La fille Potter (Remus X Oc)

Chapitre Final

Voldemort était enfin vaincu et disparu à jamais. Certain Mangemorts étaient morts, d’autres avaient fuit. Dont les Malefoy, que Drago suivait à contre cœur.

Tous s’était alors retrouvé dans la Grande Salle. Les Weasley retrouvaient leur fils mort il y a encore une heure. Percy s’excusait du mal qu’il leur avait causé. Sirius serraient si fort Remus qu’il en devenait presque rouge par le manque d’air. 

J’entrai en silence dans la pièce qui semblait à présent détendu malgré les tristesse et la fatigue. Le monde était enfin libre, et chaque enfant Moldu ou au sang magique vivraient enfin en paix. La mission du monde des sorcier serrait à présent de ce reconstruire et de stopper tout racisme.

L’Ordre me regarda, tournant leur yeux tour à tour vers moi. Cessant leurs discussions.

Sirius lâcha enfin son ami, qui s’approcha de moi. Le retourneur de temps toujours autour de mon cou.

Tandis que le lycanthrope approchait de moi, mes yeux se tournèrent vers une brindille verte, pas plus haute de dix centimètres. Cassée en deux. Beaumachin avait perdu la vie, lui aussi, dans la bataille. Et bien que cela puisse paraitre ridicule aux yeux de certains.

Remus se posta devant moi.

Il le regardait.

Je le regardais lui.

Je m’étais jurée de le rendre heureux. Même, si son désir était de me voir mourir d’amour, alors j’aurais réalisé son souhait. Ce que l’on pouvait être affreusement idiot lorsqu’on aimait. Lorsqu’on aimait à la folie.  Je m’étais promis de le protéger, quelqu’en était le prix, pour qu’il puisse être heureux, même dans les bras d’une autre.

C’était mon serment.

C’était ça le véritable amour non ? Se sacrifier pour le bonheur de celui qu’on chérissait plus que tout au monde. Même si l’on devait devenir invisible à ses yeux. Même si l’on devait nous sacrifier.

Il vivait, et c’est ce qui m’étre essentiel. C’était ce qui me rendait heureuse. Même si ça ne consolait pas mon amour. Quelqu’un prenait soin de lui. Remus connaîtrait son fils…

Il était là, a respirer devant moi. Le voir mort avait été le pire des cauchemar. Mon enfer.

Il leva les yeux vers moi, et posa sa main sur ma joue. Sans prendre compte du regard des autres.

Il se passait de mots. Nous n’en avions pas besoin.

Je posai à mon tour la mienne sur la sienne, caressant sa peau. Scrutant ses yeux verts. 

Tout était calculé pour nous jeter dans la gueule du loup. Tout. Sauf mon amour pour lui.

Il regarda alors Tonks, qui cligna simplement des yeux, comme un accord. Puis il s’approcha de moi, doucement. Son souffle caressa mon visage.

Je vis les contours de sa mâchoire au travers de ma main. Et je compris que le moment était venu, je disparaissais de la surface de la terre, je disparaissais dans les méandres du temps. Je m’éloignais quand il est s'approchait, comme toujours nous avions du faire, éternellement. Il était si proche de moi. Ô dieu si proche...

Son odeur m’enveloppait et me rassurait.

Je n’avais pas mal, je n’avais pas chaud. Je n’avais pas froid.

Mon cœur battait la chamade, et je ne ressentais plus que ça. Cette excitation d’un premier baiser. D’un premier baiser enfin offert.

Je voulais que ce moment dure plus longtemps.

Je disparu lorsque ses lèvres touchèrent enfin les miennes.

Me retrouvant seule dans un noir néant. Seule la dernière phrase de Lupin resonna en echos avant de disparaître "Comment peux tu penser que je ne t'aime pas..."

‘’Tu as joué avec le temps,
Les règles sont les règles.
Mais pour ton aide au monde des sorciers,
Je t’accorde le souvenir.
Le cadeau de Mémoire.’’