Chapitre 12

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France, Demetrio

Ce matin, je suis tout excité parce que je m'apprête à passer la journée avec mes fils. Je descends de ma voiture et frappe à la porte. Léa m'ouvre, souriante, mais une lueur d'inquiétude passe dans ses yeux incroyables. Je vais lui prouver qu'elle n'a pas à s'en faire ! Mais avant, j'ai une question que j'ai oublié de lui poser hier.

- Bonjour ma belle.

- Salut Demetrio, entre. Les petits dorment encore. Alberta ne va pas tarder. Je l'ai prévenue du changement de programme et elle est contente de t'épauler.

- Elle est vraiment adorable.

- Oui, j'ai beaucoup de chance de l'avoir.

- Je sais que tu dois aller travailler mais je dois te demander quelque chose.

- Je t'écoute.

- Quand dirons-nous aux enfants que je suis leur père ? J'ai bien peur de ne plus pouvoir attendre.

- Euh je ne sais pas. Pourquoi pas ce soir à mon retour ?

- Euh, oui d'accord, souris-je.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me propose de le faire si rapidement mais je suis ravi.

- Génial ! Je dois te laisser. Je finis vers 17 heures. Appelle-moi au moindre souci, je t'ai laissé mon numéro sur la table. Si tu veux aller voir les chevaux, tu peux. Je te fais confiance. Ils sont tous gentils avec les enfants et Alberta connaît toutes les pâtures.

- Pas de problème, merci. Passe une bonne journée tesoro.

Malgré son attitude décontractée, je vois bien qu'elle est contrariée de me laisser les petits. Elle les a protégés depuis leur naissance et moi je fais irruption comme ça dans leur vie alors que j'aurais dû être présent depuis le début. Il est donc impératif que je fasse mes preuves pour que j'occupe enfin ma place dans cette famille.

Je me penche et lui dépose un baiser sur le front. Le contact de sa peau m'électrise et j'ai envie de plus. Bien plus. Mais je calme mes pulsions. Ce n'est pas le moment. Je me recule et la vois rouvrir les yeux, les lèvres entrouvertes. Hum, elle est la tentation incarnée. Si elle n'arrête pas tout de suite, je ne réponds plus de rien. Les joues rouges, elle quitte la maison presque en courant, mettant fin à ce moment féerique.

Une heure plus tard, Alberta me montre comment préparer les biberons alors que les petits sont sur le canapé, les yeux encore remplis de sommeil. Une fois prêts, je vais leur apporter et les prends sur mes genoux en posant un bisou sur leur tête. Alberta nous observe, attendrie. Nous les avons ensuite habillés et je me suis plutôt bien débrouillé même si les garçons étaient un peu agités.

Nous partons ensuite faire le tour des prés pour vérifier si tout va bien au niveau des chevaux. Nous nous arrêtons dans la pâture de Balinor et Merlin.

- Livio, Emilio venez, les appelé-je.

Les garçons approchent et je leur donne une carotte.

- Donnez-les aux chevaux, comme ça, leur montré-je.

Je les porte un par un et fais attention à ce qu'ils ne se fassent pas croquer les doigts. Ils rient aux éclats et Dio que j'aime ce son.

Après avoir passé la matinée à se balader, nous rentrons pour préparer le repas.

- Venez les petits monstres, il faut nettoyer vos mains !

Je les emmène dans la salle de bain. Ils sont concentrés sur leur tâche, si bien que je laisse échapper un petit rire. Alberta me sourit, heureuse de voir que je prends des initiatives aussi simples soient-elles.

Rayons de soleilWhere stories live. Discover now