Chapitre 14

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|Bonsoir, ici btsdreams13 votre week-end c'est bien passé ?
Voici un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise ^^
Bonne lecture !|


Comme à son habitude Taehyung m’attendait sagement, assis sur le bord de la baignoire alors que moi je fouillais les placards étant à la recherche d’une pommade et d’un gant. Je sortis en premier le tube de crème puis je me souviens que la femme de ménage avait rangée les gants sous l’évier.

Il n’y avait pas un bruit dans la pièce et étrangement je ne me sentais pas gênée par ce que nous venions de faire.

Je passe sous l’eau froide le gant que je venais de récupérer, l’essore et revient auprès de Taehyung. Je pose au sol la pommade et viens doucement appliquer le gant sur la zone colorée par les hématomes.

Et alors que le silence nous englobait, sans que je m’y attende, une goutte puis deux viennent s’écraser sur ma main.

Je relève immédiatement la tête, le souffle court.

Taehyung, pour une raison que j’ignore était en larmes. Lui qui se montrait toujours sous son meilleur jour semblait être submergé par toute la tristesse qui puisse émaner de ce monde. Son visage était crispé et cela me fendit le cœur.

Je détestais le voir ainsi.

Nayu : Taehyung, je t’ai fait mal ?!

Je viens avec tendresse poser sur chacune de ses joues mes mains après avoir lâché le gant mouillé. Ses yeux étaient remplis d’eau de chagrin et il ne parvenait pas à me regarder ayant toujours la tête baissée.

Nayu : Dis-moi ce qu’il ne va pas…

J’avais la gorge serrée et si je n’avais pas cette carapace aussi solide je serrais certainement déjà en train de pleurer.

Je viens essuyer de mon pouce ses larmes qui ne cessaient plus de dévaler son épiderme.

Nayu : Taehyung…

Je le vois s’abaisser lentement vers moi avant de m'enlacer contre son torse. Ses bras dans mon dos et sa tête posée sur mon épaule gauche, je sentais toute sa mélancolie se répandre dans mon corps.

Taehyung : J’ai crû que je n’allais plus te revoir…

Sa souffrance était similaire à un coup de poignard dans le dos.

Pourquoi je n’y avais pas songé avant ? Pourquoi je ne me suis pas dis que l’intervention de ces policiers aurait pu le traumatiser. Je n’étais pas là, et on le séparait de sa seule zone de confort, le seul endroit où il pouvait se sentir chez lui, en sécurité. Il était à deux doigts de se retrouver dans un endroit bien pire que là où je l’avais trouvé.

𝐒𝐄𝐋𝐅𝐈𝐒𝐇Where stories live. Discover now