Chapitre 45

524 37 5
                                    

Et bien figurez vous qu’il y avait du pudding ce soir là !

Après le banquet de début de d’année je m’étais hâtée de trouver une cheminée, discrètement, à l’abri des regards et des oreilles.
A genoux devant le cadrant de la cheminée, la tête dans les flammes à m’habituer à cette horrible sensation de tournis. Sirius et le professeur Lupin apparurent devant moi.

- On te manquait déjà ? Plaisanta Sirius.
- Je crois que j’aurais préféré ne pas vous voir…
- Raconte nous.. Qu’est ce qu’il y a de nouveau ? Qu’est ce qu’il se passe ?
- Et bien.. On a un espèce de gros chewing-gum en nouveau professeur de défense contre les forces du mal..

Sirius explosa de rire.

- Non.. En vérité, ça ne me fait pas vraiment rire. C’est une femme du ministère. La sous-secrétaire d’Etat..
- Dolores Ombrage… Me coupa Lupin, un peu sinistrement.
- A votre ton, on dirait bien que vous la connaissez..
- Oh oui qu’il l’a connaît. Pas personnellement, mais elle a fait parler d’elle…
- Ombrage déteste toutes sortes de créatures qui puisse exister. Elle a rédigé un texte de loi antiloups-garous. Avant il était difficile pour nous de trouver du travail, mais maintenant les chances sont rares.. Expliqua le concerné.
- Chez les moldus ont appelles ça du racisme. Et de ce que vous me racontez, c’est de l’abus de pouvoir. Dans son discours de tout à l’heure, elle a bien fait comprendre qu’elle n’allait pas s’arrêter là..
- Qu’est ce qu’elle a dit ?
- Ils veulent ralentir Dumbledore, le faire partir, le ramener à rien pour qu’il ne puisse plus rien dire, nous bourrer dans le crane que Voldemort n’est pas revenu. Et si j’ai bien lu entre les lignes, elle va arrêter les pratiques. Ça ne sera plus que de la théorie. C’est tellement plus simple de passer par la pour faire croire que tout va bien… Nous priver de pratique pour nous faire croire que rien ne menace dehors.
- C’était à prévoir…
- Le ministère est en train de nous faire perdre du temps ! Nous devons apprendre à nous battre ! Et vous vous doutez bien que si je ne me trompe pas, certains voudront défier les règles et la première personne qui n’hésitera pas à le faire c’est…
- Harry… Répondit Sirius.
- Nina, ne le laisse pas faire n’importe quoi.
- En toute honnêteté.. Ça dépendra de son idée. Mais si c’est quelque chose de mauvais, je ne le laisserai pas faire. Je vous le promet…

Je leur souris.

- Parlant de Harry…
- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? S’inquiéta immédiatement Sirius.
- L’effet de la Gazette a évidemment marché..
- Garde un œil sur lui..
- Bien sûr.. Évidemment.

J’entendis alors des pas résonner dans les couloirs. S’approcher de la porte.

- Il faut que je vous laisse, quelqu’un approche !
- Faites attention à vous Nina. S’empressa d’ajouter Lupin.

Je le regardai un instant, le regret de ne pas pouvoir lui voler un baiser me traversèrent les yeux et je me retirai. Je me relevai alors du sol froid sans attendre, éteignis les flammes qui crièrent leur douleur à coup d’Aguamenti, et me retrouva alors nez à nez avec cette petite femme aux vêtements roses qui venait de passer la porte. J’avais sursauté et mon cœur battait la chamade. Vous avez déjà, sans doute, ressenti cette sensation quand on doit se dépêcher de cacher quelque chose à la personne qui arrive vite vers vous. Elle ressemblait à une barbe à papa.. Peu appétissante. Je la détestait déjà. Elle avait touché, même sans le connaître, à un cheveux de Lupin.

Elle me regardait avec son petit air qui lui donnait envie de la frapper, ses yeux puants la méchanceté et son sourire triomphant qui donnait envie de l’étrangler.

- Je  peux savoir ce que vous faites ?
- J’étais en train de lire devant la cheminée. Répondis je du tac au tac.

Elle regarda alors derrière moi. Les flammes étaient à présent mortes, une légère fumée humide s’échappait des braises se refroidissant, plongeant la pièce dans une sombreur froide. 

- Sans livre ? Et sans feu ?
- Mon livre est dans ma poche.
- Montrez le moi.

Je sorti alors un bouquin, écris par un auteur moldu du 19e siècle.

- Et vous lisiez à voix haute donc ?
- Non. Je pestais contre les flammes que je n’ai pas réussi à allumer. Comme vous l’avez remarqué, le feu est éteint. La cheminée est beaucoup trop humide pour en faire quoique ça soit.

Elle regarda alors mon insigne sans répondre, réfléchissant si ma réponse était du lard ou cochon.

- Il me semble que votre rôle était d’emmener les élèves de première année dans leur salle commune.
- Je l’ai fais. Mentis-je.
- Et d’y rester à votre tour.

J’haussai les épaules.

- Comme vous le voyez je n’y suis pas.

Ombrage pinça ses lèvres, commençant à s’agacer. Ses joues avait prit une tintes s’accordant à son ensemble. Ne s’était-elle pas doutée que certains élèves lui tiendrait tête ?

D’autant plus quand cette personne se fait elle aussi lyncher par le ministère.

Ombrage me connaissait et ce n’était pas un hasard si elle se trouvait là.

Sa voix commença à grogner. Comme un grognement de lion enragé. Et s’approcha dans un regard menaçant tel un félin, sans grâce, prêt à attaquer. Son odeur de parfum mélangée à celle de poils de chat me prirent les narines.

- Je vous préviens, miss. Je vous ai à l’œil de très prêt. Je sais que vous mentez et que vous étiez en train de parler à quelqu’un.
- Et encore que je parle à quelqu’un ? Je ne vois pas en quoi ça vous regarde. Les conversations avec mes proches ne regarde personne d’ailleurs.
- Vous ne verrez aucun inconvénient à venir dans mon bureau demain soir. Ricana-t-elle dans un petit couinement suraiguë. Votre année ne commence pas à merveilles. Toute suite dans votre dortoir.

Elle parti alors, contenant sa colère face à mon sang froid. Ombrage savait, du moins, supposait et elle me voulait à l’œil le plus possible. Le plus proche d’elle possible pour qu’elle puisse m’avoir sous la main au cas où des suppositions lui reviendrait.

La fille Potter (Remus X Oc)Where stories live. Discover now