La fille Potter (Remus X Oc)

Chapitre 47

Aussitôt dit, aussitôt fait. Dans la foulée, Rusard clouait au mur, perché au dessus de sa grande échelle, un premier décret.

Dolores Jane Ombrage
Nommée grande inquisitrice de Poudlard.

Et les premiers articles défilèrent sur la Gazette. Le ministère réformait l’éducation. Non. Il faisait taire les réalités par peur et personne ne le voyait. Poudlard était désormais pris au piège. Et c’était devenu presque, ce que l’on appelait une dictature. Même encore plus strict. Ombrage, se dandinant fièrement dans ses robes roses dans les couloirs, interdisait au élèves de s’embrasser, de jouer, et de desserrer légèrement leur cravate, la musique était interdite, et bien évidement, les produits Weasley aussi, et croyez moi, je ne vous ai pas tout cité. Les décrets remplissaient tellement le mur à mesure qu’ils naissaient qu’on aurait pu croire qu’il allait tomber. Elle inspectait les professeurs. Les rumeurs racontaient toutes sortes de choses, Flitwik avait été mesuré avec un mètre devant la chorale, Trelawney avait du inventer une fausse prophétie pour ne pas risquer de perdre son emploi. Et elle l’avait perdu.. La foule d’élève se dirigeait vers la cour intérieure où Rusard descendait tout un tas de bagages. Trelawney, en pleures, était impuissante à ce qu’il se passait. Tous la regardait avec peine. C’était déchirant. Même si certain ne la portait pas dans leur cœur, personne ne pouvait se réjouir d’un tel spectacle.

Le gros bibendum chamallow rose arriva alors, fièrement. Prête a savourer ce départ sadique.

- Seize.. Sanglotait Trelawney, suppliante et honteuse. Depuis seize ans je vis et j’enseigne ici… Poudlard est ma maison…

Ma haine envers cette femme ignoble ne cessait d’augmenter chaque jour. Mais à ce moment là, elle battait les records.

- S’il vous plaît… Vous ne pouvez pas faire ça… Pleurait-elle toujours.
- Bien sûr que si ! Répondit Ombrage, avec un sourire triomphant, mauvais, insolent qui mériterait à un enfant une gifle que certains parents n’hésiteraient pas à mettre.
- Comment osez vous faire ça ! Rugissai-je.

Je rejoignis alors Trelawney.

- Comment pouvez-vous jubiler de mettre quelqu’un a la rue !
- Je ne crois pas que cela vous regarde. Grogna Ombrage, prête a bondir sur moi.
- Être une grande inquisitrice ne veux pas dire que vous devez mettre les premiers venus à la rue !! Ce n’est même pas en votre pouvoir !
- Une grande inquisitrice a le pouvoir de tout très chère. Surtout de renvoyer les professeurs incompétent.
- Le professeur Trelawney n’est peut être pas la voyante la plus talentueuse, mais aucune ne pourrait vous sortir une prophéties sous demande !! Vous savez ce que ça signifie ‘’prophéties’’ ?! Vous n’êtes que sadisme et hypocrisie… Crachai-je. Vous ne faites que cela pour protéger vos craintes ! Ou peut être… Pour cacher votre goût prononcé pour les idéaux de Lord Voldemort.

Elle posa alors sa main sur sa baguette. Sortant de ses yeux une expression qui voulait tout dire. Montrant enfin les griffes. Les élèves avaient alors tous fait un pas en arrière. Je n’avais pas cillé. On se détestait mutuellement, elle était folle enragé. Nous ferions mieux de la piquer. McGonagall arriva et prit Trelawney dans ses bras.

- Je vous conseille d’enlever la main du manche de votre baguette. Répliqua-t-elle sèchement avant de me faire un peu reculer.
- Quelque chose à dire très chère ? Répondit-elle, toujours avec se petit air, la main s’en allant de sa poche.
- Il y a un certain nombre de choses que je voudrais dire.

C’est alors que les grandes portes s’ouvrirent dans un gros grincement, tonnant tel un orage. Dumbledore apparut et s’avança déterminé vers nous. Ombrage le regardait comme si elle l’attendait. Comme si elle avait préparé un discours cinglant à lui cracher, avec plaisir.

- Professeur McGonagall, puis-je vous demander de raccompagner Sibylle à l’intérieur ?
- Oh.. Oh merci… Merci Albus ! Merci.. Lui serra-t-elle la main en sanglotant toujours. Sauvée.

Ombrage était vaincue sur ce coup, mais elle ne le montra pas. Elle voulait gagner la partie, gagner toute les parties.

- Dumbledore. Dois-je vous rappeler, qu’au terme du décret d’éducation numéro vingt-trois, édicté par le ministère…
- Vous avez le droit de renvoyer mes enseignants. La coupa le sorcier. Vous n’avez en revanche pas le droit de les expulser de ce château, ce pouvoir appartient encore au directeur.

Elle sourit alors. Se régalant tout de même de la suite des évènements.

- Pour l’instant.