𝐒𝐄𝐋𝐅𝐈𝐒𝐇

Chapitre 29

|Bonsoir tout le monde, c'est btsdreams13,
Je poste ce chapitre plus tôt car je n'aurai absolument pas le temps de le mettre demain !
Sinon, c'est un chapitre plutôt important et vous allez vite comprendre pourquoi, n'hésitez pas à poser vos hypothèses, je vous répondrai ce soir (sans spoiler bien sûr)
Allez, bonne lecture et bonne soirée, à Dimanche ^^)

18 ans plus tôt…

 

 

L’orage grondait fort. Si fort que l’on ne pouvait même pas entendre le souffle saccadé de la jeune femme qui courrait affolée dans les petites rues du vieux Séoul. Il faisait terriblement sombre, froid et humide. Les seuls instants où son chemin était quelque peu éclairé, c’était lorsque le tonnerre éclatait. Elle était trempée de la tête aux pieds, jusqu’à l’os. Elle tenait fermement dans ses bras gelés un tout petit nourrisson qui pouvait encore à peine ouvrir les yeux. La jeune mère le cachait sous son manteau, enveloppé d’un foulard opaque.

Lui-même un peu mouillé, il ne cessait plus de pleurer, encore et encore. Paniquée, elle tentait tant bien que mal de calmer son enfant apeuré.

… : Chuuu, ne pleure pas mon bébé, s’il te plait…

Sans cesse, tout en courant elle se retournait pour vérifier que personne ne la suivait. Elle était épuisée, fatiguée et elle ne voyait plus le bout du tunnel. Bien qu’elle avait une destination en tête.

Ses pas étaient rythmés et ils se mélangeaient quelques fois aux larges flaques d’eau. Elle se rapprochait de plus en plus des quartiers riches. Elle cherchait désespérément une maison en particulier. Il fallait qu’elle la trouve.

A une intersection elle tourne à droite, puis à gauche, encore à gauche. C’était un labyrinthe sans fin qui n’en finissait plus. Elle enviait malgré elle ces familles qui vivaient plus ou moins joyeusement dans leur grande et belle maison. Ce genre de chose, elle aurait aimé le connaître elle aussi.

Puis finalement, entre toutes ces belles maisons, une attire son regard. Ce coin lui était familier, elle y était déjà venue. C’était la bonne maison.

La jeune mère s’arrête devant l’interphone en continuant à regarder autour d’elle pour rester sur ses gardes. Elle appuyait longuement sur le bouton attendant désespérément une réponse.

… : Oui ? Qui est-ce ?

Une voix finit en fin de compte par se faire entendre. Une voix d’homme plus précisément.

… : Jungwoo, c’est moi Hana. Je… je t’en supplie, laisse-moi entrer, je-

Jungwoo : Je t’ouvre. J’arrive. 

Les secondes d’après, l’imposant portail noir s’ouvrit. Elle se faufile directement dans la fine ouverture. Au bout de l’allée, la porte d’entrée s’ouvrit par la suite, laissant en sortir un jeune homme à peu près du même âge qu’elle. En trottinant, il se dirige vers elle tout en la prenant par les épaules.