𝐒𝐄𝐋𝐅𝐈𝐒𝐇

Chapitre 37

|Bonsoir, ici btsdreams13
Étant donné que c'est un chapitre important, j'ai hâte de lire vos retours ^^
Bonne lecture ;)|

C’est de la peur, une immense terreur qui se reflétait dans les yeux de Mia. Comme si elle était en train de vivre son plus grand cauchemar. Et là, c’était bien le cas. Face à la mort, elle ne pouvait plus rien faire, plus rien dire et ne plus montrer ce qu’elle pouvait ressentir. A par le froid, la souffrance et le regret. Le regret colossal de ne pas pouvoir dire au revoir à sa fille, de lui dire de bien grandir, d’apprendre, de tomber, de se relever et d’avancer. Elle ne pourra pas et ce rêve on venait de lui arracher. Arracher sauvagement des mains comme si cela était le plus beau trésor du monde. Cette larme qui coula sur sa joue c’était pour ça. Pour ce qu’elle n’a pas pu transmettre à son enfant encore innocent.

Alors, d’un couteau sous la gorge, sa peau se fendit pareillement à une feuille de papier. A partir du moment où le sang se mit à couler à flot, c’était terminé. On venait de lui prendre la vie, sans le moindre scrupule, sans la moindre hésitation. La dernière chose qu’elle vit, la dernière chose dont elle était sûre de se souvenir c’était ce ciel éclairé par les petites étoiles qu’elle était sur le point de rejoindre. Elle en serait plus soulagée si elle savait ce qu’allait attendre sa fille qui à l’intérieur de leur maison ne se doutait de rien. Elle était bien trop jeune pour penser à une chose pareille.

Mia : Ma petite fille…

Mia s’endormit à jamais, le visage de sa fille dans ses pensées. Gravé dans sa mémoire, dans son âme. Si la vie lui avait accordée quelques secondes en plus, elle aurait certainement fini en sanglot. Elle aurait rampé pour sauver ce qui lui était cher. Les personnes qu’elle aimait tant.

Nayu…

Taehyung…

Et même son amie Hana, qu’elle ne reverra plus. Elle ne pourra plus se confier, lui parler de ce qui la chagrinait ou au contraire de ce qui la rendait heureuse. Elle aurait aussi voulu revoir une dernière fois Jungwoo, l’homme qu’elle a tant aimé et qui l’aimait en retour. Son premier amour, oui, elle aurait voulu l’embrasser une dernière fois, sentir sa chaleur émaner de ses lippes. Toucher son corps, regarder ses yeux, passer ses doigts dans ses cheveux.

Mais tout ça appartenait au passé.

Et c’était encore plus douloureux de devoir l’oublier.

Quant à celui qui venait d’ôter la vie, sa joie était à son comble, en pleine émulsion, prête à exploser dû au débordement d’euphorie. Il était plus que fou, il était complétement taré. A côté de la plaque, étant né sans avoir de sentiments humains. Sans savoir jauger ce qui était bien ou mal. Et puis, il n’en n’avait rien à faire. Ce qui le contrarier, il l’éliminait. Tel était ses convictions à dormir debout. Il se croyait sagace, il était simplement cinglé.

… : Que la fête commence.

Il entra comme si de rien n’était dans le beau salon décoré dans les tons de Noël. Du rouge, du vert, un peu de blanc et de doré. Des guirlandes par-ci, des chaussettes par-là. Un feu de cheminée qui était en train de réchauffer la pièce et un repas qui émerveillait les papilles. Voilà ce qu’aurait dû être cette soirée. Seulement des rires, de la joie et des larmes de bonheur. Ça et rien d’autre.