Chapitre 40

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Italie, Léa

Elio est né il y a déjà un mois. Le temps passe si vite. L'accouchement a été long et laborieux mais je ne regrette pas d'en être passée par là pour avoir mon merveilleux bébé. Demetrio est complètement gaga de son fils. Il m'aide beaucoup avec les enfants. Il n'hésite pas à se lever la nuit pour s'occuper d'Elio. C'est vraiment un papa formidable. Il m'épate chaque jour un peu plus. Domenica et Giovanni ont déménagé dans une jolie petite maison non loin du manoir pour nous laisser notre intimité. Ils ne travaillent plus si souvent à la maison mais n'hésitent jamais à venir voir les garçons. 

Il est 15 heures, je reviens d'un rendez-vous chez mon gynécologue. Tout va très bien pour moi. Je rentre et appelle Demetrio mais personne ne répond, c'est étrange. Je fais le tour du rez-de-chaussée et commence à paniquer quand je ne vois pas âme qui vive. Je gravis les étages à toute allure. Personne au premier alors que les jumeaux sont censés faire leur sieste. Ok, là, j'angoisse totalement. J'arrive au dernier étage, Elio n'est pas dans son lit non plus ! Mais où ont-ils bien pu aller ? Demetrio m'avait assuré qu'ils ne bougeraient pas ! Je m'empresse de rentrer dans notre chambre et dès que j'ouvre la porte, je me fige. 

Oh !

Ce que je vois fait bondir mon cœur d'un amour pur. Mon mari adoré est allongé sur notre lit, Elio endormi sur son torse nu, et les jumeaux assoupis de part et d'autre de lui. Mon pauvre amour est si épuisé qu'il s'est endormi avec les enfants ! Je m'approche sans faire de bruit en découvrant son tee-shirt taché de lait qui traîne par terre. Je comprends mieux pourquoi il est torse nu ! Je lorgne sans retenue la partie de muscles bien dessinés que mon bébé ne recouvre pas. Je sors silencieusement mon téléphone pour capturer ce moment magnifique. Je sens que je vais passer quelques heures à fixer cette photo ! Je m'avance encore de quelques pas et replace délicatement une mèche de cheveux de Demetrio qui pend sur son front. Il remue à mon toucher et ouvre difficilement les yeux.

- Désolée, mon cœur, je ne voulais pas te réveiller, chuchoté-je. Rendors-toi, je vais essayer d'emmener Elio dans son berceau.

Il dégage une des ses mains et la pose sur ma joue. Une multitude de picotements traversent mon corps. C'est fou l'effet qu'il me fait en toutes circonstances !

- Non, laisse-le, il dort si bien. Viens avec nous.

- Je vais les réveiller, ce serait dommage, pour une fois qu'ils sont si calmes ! Je vais faire un peu de ménage en bas. Repose-toi. Je t'aime.

Je me penche pour déposer un baiser sur ses lèvres et m'éloigne, voyant que Demetrio est déjà parti dans le pays des rêves. C'est ainsi que j'ai passé le reste de l'après-midi à nettoyer et ranger la maison de fond en comble, mise à part notre chambre, dans laquelle se trouvent les quatre hommes de ma vie. Vers 17 heures 30, ma petite famille descend et me retrouve dans la cuisine où j'ai commencé à préparer une surprise pour mon mari. 

- Tututut, sortez d'ici mes amours ! Le goûter est servi dans le salon !

- Qu'est-ce que tu caches ? me demande Demetrio.

Je prends un air malicieux en m'approchant de lui pour que nos lèvres se rejoignent.

- C'est une surprise pour vous, Monsieur Castelucci ! Si vous pouvez encore vous occuper de vos fils quelques instants...

Demetrio arbore son regard de prédateur qui me liquéfie sur place.

- Une surprise dites-vous ? Dans ce cas, nous allons vous laisser terminer.

J'embrasse Emilio et Livio, puis prends Elio dans mes bras.

- Oh, mon bébé ! Tu m'as tellement manqué !

Rayons de soleilUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum