Chapitre 17

7.3K 440 1
                                    

❗ Scène à caractère sexuel ❗

France, Demetrio

Léa saisit brusquement mes lèvres et s'agrippe à ma nuque. Je suis surpris mais j'approfondis ce fabuleux et tant attendu baiser. Je serre sa taille et froisse le tissu léger de sa robe. Nos langues se rejoignent, s'emmêlent et entament une danse tantôt langoureuse tantôt déchaînée. Un feu bout en moi, ravivé par ce contact inespéré. Un gémissement s'échappe des lèvres de ma femme. Je l'étouffe des miennes tandis que ma gorge émet un grognement rauque. Ce moment est hors du temps, absolument magique. Cependant, je ne veux rien précipiter et m'arrache à son étreinte. Ma belle exhale un soupir de frustration qui me fait sourire.

- Ma douce, arrête. Nous devons prendre notre temps, lui dis-je à contrecœur d'une voix encore plus grave que d'habitude.

J''ai beaucoup de mal à me contrôler, à ne pas céder à la tentation que représente son corps magnifique. 

Seulement, ma compagne ne veut rien savoir et reprend d'assaut mes lèvres. Cette fois, je ne suis pas sûr de pouvoir résister. Nos lèvres se retrouvent et ne veulent plus se quitter. Toutefois, Léa décroche sa bouche de la mienne quelques secondes, la respiration hachée, pour fouiller son sac et ouvrir sa porte d'une main tremblante. Il faut dire que je ne fais rien pour la calmer ! Je caresse ses épaules de mes doigts et les embrasse tendrement, faisant naître des milliers de frissons sur sa nuque délicate.

Une fois la porte ouverte, je la pousse à l'intérieur et recommence à la toucher, à l'embrasser sauvagement. Nous sommes tous les deux enflammés, incontrôlables. Notre désir nous consume et ne nous laisse plus d'autre choix que de l'assouvir. Cela fait bien trop longtemps que nos corps ne se sont pas unis. Il faut absolument y remédier !

Ma femme s'empare de ma main et me conduit à l'étage. Le chemin jusqu'à sa chambre me paraît si long. Les marches défilent une à une puis nous arrivons dans le couloir. Nous nous arrêtons devant une porte que Léa ouvre prestement. Elle allume la lumière et je découvre une pièce assez spacieuse, féminine et bien ordonnée. Le lit est bien fait, les draps semblent frais.On dirait qu'il a été préparé spécialement pour accueillir notre étreinte.

Léa se retourne vers moi et encadre mon visage de ses mains douces en se mettant sur la pointe des pieds. Je baisse la tête pour l'aider à accéder à ce qu'elle convoite et nous scellons nos lèvres dans un baiser enfiévré une nouvelle fois. Je pose mes mains dans son dos et les descends progressivement jusqu'à arriver sur ses fesses que j'empoigne. Je suis excité et je ne m'en cache pas. Ma femme frémit à mon toucher et gémit de plaisir. J'espère égoïstement qu'aucun autre homme ne l'a touchée depuis tout ce temps. Elle est à moi ! Je l'aime tellement ! Nous nous dévorons la bouche avec passion. L'atmosphère est chargée d'électricité, la tension sexuelle est palpable. Nos corps s'appellent, se réclament, ne demandent qu'à être réunis. Léa détache ses mains de mon visage et retire ma veste avec empressement puis desserre ma cravate. Je l'arrête alors qu'elle allait s'attaquer aux boutons de ma chemise.

- Tu es certaine de vouloir faire ça mon amour ? Je ne veux pas que tu regrettes, tu comprends ? prononcé-je difficilement.

J'ai envie d'elle plus que tout au monde mais je ne veux pas que demain matin elle se déteste pour m'avoir cédé et surtout pour avoir entrepris tout ce qui est en train de se produire.

- Je ne regretterai pas Demetrio, m'assure-t-elle. Je...j'ai très envie de toi, me confie-t-elle timidement, en rougissant encore plus alors que je ne croyais pas cela possible.

Je souris et dépose un tendre baiser sur son front. Elle lève les yeux vers moi et commence à déboutonner ma chemise calmement, bouton par bouton. Son regard timide me fait fondre et m'enflamme en même temps. Puis elle me débarrasse de ma chemise immaculée qui s'échoue sur le parquet, à proximité de ma veste.

Rayons de soleilWhere stories live. Discover now