Chapitre 29

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  On nous avait ramené au château, la nuit suivait son court, paisiblement. J’avais alors récupéré les vêtements déchirés du professeur Lupin et j’étais entré dans son bureau déposer sa baguette. Je regardais sa salle du haut des escaliers menant à cette salle, angoissé. Il avait semblé tant effrayé avant que les rayons, ne se l’accaparent. J’avais alors passé ma nuit dans la tour d’astronomie, sans mon télescope, à l’affût du moindre de ses cris. Réparant ses vêtements.

- Vous devriez aller vous reposer Miss Billiard. Votre soirée à été bien animé.

Je sursautai et me retournai. Dumbledore se trouvait là.

- Ne vous en faites pas pour lui, vous le reverrez demain.

J’acquiesçai alors et redescendit, serrant les habilles contre moi, l’odeur chocolaté m’enivrant, comme si elle voulait me rassurer. Je les déposai alors à coté de mon lit, dans lequel je m’étais glissé, après avoir pris une douche et après avoir ensorcelé le bouquet de muguet, déposé sur ma table de nuit dans un verre, pour que celui-ci ne fane jamais.

  Je me réveillai le lendemain matin, tournée sur le même coté, me permettant de voir la même chose que je regardai avant de m’endormir, m’étant battu contre la furieuse envie de le prendre contre moi., de les respirer, de les serrer comme si s’était lui, comme s’il avait été dedans. Les yeux encore ensablées, la lumière oranger du lever de soleil m’éblouissait, la veste manquait à la pile, et son odeur était bien présente contre moi. Je me relevai d’un bond, et la vit, dans mon lit. Sans doute l’avais-je chipé dans mon sommeil. Je la regardais sans savoir quoi faire, et me laissais retomber un instants sur le matelas. Je la serrait alors contre moi, et la respira. Sans doute cela n’allait jamais se reproduire. Je me levai alors, la plia en silence pour ne pas réveillé mes camarades et descendit à la grande salle.

J’arrivais un peu plus tard devant la porte ouverte de son bureau, essoufflé. La pile de vêtements soigneusement plié dans les bras. Je regardais la pièce après avoir tout de même frappé. La bouche entrouverte comme lorsqu’on découvre un cambriolage.

- Je vois que Harry vous à prévenu sur le passage.. Vous n’auriez sans doute pas couru sinon.

Je déposai la pile sur son bureau, toujours la même expression encré sur mon visage, je relevai les yeux vers lui.

- Vous ne pouvez pas partir ! Vous êtes le meilleur professeur de Poudlard en plus !!

Ma gorge se serra une fois de plus. Mes yeux et ma bouche était sec, le cœur battant la chamade douloureusement, prête a me faire tomber.

- Comme je l’ai dit à Harry, je ne suis pas sur que les parents des élèves soient très heureux qu’un loup garou soit leur enseignant.
- Mais justement ! Battez vous !! Battez vous pour votre cause ! Prouvez leur que les loup garou ne sont pas tous des monstre sanguinaire !!
- Et vous n’avez pas peur de moi ??
- Évidemment que non !! Vous n’êtes pas dangereux !!
- Ah non ? J’ai faillit vous tuer hier !
- C’est à moi de m’excuser, je n’ai pas pensé à la pleine lune..
- Vous excusez de quoi ? De ne pas avoir eu de potion sur vous ? Que je ne l’ai pas prise avant de venir vous chercher complètement affoler ? Que vous ayez voulu sauver la liberté de mon ami ?
- Complètement affoler ? Le regardai-je surpris.

Il eu un mouvement de tête, un peu gêné. La discussion s’appaisa, elle qui s’était faites un peu plus vive.

- Oui.. Oui j’ai eu peur pour vous. Et je devrais vous passer un savon pour avoir agit de spontanément, sans avoir réfléchis au conséquences .. Mais je sais que vous aviez déjà tout deviné alors.. Vous êtes vraiment d’une grande intelligence. Vous êtes vraiment exceptionnelle.

Je fis un doux petit sourire. Il donna un petit coup de baguette pour clore sa dernière valise et se posta devant moi.

- Alors on ne se reverra plus ? Demandai-je, essayant de cacher ma tristesse sans vraiment y parvenir.
- Je n’en suis pas si sûr.

Je le regardai et pris un de ses livres, poser sur son bureau, regroupé parmi ses affaires, dans les mains avant de la mettre dans ma sacoche.

- Que faites vous ?
- Je vous emprunte un livre, histoire d’être sur que ce ne sont pas que des paroles en l’air.

Il sourit alors doucement, amusé. Et s’approcha doucement de moi. Il ouvrit ses bras délicatement ses bras et me serra contre son torse. Je regardai dans le vide, surprise, mon cœur s’emballant à tout rompre, son odeur me fit presque vaciller. Je me blottit alors contre lui, sans réfléchir plus longtemps, profitant, refermant mes bras dans son dos. Nous étions bien là, dans les bras l’un de l’autre. Et si il n’y avait pas une différence de taille aussi importante, j’aurais sans doute niché mon visage dans son cou. J’écoutais alors son cœur, battant aussi vite que le miens, je respirais son odeur. Leur sentiments, bouillant de plus en plus à l’intérieur de leur veines, fit monter le désir que qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Le cœur battant déjà si rapidement sous cette proximité si longtemps rêvé, donnait à cette instants l’impression de bientôt lâcher. La chaleur dans le bas de mon ventre devenait brûlante, ardente. Nous nous regardâmes dans les yeux, Lupin me regardait hésitant, et ne déposa qu’un doux, tendre, timide, et chaste baiser sur ma joue. Du moins, sur la  commissures de mes lèvres et il partit. Une valise dans la main, sa veste dans l’autre.
Je glissai alors contre le pied de son bureau, les larmes bouillonnante coulant sur mes joues. Je pris alors son livre et ouvrit la première page. Un brin de muguet séché se trouvait là.



- Tu as foutu le bordel cette année, Harry.. Remarquais je en plaisantant.

Nous étions à la gare de Prés-au-Lard . La fin de l’année était arrivé, et j’avais réussi haut la mains les examens de fin d’année, enfaîte j’avais eu les meilleurs résultats.. Mais j’avais vécu ses derniers jours tristement, Lupin étant parti. Poudlard était devenu triste, ne le croisant plus dans ce fameux coin de couloir. Mais repenser à ce demi-baiser me mettait un peu de baume au cœur, même si je ne comprenais pas ce geste de sa part. Harry et Hermione m’avait alors raconté comment il avait libéré Sirius, et cette histoire me rendait un peu plus heureuse elle aussi. Il avait d’ailleurs envoyé un petit cadeau à son filleul.

- C’est tout les ans comme ça ! Répondit Ron.

Harry se renfrogna, et nous montâmes dans le train pour des vacances qui ne me donnait pas envie, étant encore plus loin que je ne l’étais déjà de Lupin, pour ensuite revenir à Poudlard, ce qui me faisait encore moins envie.

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Restez, ce n'est pas terminé!

La fille Potter (Remus X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant