt à dégager.
Putain, il fait chier.