Chapitre 18

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  Les premières feuilles de l’Automne tombaient. Poudlard entier vantait les cours de défenses contre les forces du mal, et tous les élèves respectaient le professeur Lupin. Enfin.. Quand je dis tout le monde.. Sauf quelques uns de la maison Serpentard. Surtout un petit blondinet, avec une bande de copains tous plus idiots les uns que les autres. J’avais déjà remarqué ce garçon, à en faire trop avec son bras et à lancer des remarques plus blessantes et méchantes les unes que les autres afin de se mettre au dessus de ce qu’il était, mais.. il ne me semblait pas tout à fait sincère avec lui même.. Mais je ne lui prêtai pas grande attention.

  Pendant tout ce temps là, j’avais réfléchi à la dernière discussion que j’avais eu avec Lupin et le sortilège du Patronus. Cherchant sans cesse un souvenir assez puissant chez moi pour faire apparaître cette forme que le professeur de défense contre les forces du mal avait qualifié des plus complexe à réaliser et considérer comme un signe de dons supérieurs pour la magie. Le Patronus était traditionnellement associé aux sorciers ayant le cœur pur et se battant pour une grande cause ou des idées nobles..

- Vous n’êtes pas à Prés-Au-Lard avec vos camarades, Miss ? Demanda une voix particulièrement peu étonné qui me tira de mes pensées dans un léger sursaut.
- N.. Non. Je.. J’avais des devoirs alors.. Une prochaine fois peut être ?

Lupin sourit doucement alors que j’essayais de me concentrer à nouveau sur un rouleau de parchemin et s’approcha de moi.

- Vous devriez vous détendre, vous travaillez d’arrache pied sans vous laisser une minute de répit. Il attrapa alors mon travail et le roula avant de le ranger dans ma sacoche de cuir brun clair.  Allez hop ! Allez prendre l’air, et que je ne vous revois pas dans cette bibliothèque.

Je le regardai étonné et me levai en le remerciant sans être sûr du ton que j’employai et sorti de la bibliothèque, un sourcil haussé. C’est vrai ? Quel professeur ce souci ainsi de ses élèves ? Et bien.. Lulu apparemment !

  Je pris alors la direction du parc. L’air de l’Écosse se rafraîchissait de jour en jour et le ciel redescendait un peu plus pour laisser place à l’hiver. Un chat roux poursuivant méchamment un rat mal en point me passa entre les jambes et je m’avançai alors jusqu’au lac noir. Reprenant le fil de mes pensées.. Sans me rendre compte du temps passé, le soir commençait à s’installer et son ami le froid avec. Des voix s’entendaient doucement au loin, preuve que les élèves commençaient à revenir de leur escapade.  Je me relevai et me dirigeai vers la grande salle, décorée de tas de citrouilles éviscérées, brillantes par les chandelles à l’intérieur et des milliers de chauve-souris qui virevoltaient, allant jouer avec les serpentins oranges qui ondulaient doucement. La plupart des élèves étaient déjà tous attablé. La beauté de la salle me décrochai un sourire et je m’assis à la table des Serdaigle. Tournant le dos au professeur Lupin, discutant vivement avec mon directeur Flitwik. Ce qui n’empêchait pas au professeur Rogue, attablé de l’autre côté de la grande table des professeurs, de me regarder avec intensité et insistance quand il n’offrait pas ce même regard au professeur de défenses contre les forces du mal.  Mais j’essayai de ne pas y prêter importance, si Rogue avait quelque chose à me dire, il me le dirait un jour où l’autre. Je passai mon repas à contempler chaque citrouille suspendue et à déguster un peu de chaque met absolument succulent. Puis, à la fin du banquet, les fantômes offrirent un spectacle.

  Le repas d’Halloween terminé, les élèves étaient prié de rejoindre leur salle commune respective, mais des exclamations venant du septième étage de la tour éponyme résonnèrent dans les couloirs de pierre qui attiraient les élèves dans cette direction, ainsi que Dumbledore. Je fronçai les sourcils et suivi les pans de la robe du directeur qui virevoltaient sous son empressement. Les Gryffondor étaient agglutinés devant le tableau menant à leur salle commune. L’attroupement de tête toute aussi grande que moi m’empêchèrent de voir tout ce qu’il se passait, mais je pu apercevoir un petit quelque chose et le brouhaha autour de moi m’indiquait parfaitement ce qu’il se tramait. La toile de la grosse dame avait été détruite avec un acharnement à faire froid dans le dos, lacéré. Des morceau de la toile traînaient sur le sol en en lambeaux et la grosse dame ne se trouvait plus dans son cadre. Instinctivement, j’essayai d’écouter la conversation de Dumbledore et Rusard qui ne parvenait pas à mes oreilles et regardait les tableaux des alentours et dans une dernière phrase du concierge, la foule monta quelques marches de l’escalier afin de se rendre plus haut sans écouter les cris du prefet-en-chef de Gryffondor. Je restai alors à ma place, voyant parfaitement ce qu’il se passait de ma place. Moi qui au début n’étais pas très intéressé par ce qui valait tout se raffut, voilà ma curiosité piqué au vif. Quelques paroles me vinrent aux oreilles malgré le raffut des tableaux et des murmures excités des élèves, mais le peu que je pu entendre m’indiquait parfaitement ce qu’il se passait et la gravité de la situation.

- Il a les yeux du démon, atroce ! Et l’âme aussi noire que le nom qu’il porte. C’est lui professeur ! Celui dont tout le monde parle ! Il est ici ! Quelque part dans le château.. Sirius Black !

La fille Potter (Remus X Oc)Where stories live. Discover now