Chapitre 49

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Malgré les restrictions, ‘’Toute association d’élève sera désormais dissoute. Tout élève, qui ne se soumet pas sera renvoyé.’’, apparu, croyez le ou non.. Comme par hasard ! Le lundi suivant, dès le matin. L’armée de Dumbledore battait son plein. Neville avait alors trouvé la salle sur demande et Harry y enseignait à merveille, elle contenait toujours ce dont on avait besoin, comme il était écrit dans ‘’Histoire de Poudlard’’, les mannequins étaient les mêmes que ceux qu’utilisait Lupin pour m’entraîner. Je les avaient caressés du bout des doigts en repensant a notre premier vrai contact. Je repensais alors à sa chaleur, son cœur battant contre mon dos, la douceur de sa peau . Son intimité chaude, et légèrement gonflée, contre moi, qui avais cette fois là, fait en sorte que je ne puisse résister à la tentation de m’évader seule, une fois dans mon lit. Certains avaient déjà fait d’énormes progrès, c’était merveilleux d’avoir cette pièce cachée, c’était comme si nous nous échappions un peu de l’emprise d’Ombrage. Rien n’allait plus à Poudlard. Le Quidditch était lui aussi annulé pour le moment. Enfin, pas pour tous !  Alors que Sirius discutait par la cheminée avec Harry, Ron et Hermione, Ombrage avait essayé de lui mettre la main dessus. Ma communication avec l’ordre était insécure. Je pensais à Lupin.. Ça me permettait de le voir un peu. Mais maintenant, avec les hiboux qui étaient interceptés. C’était peine perdu.. Et puis si je voulais juste lui parler à lui, d’autres chose que l’Ordre et Voldemort, je ne voulais pas qu’il y ai de problèmes à cause de sa lycanthropie. Ce qui me consolait c’était son livre. Je le serrait contre moi avant de m’endormir, ça me faisait du bien, comme si on se cajolait.

Le plus drôle de ces derniers jours, c’était Rusard. Il passait son temps à nous suivre pour trouver le fameux endroit dans lequel nous exercions. Il y a même passé une nuit sur son siège à surveiller le mur par lequel nous étions entrés, mais nous étions sortis de l’autre côté. Grace à la carte du Maraudeur, nous pouvions les tromper sans problèmes. Et ça nous donnait une petite adrénaline pas désagréable. Ombrage devait blêmir chaque jour en voyant que le concierge et son affreux chat ne nous mettaient pas la main dessus. A tel point, qu’elle créa la brigade inquisitoriale. Sans succès. 

On se faisait parfois mal, mais c’était de bons moments. Il y avait une bonne entente et une bonne cohésion. Ça faisait du bien d’avoir des sourires. Et c’était un terrain de jeux pour les jumeaux, ils avaient alors confectionné une jolie boite de chocolat à base de certains produits de leur boite à flemme, faisant alors pousser d’immondes boutons sur le visage du concierge. Le pauvre en avait prit pour son grade.

Je crois que la plus grande réussite de Harry n’était pas le puissant Reducto de Ginny, mais le premier sort réussi de Neville qui n’en revenait pas.

Mais a joie des derniers jours c’était estompée. J’étais dans le train ramenant les élèves de Poudlard à Londres pour les vacances de Noël. Les côtes douloureuses, l’esprit ailleurs. Mr Weasley se trouvait à l’hôpital, une mission de l’Ordre qui avait mal tourné au ministère m’avait précisé un tableau que Dumbledore avait envoyé pour me faire passer le message. Le jour qui avait suivi l’attaque, Ombrage ayant vue que les Weasley et Harry manquaient à l’appel, elle m’avait alors dans un sourire doucereux jeté dans son bureau pour me faire cracher la raison de leur absence. Peine perdue. Je n’avais bu aucune gorgée de son thé à la même couleur que tout ce qui l’entourait. Rose. Rose. Rose.

Le ciel était de plus en plus bas, et les flocons n’allaient pas tarder à tomber. Rien que de regarder dehors donnait froid.. Qu’est ce que j’aimais cette saison.

Hermione lisait, nous n’étions que deux dans le compartiment, c’etait reposant, soporifique comme toujours, le voyage Prés-au-Lard-Londres était un plaisir à chaque fois pour moi. Je n’allais pas tarder à sombrer. Les voyages en train ou en voiture me berçaient toujours. Mes pensées divaguaient, pensant à ce qu’il c’était passé, pensant à l’idée de Fred et Georges, imaginant plusieurs manières de faire fuir Ombrage de Poudlard, pensant à Lupin, à ce baiser manqué, cette espèce de frustration pourtant si bonne.

La fille Potter (Remus X Oc)Where stories live. Discover now