Chapitre 54

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- Comment vous êtes vous échappés ?! S’étonna Hermione lorsque nous les avions enfin rejoint sur le ponton.
- Les pastilles de gerbe.. C’était pas beau à voir.. Expliqua Ginny, éssoufflée.

On expliqua alors, tour à tour ce qu’il c’était passé. Et savoir que Ombrage avait été emmenée par les centaures nous mettait beaucoup de baume au cœur.

- Bien, comment va-t-on aller à Londres ? Demanda Neville. Prêt à donner tout ce qu’il pouvait.

Je le regardais avec un sourire, malgré la gravité de la situation.

En tant que membre de l’Ordre, j’aurai du les en dissuader. Mais si aucun membre de l’ordre n’était au quartier, alors nous n’avions pas d’autres choix que d’y aller.

- Écoutez.. Je vous suis reconnaissant de tout ce que vous avez fait mais… Je vous ai causé assez d’ennuis comme ça..

Il passa alors entre nous, partant pour continuer son chemin seul. Sans savoir quoi faire pour autant. Se rendant lui même la situation encore plus ingérable.

- L’armée de Dumbledore est censé faire des choses concrètes. Ou est ce que ce n’était que des mots pour toi ? Lança Neville.
- C’est vrai que tu t’en est vachement soucié avant… Lançai-je ironiquement. On vient avec toi, on ne va pas s’arrêter là après tout ce qui vient de se passer ! Et puis j’aimerais bien te voir te battre tout seul, tiens… Tu sais même pas comment te rendre au Ministère !
- Tu n’es peut être pas obligé d’affronter ça tout seul.. Ajouta Ron.

Harry nous regarda. Sans faire plus d’histoire. Il devait bien se rendre compte que seul, il ne pourrait rien.

- Alors.. Comment on va se rendre à Londres ? Répondit-il enfin.
- En volant bien sûr ! Répondit Luna, son air toujours rêveur.

Sans réfléchir plus, nous la suivîmes dans la forêt interdite. Courant à travers les racines et les ronces, qui nous griffait, mais pris dans l’action, nous ne ressentions rien. J’essayai en plus de me canaliser. Voler…

Elle s’arrêta. Deux Sombrals se trouvaient là. Invisible aux yeux des autres. Harry, Luna et moi semblions regarder dans le vide. Ce qui fut compliqué, était de les faire monter. Mais une fois maintenu fermement à leurs crinières, les chevaux s’envolèrent. Je fermai fortement les yeux. Je m’estimait particulièrement heureuse de pouvoir voir ces créatures et de ne pas voir que le vide en dessous de moi. Au moins.. Je n’étais pas la seule à ne pas être rassurée. Seule Luna paraissait parfaitement à l’aise. Il faisait un froid glacial.. J’avais sans doute loupée la beauté des plaines d’Écosse au crépuscule..

Lorsque je pris confiance en la stabilité de l’animal, je me permis alors d’ouvrir les yeux. Juste d’ouvrir les yeux. Et c’était magnifique, nous étions entre les nuages. Et les lumières de la capitale Anglaise défilaient en dessous de nous. Je me redressais alors, profitant du moment, de ce qu’on pouvait voir qui était unique. Que peu de gens pourraient vivre. Je lâchai alors la crinière et écartai les bras. Je n’aurais jamais cru faire ça. C’était indescriptible. Au final, rien ne m’empêcherais de recommencer, et voir des paysages merveilleux comme ceux que j’avais raté au début de notre voyage.

C’est que lorsque le froid devint douloureux, que je reviens alors contre le corps du Sombral. Me blottissant pour garder un peu de ma chaleur.

Il se posèrent alors non loin d’une cabine téléphonique, iconique de Londres. Nous nous précipitâmes dedans et Harry nous fit descendre à l’intérieur du Ministère de la magie, vide à cette heure.

C’était beau et noble, Au milieu, dans un grand bassin, une statue trônait. En or. Représentant un couple de sorcier, baguette pointée vers le haut, se trouvant accompagnés d’un centaure, d’un gobelin et d’un elfe de maison. Écrasant le monde des Moldus. Cette sculpture était bien la représentation parfaite du monde des sorciers. Hypocrisie et arrogance. Ça me dégoutait.

La fille Potter (Remus X Oc)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora