Chapitre 27

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  Black avait tiré Ron à l’intérieur de la chambre où nous étions. Le prisonnier d’Azkaban était bel et bien un animagus, le gros chien noir que j’avais aperçu dans la forêt interdite. Harry et Hermione avaient évidemment suivi quelques minutes après ainsi que le professeur Lupin, surgissant, baguette brandit, désarmant Harry. L’ambiance avait tourné dans l’incompréhension pour les trois Gryffondor. Mais pour moi tout était clair, Sirius Black était innocent. Et Hermione ne le compris pas. Elle dénonça la lycanthropie de Lupin qui me regarda bléssé, déçu et en colère, avant que je ne lui assure d’avoir rien dis. Je ne lui en voulais pas, que Hermione le sache et la première hypothèse était que je n’avais pas tenu ma langue. Mais Hermione l’avait deviné, bien après moi .

J’écartais les cheveux graisseux du professeur Rogue, étendu sur le lit inconscient, pour voir si il y a avait blessure. Sa tête ayant frapper sans retenu une des colonnes du majestueux lit à baldaquin miteux et poussiéreux qui s’était en plus effondré  sur lui même dans un rideau de grains de poussières lourdes, Harry l’ayant envoyé bouler, voulant continuer la discussion entre Black, le professeur Lupin et lui, baguette tendu vers eux. Le baldaquin menaçant de nous tomber dessus. Beaucoup de choses s’étaient passés en peu de temps, mais la discussion avait viré sur Peter Pettigrow, apparemment dans cette pièce.

- Il était à l’école avec nous, nous pensions qu’il était notre ami. Défendit Lupin.
- Non ! Pettigrow est mort ! Vous l’avez tué ! Pointa-t-il sa baguette sur le prisonnier en fuite.
- Oh oui je le croyais aussi avant que vous ne me disiez avoir vue Pettigrow sur la carte !
- Alors la carte mentait ! Hurla Harry.
- La carte ne ment jamais !! Pettigrow est vivant. Il est là devant toi !
- C’est Croutard Harry ! Si Black était un animagus, pourquoi pas Pettigrow ? C’est pour ça qu’il s’est jeté sur Ron ! M’exclamai-je.

Sirius pointa le rongeur du doigt.

- Croutard est dans ma famille depuis…
- 12 ans.. ! C’est une vie étonnement longue pour un rat des champs.. Il lui manque un doigt à une patte n’est ce pas ? Le coupa Sirius, pris d’une rage qui semblait chatouiller ses entrailles depuis des années.
- Et alors ? La voix de Ron tremblait.
- Tout ce qu’on a retrouvé de Pettigrow c’est un…
- Un doigt.. ! Ce sale lâche se l’est coupé pour que tout le monde le croit mort !! Après quoi, il s’est transformé en rat.
- Amenez le ! Ordonna Harry, comprenant l’innocence de Black.

Je m’étais relevé du lit, Rogue allant bien, et m’approchai. Baguette en main, ramassant celle du professeur Lupin pour lui redonner tandis que des couinements d’horreurs résonnaient, poussés par le rongeur qui se tortillait dans tout les sens pour essayer d’échapper au prisonnier qui le tenait fermement, tremblant presque, ses phalanges devenu blanches. Hermione tenaient fermement Ron, horrifié par le tournant des choses. Lupin donna la baguette de Hermione a son ami après qu’il ne l’ai lâché sur le piano, émettant des sons de notes désaccordées. Nos quatre baguettes pointé sur lui, Pettigrow courrait le plus vite possible, tentant sa chance de fuir à nouveau. Mais avant qu’il ne passe par un trou de mur, Un des sors que nous lancions l’atteignit, et le rat reprit sa forme humaine sous les hurlements de Ron.

- Ça n’aurait pas été plus simple si vous ne l’aviez pas lâché ? Commentai-je.

Sirius me regarda, et je crus apercevoir un petit rictus amusé tandis que les yeux verts du professeur Lupin me détaillaient quelques secondes.  Les deux hommes se dirigèrent vers leur ancien camarade pour l’extirper du mur dans lequel il s’était enfoncé. Lupin était furieux, haineux. Pettigrow les regardaient, deux dents sorties tel l’animal qu’il était il y a quelques secondes encore auparavant, malpropre a en faire dégueuler, les ongles noirs et longs, encore positionné tel un rat reposant sur ses pattes arrières. Il cherchait sans doute une manière bien à lui de se défiler.

