La fille Potter (Remus X Oc)

Chapitre 63

Le mariage de Bill et Fleur arrivait à grand pas. Madame Weasley courrait dans tous les sens, donnant des corvées à Harry, Ron et Hermione séparément pour qu’il reste le moins ensemble possible.

Ils ne retournaient pas à Poudlard cette année, Harry avait une mission à accomplir que Dumbledore lui avait confié. Il avait mis un certain temps à accepter qu’il ne partirait pas seul.

Parlant de Dumbledore, le matin même du mariage, alors que les derniers préparatifs se mettaient en place sous la chaleur de l’été, le Ministre de la magie apparut dans le jardin des Weasley. Voulant s’entretenir avec Harry, Ron, Hermione et moi.

Assis sur le canapé, serrés les un contre les autres à se demander comment on pourrait se sortir de ce meuble douillé quand il le faudra. Harry avait du passer un bras dans mon dos pour que je puisse me mettre correctement.

Rufus Scrimgeour déballa se dont il avait besoin, avec soin.

- Voici, ci après exposé les dernière volontés, testament d’Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. Tout d’abord, à Ronald Bilius Weasley, je lègue mon déluminateur. Un objet de mon invention, dans l’espoir que lorsque les choses lui paraîtront les plus sombres, il lui apportera la lumière.

Cette dernière phrase me rappela mon premier soir à Poudlard. Le premier jour de Lupin en tant qu’enseignant. Le discours de Dumbledore...

Scrimgeour sorti de sa peau de Moke, un tissu qu’il donna à Ron qui eu du mal a libérer ses bras pour le prendre. Me penchant légèrement sur Harry pour lui faciliter le mouvement.
Il déroula alors le papier, laissant apparaître un objet, ressemblant vaguement à un briquet qui aspira les lumières du salon quand il s’ouvrit.

- A Hermione Jean Granger, je lègue mon exemplaire des Contes de Beedle le Barde, dans l’espoir qu’elle les trouvera divertissant et instructif.
Hermione prit le livre à la reliure abîmée.
- Maman me les lisaient souvent… Commenta Ron, un petit air nostalgique en regardant la couverture. Le sorcier et la marmite sauteuse, Lapina La Babille et sa queue qui caquetait !

On le regardait sourire, les sourcils légèrement froncés. Ron avait au moins ‘’lu’’ un livre dans sa vie.

- Oh voyons… Lapina la Babille ! Non ?

On ne lui répondit pas. Ron semblait oublier que nous avions grandit dans le monde des Moldus.

- A Nina Billiard. Je lègue mon retourneur de temps. Cet objet aussi beau que la vie.

Scrimgeour me tendis à mon tour un petit paquet de tissus. Sembla un peu lourd et souple se trouvant à l’intérieur, un collier d’or. La chaîne fine portait un pendentif à deux anneaux de deux tailles différentes avec un sablier en son centre. Je me souvenais d’avoir vu un bijou de cette sorte, il y a longtemps.. Lorsque je ne tenais à peine debout. Le jumeaux de celui qui se tenait dans mes mains.

- A Harry James Potter. Je lègue le vif d’or qu’il a attrapé lors de son premier match de Quidditch pour lui rappeler les bienfaits que procure la persévérance et le talent.

Le Ministre, qui avait jusque là regarder nos objets avec intensité, prit la petite balle dorée, en sorte que Harry ne puisse faire rien d’autres que la toucher à mains nues. Mais lorsque celui ci posa un doigt dessus, rien ne se produisit et Rufus Scrimgeour ne pu cacher sa déception.

- Alors c’est tout ? Demanda Harry. La disparition du directeur lui était encore douloureuse.
- Pas tout à fait…

Mais je les écoutais pas. Pourquoi Dumbledore avait il légué ce collier pour moi ?

Lorsque Monsieur le Ministre reparti, l’heure du mariage était là. Chacun à son poste pour accueillir les invités et les amener à leur chaise. C’était un très beau mariage, et une très belle cérémonie. Fred et Georges passaient leur soirée à draguer les cousines de Fleur. Ron jalousait Viktor Krum..
Quant à moi, je sortis juste après que la tante Muriel ne m’est insulté à ma tour.

Même si j’étais heureuse pour Bill, et tout de même pour Fleur… Les mariages ne faisaient pas prendre beaucoup de goût ses derniers temps. Seule, dehors, avec une coupe de champagne à la main, j’étais bien. Je regardais la nuit. Pensant à Dumbledore, pensant à Poudlard, pensant à en ce moment, à maintenant, à l’avenir. A mes proches.

Une odeur de chocolat s’empara de mes narines, et une chaleur indiqua une présence à côté de moi.

- J’ai vue que vous aviez eu un petit soucis avec la tante de Molly… Commença la voix douce de Remus.
- J’ai réussi à la faire taire. Répondis je simplement, avalant une gorgées d’alcool pétillant.
- Que lui avait vous dis ?
- Je l’ai menacé de l’étouffer avec sa coupe de Champagne.

Il ricana.. Et le silence s’installa. Il était plus froid qu’habituellement. Plus distant…

- Je suis désolée de ne pas vous avoir invité à notre mariage.. Nous sommes resté en petit comité.
- Je croyais que vous vous lanciez un Sortilège de Danse Endiablée avant chaque soirée ? Lançai-je ironiquement pour couper court à sa phrase et à ce sujet si cauchemardesque.

Et il mentait. Lupin était bien soulagé de ne pas m’y avoir vu.

Il posa doucement sa coupe et pris ma main pour me tirer à lui avec tendresse. Je le regardais dans les yeux, sans comprendre pourquoi il faisait encore une telle chose. Et moi, comme une idiote, je me laissais faire. Il entreprit une douce danse, collant mon corps contre lui, serrant ma main dans la sienne contre son cœur.

Il me regardait..

- Vous devriez détacher vis cheveux plus souvent...

Il semblait malheureux. Je ne l’avais pas beaucoup vue sourire ces derniers jours, et plus l’été avançait, plus ses lèvres s’étiraient que très rarement.

Mais il me semblait apercevoir une flamme dans ses yeux. Ses yeux qui m’hypnotisaient. Oui… C’était ça son secret, il m’hypnotisait pour pouvoir faire ce qu’il voulait de moi..

- Avec tout le respect que je vous dois, votre mariage n’a pas l’air de vous réussir.

Il leva les yeux vers le ciel, arrêtant de nous faire danser. Les sourcils froncés. Je me retournai alors, restant contre lui. Une boule argentée approchait. Je serrait alors la main de Remus et l’entraîna à l’intérieur.

- C’est un message de Kingsley.

Le Patronus arriva au milieu du chapitaux. Tous le regardait inquiet. La voix de Shacklebolt résonna.

‘’Le Ministère est tombé.
Le Ministre de la Magie est mort.
Ils arrivent…. Ils arrivent...’’

Remus et moi nous regardâmes inquiets. Et sans que nous comprenions les dernières secondes qui s’étaient écoulées.. Des jets verts et des cris de panique résonnèrent. Je me saisis alors de ma baguette et fit évacuer des invitées de la tente.

- Je t’ai dis de me lâcher la grenouille ! Claqua la tante Muriel lorsque je la pris par le bras pour la faire sortir.
- Oh la ferme vieux pudding ! Répondis-je sous son regard indigné.

Je retournai à l’intérieur, Lupin retenait Harry qui voulait aider Ginny. Il le poussa jusqu’à Hermione qui transplana avec les garçons.