Chapitre 3

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Albus m'offrit alors son bras, je le saisis.

- Agrippes-toi très fort.

Je n'eus pas le temps de répondre que nous nous mîmes à tourbillonner à toute allure, je me sentis extrêmement écrasé et c'était incroyablement douloureux, je n'arrivais plus à respirer ce qui me fis paniquer. Tout était noir autour de moi. Puis d'un coup violent tout s'arrêta, je sentis un sol dur sous mes pieds, puis un brouhaha de gens, une chaleur ambiante, des bruits de verre. Je compris que nous étions dans un bar. Je rouvris les yeux, que j'avais fermés lorsque tout c'était arrêté. La lumière était tamisée, éclairé par des chandeliers, ça avait un charme médiéval et en avait parfaitement le style.

-La vache, c'était quoi ça.. Murmurai-je en reprenant ma respiration

Je suivis alors Albus, qui m'emmena un peu à l'écart, dans un coin où se trouvait un mur de briques rouges. Il tapota alors certaines briques, puis le mur s'écarta devant moi. Honnêtement, à ce moment, je savais plus trop où me foutre... Albus me regarda avec un air de malice, puis il avança dans la rue qui s'offrait devant nous. Il y avait beaucoup de monde, il faisait jour, c'était étrange. C'était tout de même une très belle galerie marchande, ou les vitrines exposaient bien des choses inimaginables, des balais, des vêtements qui devaient sans doute être des robes de sorciers... Et j'en passe.  J'avançai en tournoyant sur moi-même, trop curieuse, et peut-être même émerveillé par ce que je voyais. Puis devant moi se dressa un haut bâtiment blanc comme la neige aux colonnes bancales où l'on pouvait lire ''Gringotts Bank'', Albus et moi passâmes un immense portail de bronze gardé par... par... euh bah... en tout cas il portait une espèce d'uniforme. C'était des personnes de petite taille, aux teints basanés, aux oreilles pointues, avec de longs doigts et de grands pieds. Nous montâmes alors un escalier de marbre blanc.

-Ce sont des gobelins. C'est très intelligent comme créatures, ils sont les seules à connaître tous les secrets de la banque, ils s'occupent de tout, de l'accueil jusqu'aux transactions, sans oublier la sécurité. Rien n'est plus sur que Gringotts. Expliqua simplement Albus.

Une fois en haut des marches, nous arrivâmes ensuite dans un sas, où deux gobelins étaient encore postés pour monter la garde de chaque côté d'une grande porte d'argent où était gravés.

« Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse. »

Joli avertissement poétique. Après avoir passé les deux gigantesques portes, je pénétrai dans un hall, encore tout vêtu de marbre. Il y avait là deux longs comptoirs de chaque côté formant un passage vers un unique pupitre au bout. Il y travaillait des centaines de gobelins.
Nous avançâmes à travers le couloir formé par les comptoirs, les pas d'Albus résonnaient dans tout le hall, c'était un endroit relativement impressionnant. Nous nous approchâmes du pupitre central, puis le gobelin apporta son attention sur nous.

-Professeur Dumbledore.
- Bonjour Gornuk. Mademoiselle Billiard voudrait se rendre dans son coffre afin de retirer un peu d'argent.
-Mademoiselle Billiard à sa clef ?

Albus chercha alors quelques choses dans ses poches, je devinai que c'était cette fameuse clef. Il la trouva et lui tendit. Le gobelin nous demanda alors de le suivre et nous emmena à une porte, il donna la clef à un de ses collègues et nous fit monter dans un chariot. Je regardai alors autour de moi, et découvris que nous nous tenions sur des rails, suspendue au-dessus d'un vide sombre comme les ténèbres, ou nous ne pouvions pas apercevoir le fond, ou la lumière ne passait plus et ne passerait jamais. Ma gorge se serra, accompagnant une boule géante. Le chariot parti alors à toute vitesse et gravit un chemin de rail semblable à des manèges à sensation forte. Puis il s'arrêta aussi violemment. Le gobelin qui nous accompagnait descendit du wagon, une lampe à pétrole dans la main après avoir annoncer le numéro de la chambre ou reposait mon soi-disant argent. Le gobelin débloqua alors la sécurité, et la porte s'ouvrit doucement devant moi. Sur mon visage, la lumière dorée de toutes les pièces qui s'y trouvaient reflétèrent. Le professeur Dumbledore m'expliqua alors l'argent des sorciers, qui était complètement différent de l'euro bien évidemment. Il m'aida alors à faire mes comptes pour avoir assez d'argent sur moi pour mes achats, et ma vie de tous les jours. Nous remontâmes dans le wagon de l'enfer qui nous ramena dans le vaste hall marbré, nous remerciâmes le gobelin dénommé Gripsec qui nous avait fait voyager et nous ressortîmes de cette banque infernale.

La fille Potter (Remus X Oc)Where stories live. Discover now