Chapitre 32

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Italie, Léa

8 heures viennent de sonner alors que Demetrio me caresse tendrement le ventre. Depuis hier il est comme fasciné. Il n'arrête pas de le toucher, de l'embrasser. C'est tout nouveau pour lui. Je pense aussi qu'il essaye de compenser son absence durant ma première grossesse. Quand il m'a emmenée dans notre chambre pour me faire avouer sous le plaisir, il n'avait pas conscience qu'il me facilitait la tâche. C'est sous ses caresses que je voulais lui annoncer ma grossesse. 

- Depuis quand tu es enceinte ? Quand est-ce que tu l'as appris ? me demande Demetrio, en levant sa tête vers moi, sa main décrivant de petits cercles sur ma peau.

Nous n'avons pas encore eu l'occasion de discuter de tous les détails, trop occupés à étancher notre soif pour l'autre.

- Depuis notre première nuit ensemble, soit environ un mois. Je l'ai compris en début de semaine. J'ai fait deux tests de grossesse et je suis allée voir mon médecin. J'ai ensuite fait une prise de sang. J'ai eu les résultats juste avant ton appel de vendredi.

Je passe ma main dans ses cheveux noirs ce qui a l'air de le détendre.

- Un mois, alors ce bébé est le symbole de notre nouveau départ, dit-il, l'air pensif.

Je souris, n'ayant pas pensé à ça.

- C'est vrai. En fin de compte, il tombe à point nommé.

- Est-ce que tu dois faire d'autres examens ? Parce que je n'ai qu'une envie : t'emmener dans une clinique pour m'assurer que tout va bien. Je refuse de prendre le moindre risque !

- Nous allons bien, rassure-toi. Il faut juste que je me trouve un gynécologue pour suivre ma grossesse.

- Je m'en occupe. Je vais te trouver le meilleur médecin !

Je ris, amusée par son inquiétude. Je sens que son côté surprotecteur va resurgir d'un moment à l'autre.

- Le futur papa est anxieux ? lancé-je.

Il se redresse pour me coller un peu plus contre lui.

- Tu ne peux pas savoir à quel point. Je vais être insupportable ces prochains mois ! 

- Oh non, tout mais pas ça ! J'ai mis un temps fou à ce que tu arrêtes de me couver mais si j'ai bien compris, l'arrivée du bébé a tout annulé.

Je le regarde, taquine. Je sais que son inquiétude n'est pas dirigée seulement envers le bébé. Il a peur pour moi aussi, peur de ne pas être à la hauteur.

- Te moque pas de moi, petite coquine ! rit-il.

Je dépose mes lèvres sur ses pectoraux puis sur sa bouche avant de me positionner sur lui à califourchon. Il attrape mon visage de ses grandes mains et s'empare de ma bouche. Une douce chaleur se diffuse dans tout mon corps. Puis, il se penche pour embrasser mon ventre.

- Je serai toujours là pour toi, tes frères et ta maman, murmure-t-il tout contre moi.

Mes émotions étant amplifiées par les hormones, mes yeux laissent échapper une série de larmes. Les joies de la grossesse ! Quand j'étais enceinte des jumeaux, je n'étais pas énervante à demander sans cesse des choses improbables mais j'étais très émotive et je crois que ça sera le cas pour cette grossesse-ci aussi.

- Oh ! Ne pleure pas mon amour !

Demetrio essuie mes joues et dépose un petit bisou sur mon front.

- Désolée. Ce sont les hormones. Je te préviens, je ne vais pas arrêter de pleurer pour rien !

Il me plaque contre son torse chaud et solide, sur lequel je peux me reposer, au sens propre comme au figuré. Ses mains montent et descendent le long de mon dos. C'est tellement agréable ! Son souffle brûlant provoque l'apparition de frissons sur mon cuir chevelu.

- Tu préférerais une fille ou un garçon ? demandé-je.

- Franchement, peu importe. Tant que le bébé et toi êtes en bonne santé.

Je me décolle de lui pour plonger mon regard dans le sien.

- Tu es sûr ? T'as même pas une petite préférence ?

Un grand sourire étire ses lèvres charnues. Ses yeux aux iris aigue-marine se plissent légèrement.

- Je ne serais pas contre une petite fille aussi jolie et adorable que toi ! Et toi, qu'est-ce que tu aimerais avoir ?

- Oh Demetrio, t'es beaucoup trop mignon !

Je me rapproche de lui et lui embrasse le bout du nez.

- Moi mignon ? T'as pas un autre adjectif plus viril pour me décrire ? plaisante-t-il en pointant sa poitrine de son index.

Je pouffe de rire et déclare :

- Mignon te va très bien, chéri !

L'homme des cavernes qui me sert de mari grogne et me renverse pour me surplomber. 

- Tu vas voir si je suis mignon !

❗Scène à caractère sexuel ❗

Je ris mais l'atmosphère a changé. Un feu s'est allumé dans mon ventre et se propage dans l'intégralité de mon être. Je me cambre inconsciemment pour l'inviter à me toucher. Ses mains soulèvent mon tee-shirt et me pétrissent les seins, me laissant pantelante. Un gémissement s'échappe de mes lèvres, mes seins étant devenus beaucoup plus sensibles que d'habitude.

- Demetrio, nous n'avons pas le temps ! geins-je.

Malgré ma protestation j'entoure ses hanches de mes jambes pour le rapprocher de moi.

- Si ces petits sont vraiment de moi, ils ne se réveilleront que dans une heure, alors nous avons tout notre temps !

- Mais Domenica et...

- Chut...

Ses lèvres recouvrent les miennes. Toutes mes barrières tombent. Nos langues dansent langoureusement. De mes mains, je parcours le dos puissant de Demetrio. Il frémit à mon contact mais continue à m'embrasser. Il descend ensuite ses baisers sur mon menton, mon cou et mes épaules. Il se recule pour retirer mon haut, dévoilant ma poitrine gonflée. Sans hésiter, il saisit entre ses lèvres mes tétons l'un après l'autre. Il les suçote, les mordille me faisant gémir de plus en plus fort. Ses lèvres tracent un sillon de baisers le long de mon ventre. Il s'attarde un peu au niveau de mon nombril puis il descend encore. D'un mouvement rapide, il me déleste de ma culotte. Demetrio écarte mes cuisses et se niche entre elles pour s'occuper de ma féminité. Les sensations qui naissent en moi sont incroyables. Je gigote, excitée au plus haut point en soupirant de plaisir. La pression dans mon bas-ventre éclate bientôt, accompagnée d'un petit cri. L'esprit embrumé par l'orgasme, je me redresse et pousse Demetrio de façon à ce qu'il se couche. Je l'aide à enlever son short qui se retrouve sur le sol. J'empoigne son sexe dressé et le porte à ma bouche. Je m'applique à lui donner autant de plaisir qu'il m'en a procuré un instant plus tôt. Mon mari ne cherche pas à maîtriser ses grognements. Au bout de quelques minutes, il m'interrompt. Je lèche son torse du dessous de son nombril, sur la ligne de poils bruns qui le relie à son pubis, jusqu'à ses pectoraux. Puis, enhardie, je mordille ses tétons. Le bel homme a l'air d'apprécier puisqu'il grogne mon prénom presque inlassablement. 

Il se redresse ensuite sur un coude et se met sur le flanc. Il m'attrape et me place dos contre son torse. D'un geste habile, il entre en moi, nous faisant geindre. Ses mouvements, d'abord lascifs, se font de plus en plus empressés. Il lève ma jambe pour faciliter l'accès à mon intimité et approfondir ses poussées. Nos râles et le bruit de nos peaux qui s'entrechoquent emplissent la pièce. La main libre de Demetrio remonte vers ma poitrine et malaxe un de mes seins. J'incline ma tête vers l'arrière, les yeux fermés, la bouche entrouverte et la respiration saccadée. Demetrio s'empare de mes lèvres. Ses va-et-vient sont de plus en plus intenses. Je vais jouir d'une seconde à l'autre. Ma tête se colle contre celle de Demetrio, son souffle erratique résonne dans mes oreilles et fait naître une avalanche de frissons sur ma peau. Un dernier coup de reins puissant me fait hurler de plaisir. Je suis bientôt rejointe par mon mari qui crie son plaisir à son tour. 

Couverts de sueurs, nous nous enlaçons avant de nous diriger vers la douche.

Rayons de soleilWhere stories live. Discover now