- Remus.. Sirius.. Mes chers vieux amis !

Il essaya de fuir, de manière pitoyable. Black et Lupin le repoussèrent de toute leur forces. Je regardai un instant le professeur de défenses contre les forces du mal, découvrant son prénom, et je l’aimais beaucoup.

Pettigrow émettait de petits couinements effrayés, mouvant ses lèvres de petits tics que nous adoptons lorsque nous imitons un animal tel que sa forme d’animagus. Il chercha des yeux, quelques choses auquel s’accrocher. Ses yeux se posèrent un instant sur moi. Me regardant d’une étrange manière. Puis se tournèrent vers le jeune sorcier aux cheveux couleur jais.

- Harry… Comme tu es grand ! Comme tu ressemble à ton père… A James ! Nous étions les meilleurs amis du monde..
- Comment oses-tu adresser la paroles à Harry !! Aboya Black. Comment oses-tu parler de James et Lily devant lui !! Hurla-t-il presque des larmes de rages embuant ses paupières.
- Tu as vendu James et Lily à Voldemort, oses le dire !
- Je voulais pas les trahir! Mais le mage noir vous n’avez pas idée des armes qu’il possède ! Il regarda Sirius, si tu avais été à ma place, qu’est ce que tu aurais fait ? Qu’est ce que tu aurais fait ?!
- J’aurais préféré mourir!! J’aurais préféré mourir que trahir mes amis !!

Pettigrow essaya de fuir, une nouvelle fois, passant sous le piano par lequel il avait été coincé, échappant à Lupin et Black. Sans réfléchir, Harry et moi nous précipitâmes devant la porte, nous culbutant, entrechoquant douloureusement nos épaules. Pettigrow se jeta sur nous, s’agrippant, nous enlaçant presque.

- Harry !! James n’aurait pas voulu qu’on me tue, murmura-t-il, suppliant, son souffle chaud et humide écœurant caressant nos oreilles. Ton papa.. Ton papa m’aurait épargné.. Je mis alors mes forces pour que ses doigts lâchent la veste du Gryffondor, le poussant. Ma gorge était douloureusement serrer de larmes, cette histoire retournait les tripes. IL AURAIT EU PITIÉ DE MOI !! Hurla-t-il en dernier espoir. Black et Lupin réussirent le faire reculer.
- Peter ! Tu aurais du savoir que si Voldemort ne te tuait pas, nous le ferions. Lança Black , baguette pointée sur Pettigrow, dans un ton de jugement avant un mise à mort. Ensemble !

Lupin et Black le visèrent plus précisément, prêts à lancer un sort de mort. Une sentence irrévocable.

- NON !!! Cria Harry. Les deux hommes restèrent figés quelques instants avant que l’un d’eux ne reprenne la parole.
- Harry.. Cet homme.. Commença Lupin avant de se faire couper.
- Je sais ce qu’il est, trancha le rouge et or. Mais on va l’amener au château.
Pettigrow se mit à genoux au sol, soulagé.
- Oh merci mon petit.
- Si il meurt, la vérité n’éclatera jamais. Continuai-je avant de regarder Black. Vous ne serez jamais libre, et vous deux, vous deviendrez de véritable assassin. Ce n’est pas ce que j’appelle une justice juste. Ne vous rabaissez pas à son niveau. Je regardai Lupin. Vous êtes un homme bien professeur, bon et sage.
- Oh merci.. Merci miss.. que vous soyez bénie.. Pleurnichait Pettigrow, le front contre le sol. Il essaya de prendre nos jambes, mais nous reculèrent d’un pas.
- Lâchez nous !! Lui hurla Harry. Nous allons vous amener au château. Ensuite, Nous vous livrerons aux Détraqueurs.

Pettigrow trembla, liquéfier de peur à l’idée de recevoir un baiser de ces créatures. Peut être ne voulait-il plus ma bénédiction ?

La fille Potter (Remus X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant