Chapitre 67

444 35 0
                                    

La bataille faisait rage. Et nous ne savions plus où donner de la tête. Beaucoup d’élève de Poudlard tombaient mais aussi des partisans de Voldemort. Les géants faisaient trembler les murs, menaçant de s’écrouler encore plus.

Harry, Ron et Hermione courraient en mon sens opposé.

- Harry !! Où est ce que vous allez ?!
- Il nous reste plus qu’un horcuxe !! Le serpent !! Continuait-on à courir en se défendant sur notre passage.
- Où il est ?!
- Au hangar à bateaux !! Avec Rogue !!
- Je viens avec vous !!
- Et les autres ?!
- Ils sont bien assez pour l’instant !! Plus vous serez contre se maudit serpents, plus vous aurez de chance de le détruire !!

Nous traversâmes alors le champs de bataille. Un géant essayant de nous balayer, des Acromentules se précipitant après nous. J’essayai alors de ne pas regarder les corps gisant par terre. La cours était devenue un cimetière à ciel ouvert. Et je me refusais de croiser le regard vide d’un ancien camarade.

Fenrir avait alors mordu Lavande. Hermione le stupéfixa et de ma baguette sorti un jet vert. Le jet vert. Celui qui avait marqué le front de Harry.

Abelforth fit preuve d’un puissant Patronus qui fit presque tomber les Detraqueurs.

Et grâce à lui, nous pûmes descendre les escaliers glissant pour nous rendre au bord du Lac Noir.

- Vous avez accompli une magie extraordinaire avec cette baguette, maître. Et en si peu de temps !

Derrière les carreaux, le sifflement menaçant de Naguini résonnait doucement. Comme une sinistre petite mélodie.

- Non.. Non ! Je suis extraordinaire. Mais la baguette me résiste.
- Il n’est pas de baguette plus puissante. Ollivander lui même l’a dit. Le bruit de la peau du reptile rampant sur les dalles de pierre arrivait lourdement jusqu’à nos oreilles. Cette nuit, quand le garçon viendra, elle ne vous décevra pas je puis vous l’assurer. C’est à vous qu’elle obéit, et seulement à vous.
- Ah oui ? Répondit Voldemort d’un ton menaçant, donnant froid dans le dos.

Il allait tenter de l’assassiner. Je le sentais. Je le savais.

- Maître ? Répondit Rogue ? Perplexe.
- La baguette m’obéit-elle pleinement ? Tu es un homme intelligent Severus, tu dois le savoir ! En vers qui est-elle véritablement loyale ?
- Envers vous, bien sûr ! Maître !
- La baguette de Sureau, ne peux me servir comme il se doit parce que, je ne suis pas son vrai Maître. La baguette de Sureau appartient au sorcier qui a tué son dernier propriétaire..  Rogue ne répondit rien. Voldemort, dont la faiblesse se reflétait dans sa voix, s’approcha. Baguette en main. Tu as tué Dumbledore, Severus. Tant que tu vivras, la baguette de Sureau ne pourra m’appartenir vraiment. Tu as été un bon et fidèle serviteur, Severus. Mais moi seul peux vivre à jamais.

Le regard du Seigneur des Ténèbres changea.

- Maître…

Voldemort le coupa, et Rogue s’effondra sur les vitres devant nous.

Mon cœur rata un battement horrifié.

- Naguini. Tue !

Et le rampant attaqua. Plusieurs fois, laissant échapper des bruits de collision entre le corps de Rogue et les vitraux. Choqué, autant que Harry, Ron et Hermione. Nous étions figé. N’entendant plus que nos coeurs. Une sensation de dégout, cette sensation de dégoût que nous ressentons après avoir vue où entendu quelque chose de traumatisant.

Voldemort et son serpent transplanèrent.

Ce n’était pas le moment de flancher.
J’arrachai alors le tissus de mon pull et de ma robe de sorcier en pénétrant dans le hangar. Et m’agenouillai près du Maître des Potions. Regardant ses plaies qui le faisait suffoquer.

- Tenez bon… Professeur, si vous tenez, la baguette vous appartiendra toujours, et Voldemort aura un handicape..

Je sorti de ma poche un flacon de potion que j’avais préparé ces derniers jours dans la Salle sur demande. Un antidote à base de bézoard. Certains élèves revenant des couloirs avaient besoin de soins.

- Tu… Commença Hermione, la voix brisée.
- C’est la guerre, Hermione. Répondis-je en versant le contenu de la bouteille de verre sur les blessures avant de les compresser.

Rogue échappa une larmes, roulant sur sa joue. 

- Potter… Sanglota-t-il, agonisant. Prenez les.. Prenez les !

Harry pris alors une fiole vide, qui contenait auparavant, mon antidote. Recupérant les larmes que lui donnait Rogue.

- Mettez les dans la pensine..

Harry détaillait le contenu du petit récipient.

- Regarde moi.. Demanda Rogue, dans des efforts surhumains. Commençant à trembler de froid. Tu as les yeux de ta mère…

Commençant à partir, je fis alors léviter son corps.

- On n’a pas de temps à perdre ! Ordonnai-je en vérifiant son pouls, léger mais toujours présent.

‘’Vous avez combattu vaillamment..
Mais en vain.
Je ne souhaite pas cela..
Chaque goutte de sang de sorcier versée est un terrible gâchis.
J’ordonne à mes forces de se retirer immédiatement.
En leur absence, occupez vous de vos morts, avec dignité.
Harry Potter, c’est à toi que je m’adresse maintenant,
Cette nuit,
Tu as laissé tes amis mourir à ta place au lieu de m’affronter toi même.
Il n’est pas de plus grand déshonneur.
Rejoins moi dans la Forêt Interdite et fais face à ton destin.
Si tu ne viens pas,
Je tuerais jusqu’au dernier homme.
Jusqu’à la dernière femme.
Jusqu’au dernier enfant qui aura essayé de te cacher de moi."

Le mal-être que nous procurait Voldemort parti, Harry, Ron et Hermione m’aidèrent à atteindre le portail de Poudlard le plus vite possible, afin de faire transplaner, encore vivant pour l’instant, Rogue à St Mangouste.

La fille Potter (Remus X Oc)Where stories live. Discover now